Une neuvième planète ? Tout ce qu'il faut savoir de cette « découverte »

Une neuvième planète ? Tout ce qu’il faut savoir de cette « découverte »

Déjà des détracteurs

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Sébastien Gavois

Publié dans

Sciences et espace

25/01/2016 12 minutes
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Une neuvième planète ? Tout ce qu'il faut savoir de cette « découverte »

Une équipe de chercheurs pense avoir découvert une neuvième planète dans notre système solaire. Il ne s'agit pour le moment que d'une hypothèse, déjà remise en cause par certains. Afin d'y voir plus clair, nous avons décidé de faire le point sur cette annonce en 10 questions.

Depuis quelques jours, la nouvelle fait grand bruit : une neuvième planète aurait été découverte par une équipe de chercheurs américains. Alors, autant le dire de suite, il ne s'agit pas d'une découverte à proprement parler pour le moment, mais d'une hypothèse scientifique basée sur des calculs.

En effet, le Caltech (California Institute of Technology) explique bien que ses deux chercheurs à l'origine de cette annonce, Konstantin Batygin et Mike Brown, ont « découvert l'existence de la planète par la modélisation et les simulations mathématiques, mais qu'ils n'ont pas encore observé directement l'objet ». Même son de cloche au CNES par l'intermédiaire de l'exobiologiste Michel Viso (voir les vidéos dans la liste de lecture à la fin de l'actualité) : « Cette nouvelle planète n'a pas été découverte, elle est supposée, par le calcul, exister ».

Comment des calculs donnent naissance à une planète ?

La première question que l'on se pose est évidemment de savoir comment des calculs permettent de déduire qu'il existe une planète qui était jusqu'à maintenant totalement inconnue. Pour bien comprendre de quoi il en retourne, il faut remonter 5 ou 6 ans en arrière lorsque des post-doctorants du Caltech découvrent des objets célestes de la ceinture de Kuiper avec des orbites « inattendues ».

Konstantin Batygin et Mike Brown partent de ces observations et tentent de trouver une explication. Michel Viso du CNES explique qu'après un an et demi d'échanges intensifs, « la seule explication qu'ils ont trouvée pour la stabilité de ses orbites, c'était la présence d'un objet, qu'ils ont appelés planète, parce que c'était sur une orbite et que ça avait 10 fois la masse de la Terre ».

Est-ce la première fois que les mathématiques permettent d'arriver à cette conclusion ? 

Si cette neuvième planète devait bel et bien exister, on rappellera que ce n'est pas la première fois que des calculs scientifiques permettent de « trouver » une planète. Dans les années 1840, l'astronome et mathématicien français Urbain Le Verrier démontrait par le calcul l'existence de Neptune. Il se basait pour cela sur des anomalies de la trajectoire d'Uranus par rapport à la loi universelle de la gravitation établie par Newton.

Mais il faudra attendre que l'astronome allemand Johann Gottfried Galle l'observe via son télescope depuis l'observatoire de Berlin pour que Neptune prenne officiellement vie. Les calculs ont donc permis de soulever une hypothèse, mais aussi de savoir où chercher, avant que l'observation ne l'entérine définitivement.

De manière générale, et malgré l'immensité de notre système solaire, débusquer une nouvelle planète est relativement rare de nos jours. Le CNES indique en effet que c'est le « quatrième objet de ce type que l'on découvre depuis l'antiquité. On a « découvert » Uranus, Neptune, Pluton et maintenant ce nouvel objet, qui n'a pas encore été découvert ».

D'autres hypothèses sont-elles envisageables ? 

Comme toujours avec les statistiques et les hypothèses, il est possible de leur faire dire n'importe quoi ou presque, tout est question d'interprétation et d'échantillon.

Ainsi, l'astronome et planétologue Dave Jewitt, fin connaisseur de la ceinture de Kuiper, est plus prudent comme le rapportent nos confrères de Sciencemag.org. Il explique en effet que, selon les calculs des deux scientifiques, la probabilité que les trajectoires des objets célestes observés soient simplement dues au hasard est de 0,007 %.... c'est proche de 0, mais ce n'est pas 0.

Toujours sur les données statistiques, il ajoute que cela donnerait l'équivalent de 3,8-sigma, un indice qui permet aux scientifiques de mesurer la part d'aléatoire dans une hypothèse scientifique. Pour être prise au sérieux (et avoir droit à une publication dans des revues scientifiques), une étude doit dépasser les 3-sigma, ce qui est le cas ici. Il ajoute néanmoins que cela reste éloigné des 5-sigma - qui sont notamment la limite basse en physique des particules - et que de nombreuses études à 3,x-sigma ont déjà été réfutées par le passé. Bref, il ne s'agit pour lui que d'une hypothèse parmi d'autres.

