Suite à des menaces de mort proférées sur Facebook à l’encontre de Manuel Valls, les services du Premier ministre ont déposé plainte selon Le Parisien. Une enquête a été ouverte.
Certains pourfendeurs du prétendu laxisme des réseaux sociaux face aux messages de haine doivent doucement rigoler. Souvent accusé de ne pas savoir mettre au pas les Facebook et Twitter, le gouvernement se montre lui-même victime de propos illicites, puisque des menaces de mort auraient visé le Premier ministre – sur la page Facebook de l’intéressé.
D’après Le Parisien, la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne a été chargée de mener l’enquête suite au dépôt d’une plainte, en fin de semaine dernière. Aucun détail n’a été communiqué par Matignon quant à la date des faits supposés ou au nombre d’internautes qui pourraient être mis en cause.
Soulignons néanmoins qu’en vertu de l’article 222-17 du Code pénal, les menaces de mort sont passibles de peines pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. À condition tout d’abord que l’on arrive à identifier les auteurs des propos litigieux...
Si Facebook s’est parfois montré peu coopératif avec les autorités françaises (voir cet exemple), de nombreux utilisateurs du célèbre réseau social ont été condamnés ces dernières années : cas de diffamation, propos racistes, apologie du terrorisme, cyber-harcèlement, chauffard qui publie des images de ses « exploits » sur sa page Facebook, etc.