Windows 8 est proposé avec de nombreux PC depuis maintenant un mois. Mais qu'en est-il pour se faire rembourser le montant de la licence si vous préférez installer un autre système d'exploitation dans le cadre de l'interdiction de vente liée ? Nous avons contacté différents constructeurs afin de connaître leur position, voici notre bilan.
En France, livrer un ordinateur avec un système d'exploitation est considéré dans la majorité des cas comme une vente liée. Il est donc possible de se faire rembourser les logiciels préinstallés si l'on ne désire pas s'en servir. L'AFUL recense à ce titre les différents cas de figure que l'on peut rencontrer avec les constructeurs qui jouent le jeu, et ceux qui sont plus résistants. Pour ces derniers, aucune démarche n'est possible ni aucun recours à l'amiable, il faut donc passer par la case justice pour pouvoir se faire entendre.
On notera au passage que de plus en plus de sociétés proposent des ordinateurs fixes ou portables livrés nativement sans OS. Si les revendeurs sont principalement à la source de ce mouvement, avec des machines proposées sous leur marque, des fabricants de Mini PC tels que Giada ou Zotac par exemple, ont aussi opté pour un tel modèle.
Mais à l'occasion de l'arrivée de Windows 8, nous avons souhaité savoir si les procédures étaient modifiées, et quels étaient les bons et les mauvais élèves. Pour le moment, seuls Acer et ASUS ont souhaité nous apporter des éléments de réponses. Pour les autres, rien ne nous a encore été confirmé.
Chez Acer, le site est déjà à jour, la procédure ne change pas
Le groupe Acer (Acer et Packard Bell) est sans doute le plus réactif puisqu'il indique d'ores et déjà sur son site la procédure à suivre ainsi que la somme forfaitaire remboursée pour Windows 8 et ses logiciels. Le barème est plutôt simple :
- Windows 8 Familial Premium : 40 €
- Windows 8 Professionnel : 70 €
Chez ASUS : pas d'autocollant, pas de remboursement
De son côté, ASUS ne demandait pas d'immobilisation de la machine avec les versions précédentes de Windows. L'utilisateur refusant l'utilisation du système d'exploitation devait tout simplement retourner l'autocollant où était inscrit le numéro de licence à 25 caractères.
Cependant avec l'arrivée de Windows 8, un grain sable vient enrouer la belle mécanique, puisque les machines ne sont plus estampillées de la même manière. En effet, si un autocollant est bien présent, indiquant la version de l'OS utilisée, aucun numéro de licence n'est indiqué. Cela pose problème chez ASUS et, pour le moment, aucune solution n'est proposée.
Pour rappel, en fonction de l'édition de Windows 7, le remboursement était de 20 € (Starter) à 80 € (Intégrale). Nous tentons actuellement de connaître la position définitive de la marque sur le sujet. Nous mettrons bien entendu à jour cette actualité lorsque nous aurons obtenu plus de réponses, que ce soit de la part d'ASUS ou des autres constructeurs.