David Jewitt n'en reste pas là et ajoute que Konstantin Batygin et Mike Brown ne se sont basés que sur six objets pour leur étude, alors que l'analyse de base des post-doctorants du Caltech (Sheppard et Trujillo) en comportait douze. « Je crains que la découverte d'un seul nouvel objet qui n’est pas dans le groupe puisse détruire tout l'édifice [...] C'est un jeu de bâtons, mais avec seulement six bâtons » conclut-il.

Ce n'est pas le seul scientifique à remettre en cause cette hypothèse. Une équipe de l'observatoire de Nice et de l'IMCCE devrait publier une étude contradictoire d'ici quelques semaines. « Nous avons travaillé à l'aide des orbites de Saturne et de Jupiter, obtenues par les données récentes de la sonde Cassini. Et nous n'arrivons pas aux mêmes résultats qu'eux » explique Agnès Fienga à nos confrères de Ciel et Espace

Selon cette étude, il ne serait pas possible de trouver une planète massive à moins de 1 200 UA... ce qui correspond à l'éloignement maximum calculé par les chercheurs du Caltech. Deux résultats incompatibles entre eux donc, que seule une observation directe pourrait départager.

Quelles seraient sa taille, sa masse, sa composition et son orbite ? 

Quoi qu'il en soit, cette neuvième planète n'a pour le moment qu'une existence virtuelle, mais cela n'empêche pas les scientifiques de compiler des données sur son compte. Pour les deux protagonistes, sa masse serait d'environ une dizaine de fois celle de la Terre. Son orbite serait 20 fois plus éloignée du Soleil que celle de Neptune qui, au plus près de notre étoile, est à plus de 29 UA (une UA étant la distance entre la Terre et le Soleil).

Contrairement aux planètes du système solaire que l'on connait, son orbite serait extrêmement ovale et les scientifiques avancent que son périhélie (point le plus proche de notre Soleil) pourrait être à 200 UA tandis que l'aphélie (point le plus éloigné) serait à 1 200 UA. À titre d'exemple, la sonde Voyager 1 qui est dans l'espace depuis près de 40 ans n'a parcouru qu'un peu plus de 130 UA, et il faudra attendre le début des années 2030 pour qu'elle atteigne les 200 UA. Pour 1 200 UA, il est donc question de près de 300 ans de voyage dans l'espace.

En étant aussi éloigné du Soleil, il s'agirait probablement d'une géante glacée, même si « on ne sait pas comment elle est composée » affirme Michel Viso. Enfin, pour faire le tour du Soleil, cette neuvième planète mettrait entre 10 000 et 20 000 ans. Avec une telle approximation, pas facile de savoir où elle se trouve exactement et donc de l'observer, y compris à l'aide d'imposants télescopes. 

CaltechCaltech

S'agirait-il bien d'une planète au même titre que les huit autres ?

On a désormais une idée précise de ce que pourrait être cette neuvième planète... mais doit-on réellement parler d'une « planète » ? Ne risque-t-on pas de devoir ensuite la classer dans une autre catégorie ? On se souvient par exemple du cas de Pluton qui est passé de planète à planète naine.

Le Caltech et Mike Brown prennent les devants et expliquent dans leur publication que cet objet céleste aurait une masse 5 000 fois plus importante que celle de Pluton, ce qui « est suffisamment grand pour qu'il y ait aucun débat quant à savoir s'il s'agit d'une véritable planète ».

De plus, ils ajoutent que cette neuvième planète « dominerait gravitationnellement son voisinage dans le système solaire », ce qui est une autre condition indispensable pour avoir droit au titre de planète. « En fait, elle domine une région plus grande que toutes les autres planètes connues » ajoute le Caltech, ce qui fait dire à Brown qu'elle serait « la planète qui aurait le plus droit à son titre de planète ». Reste maintenant à l'observer avant d'en faire quoi que ce soit.

Pourquoi parle-t-on d'un des scientifiques comme le « tueur de Pluton » ? 

Ce qui est « amusant » dans cette histoire, c'est que Mike Brown, un des deux chercheurs à l'origine de cette découverte virtuelle, s'est surnommé lui-même le « tueur de Pluton » dans sa biographie sur Twitter. Il a même publié un livre dans le titre est Comment j'ai tué Pluton et pourquoi elle l'a bien cherché (en anglais seulement).

