La Gendarmerie s’apprête à déployer sa flotte de drones

Prochaine étape : une étoile de la mort
Droit 2 min
La Gendarmerie s’apprête à déployer sa flotte de drones
Crédits : seregalsv/iStock

Préparez-vous à voir circuler dans les airs les drones de la Gendarmerie nationale. Les forces de l’ordre s’apprêtent en effet à déployer une flotte de multi-rotors destinés à remplir de nombreuses missions : appui lors de manifestations, d’opérations sensibles, et même lutte contre l’insécurité routière...

L’appel d’offres lancé l’été dernier par la Gendarmerie nationale, révélé dans nos colonnes, était donc loin d’être anodin. L’institution nous a confirmé qu’elle avait l’intention de déployer progressivement d’ici 2017 une flotte de drones, comme l’indiquait hier Le Figaro. « Les premiers appareils, plutôt sophistiqués pour un poids d'à peine deux kilos et facturés 50 000 euros pièce avec leur système de télépilotage, seront livrés fin février pour une mise en service dès le mois prochain », expliquent nos confrères.

À l’époque, les forces de l’ordre cherchaient à acquérir une demi-douzaine de « micro-drones haut de gamme », et entre 19 et 30 « micro-drones grand public » – de type DJI Phantom. Si les militaires refusaient de préciser le champ d’action de ces appareils, Le Figaro affirme que ceux-ci serviront dans le cadre d’opérations de maintien de l'ordre : « Le micro-drone devrait permettre d'offrir une vue en profondeur de la zone d'action en survolant les voies, les lignes de crête ou les barres d'immeubles afin de débusquer à distance d'éventuels casseurs et de détecter des obstacles, comme des barrages de poubelles ou de voitures, voire des pièges incendiaires ou des engins explosifs improvisés comme peuvent en confectionner des manifestants violents ».

Ils seront également utilisés à titre expérimental afin d’améliorer la sécurité routière, conformément à ce qu'avait annoncé Manuel Valls fin 2015 : repérage à distance des franchissements de lignes continues, le non-respect des distances de sécurité ou bien encore les demi-tours non autorisés.

Pas question donc de sanctionner les excès de vitesse. Les images prises par le drone devraient être renvoyées vers la tablette d’un opérateur, qui pourra ordonner aux motards d’intercepter le contrevenant. La Gendarmerie nationale insistait toutefois il y a peu sur le caractère « prématuré » de l’utilisation des drones dans le domaine de la sécurité routière, preuve que les vols à venir feront avant tout figure de tests.

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