La raison est simple : il est à l'origine de la découverte de plusieurs objets transneptuniens (Éris et Makémaké par exemple) qui ont contribué à la déchéance de Pluton. Une découverte qui lui colle à la peau depuis, d'autant plus que les nombreux « amoureux » de Pluton ont tendance à lui en vouloir pour cela.

Twitter Mike Brown

A-t-elle déjà un nom cette supposée neuvième planète ? 

Pour le moment, cette neuvième planète n'a pas de nom puisqu'elle n'existe que dans le monde merveilleux des mathématiques. Comme nous l'avons déjà expliqué, seule une observation permettra de confirmer son existence, et il sera alors temps de penser à lui attribuer un nom. En attendant, les chercheurs la présente simplement comme « Planète 9 ».

Dans une interview accordée à nos confrères du Washington Post, Mike Brown explique que si cette planète existe vraiment, « ce ne serait que la troisième découverte planétaire dans l'histoire moderne [NDLR : Pluton n'est plus une planète]. La nommer semble une charge trop importante pour une seule personne [...] Ce serait un énorme moment culturel. Ça ne devrait pas juste être un gars disant, bon, je l'ai trouvée, alors nous allons la nommer George. Ce qui, en passant, était ce que William Herschel a essayé de faire quand il a découvert Uranus ».

La fille de Mike Brown a une petite idée sur la question. Dans un dessin, elle demande à son père de la baptiser Lilah, comme elle. Dans tous les cas, la décision finale reviendra à l'Union astronomique internationale (UIT). 

Pourquoi ne l'a-t-on pas encore observée ? 

Le système solaire est immense et, plus on s'éloigne dans l'espace, moins les objets célestes sont lumineux (ils ne font que refléter la lumière du Soleil), les rendant plus difficiles à observer. De plus, la majorité des télescopes modernes comme Hubble ne peuvent cartographier qu'une petite portion de l'espace à chaque fois. Il n'est pas simple dans ces conditions de repérer une planète qui se déplace doucement (entre 10 000 et 20 000 ans pour une rotation autour du Soleil) et de ne pas la confondre avec une étoile éloignée qui ne brille pas beaucoup.

Mais on pourrait très bien avoir déjà une « image » (une bouillie de pixels plus exactement) de la planète dans les archives du WISE de la NASA (Widefield Infrared Survey Explorer), un télescope américain dont la mission est d'explorer l'ensemble du ciel dans les infrarouges.

Le WISE a d'ores et déjà écarté la possibilité qu'une planète de la taille de Saturne, ou plus grande, se cache à moins de 10 000 UA dans notre système solaire. Néanmoins, si un objet est plus petit que Neptune, alors WISE a très bien pu le louper. Or, ce serait justement le cas de cette neuvième planète.

Plusieurs de nos confrères, dont ceux de Sciencemag.org, expliquent qu'il reste tout de même une petite chance : pour 20 % de l'espace observé par le télescope WISE, des mesures sur des longueurs d'onde plus grandes ont été effectuées, ce qui permettrait de mieux détecter des planètes très froides. Kevin Luhman, du département d'astronomie et astrophysique de la Pennsylvania State University, serait d'ores et déjà en train d'analyser ces données afin de tenter d'y repérer une planète inconnue jusqu'à présent.

Des télescopes sont-ils déjà en train de la chercher dans le ciel ?

À une telle distance (entre 200 et 1 200 UA), seuls les plus gros télescopes peuvent espérer observer cette hypothétique neuvième planète, ce qui limite forcément le rayon d'action. Et encore, la planète ne représenterait probablement pas plus que quelques pixels au final. On peut imaginer que cela pourrait par exemple être une des missions pour le satellite James-Webb qui sera mis en orbite dans les prochaines années.

Une chose est sûre, si un télescope trouve et photographie cette planète en mouvement, alors cela validera l'hypothèse des chercheurs, mais ce n'est pas encore le cas.

Est-il possible que l'on découvre encore d'autres planètes dans le système solaire ?

Avec une hypothétique neuvième planète qui orbiterait à plusieurs centaines d'unités astronomiques de la Terre, se pose la question de l'existence d'autres planètes, pourquoi pas encore plus lointaines.

Et la réponse est pour le moment impossible à donner, comme le résume Michel Viso : « Il n'est pas impossible que, encore plus loin, on découvre des objets de ce type-là, beaucoup plus petits, ou beaucoup plus gros, qui provoquent des anomalies d'orbite sur des objets extrêmement éloignés et donc très difficiles à observer ». 

Là encore, c'est le calcul qui pourrait permettre de soulever des hypothèses. Pour cela, il faudrait observer de manière précise des objets encore plus éloignés et/ou petits afin de déceler des « aberrations » dans leur trajectoire. Il faudra ensuite confirmer cela par des modèles scientifiques, puis par des observations au télescope.

Bref, tout reste à faire d'autant plus que le système solaire est grand, très grand... mais c'est un autre sujet sur lequel nous aurons l'occasion de revenir prochainement.

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Comment des calculs donnent naissance à une planète ?

Est-ce la première fois que les mathématiques permettent d'arriver à cette conclusion ? 

D'autres hypothèses sont-elles envisageables ? 

Quelles seraient sa taille, sa masse, sa composition et son orbite ? 

S'agirait-il bien d'une planète au même titre que les huit autres ?

Pourquoi parle-t-on d'un des scientifiques comme le « tueur de Pluton » ? 

A-t-elle déjà un nom cette supposée neuvième planète ? 

Pourquoi ne l'a-t-on pas encore observée ? 

Des télescopes sont-ils déjà en train de la chercher dans le ciel ?

Est-il possible que l'on découvre encore d'autres planètes dans le système solaire ?

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Commentaires (67)


Comme vous le dites dans l’article, Neptune a été découverte par calcul.

Mais ça n’est pas une méthode infaillible, beaucoup ont longtemps cherché la planète X en se basant sur des irrégularités dans l’orbite de Neptune et ont au final conclu qu’elle n’existait pas.



Donc supposer l’existance d’une neuvième planète, pourquoi pas. Mais en faire toute une fanfare a ce stade c’est complètement prématuré. Seule l’observation directe confirmera.


Il est vrai qu’il est plus “vendeur” de parler de planète que de corps céleste.

Si il existe il lui faudra passer justement l’épreuve des critères pour être qualifié de “planète”. C’est pas gagné :




  • pas dans le plan écliptique

  • 10 Masses terrestre aussi loin : c’est compliqué pour avoir collecter de la matière issue du disque proto planétaire : résultat d’un billard solaire?





  • Ça va être drôle pour les commissions d’attribution des temps d’observation sur les plus gros “culs de bouteille” et les plannings sont déjà bien chargés pour de nombreux mois, voire années.


On l’appellera Rā metaru.<img data-src=" />



La Reine du fond des temps


Tout cela reste extrêmement spéculatif quand même. Et il n’est pas exclu que cette hypothèse soit réfutée au final.



On verra à la longue. A suivre…


L’hypothèse d’un “billard” gravitationnel est effectivement envisagée pour expliquer sa position, mais avant d’entrer dans l’hypothèse d’une hypothèse hypothétique, il faut attendre d’avoir un retour des observations&nbsp;<img data-src=" />


Les USA sont frustrés de n’avoir découvert aucune planète qu’ils cherchent par tous les moyens à planter leur drapeau, même virtuel…


Il y a encore des noms de dieux romains disponibles?


Et autour de Saturne , il y a plein de planète, mini-planète dont certaines hébergent des geysers de glace !) : on les appelles comment ?



corps céleste ou planète ?



Et si une planète était constamment cachée par le soleil de part sa révolution diamétralement opposé à la notre, on la découvre quand et comment ? ;-)



… et si c’était un trou verre , un mini trou noir : car d’après le peu que j’ai lu , il déduits tout cela de part la gravité dans cette région du système solaire …



Bon c’est bien sympa, mais on dirait la course aux budgets !


Merci pour l’article <img data-src=" />











Jhorblocks a écrit :



Il y a encore des noms de dieux romains disponibles?





Au pire taper dans les dieux indou <img data-src=" />



Bacchus.

En plus avec son orbite bizarre, elle a l’air complètement bourrée cette planète <img data-src=" />


1 - Il y a des critères précis pour ça. Si les corps dont tu parles gravitent autour de Saturne, ce sont des lunes, pas des planètes

2 - idem que 1, ça dépend un peu des critères du corps en question

3 - Je ne sais pas, mais au hasard cet objet aurait une influence sur les autres planètes et on pourrait peut être les détecter

4 - On parle de trou de vers, et à mon avis ils savent très bien différencier un trou noir d’une planète ;-)


Article sympa,



Il aurait été sympa de faire le lien avec la théorie de la pnaète X que l’on peut retrouver sur Wikipédia.

Avant les années 1900 les astronomes suspectaient l’existence d’une planète inconnue; Existence qu’ils ont cru confirmé avec la découverte de Pluton en 1930. Malheureusement de part sa taille elle ne peut pas être à l’origine des différentes&nbsp;trajectoires&nbsp;constatées.&nbsp;



on en saura plus en 2022, hihihi la&nbsp;bête sera de retour



&nbsp;&nbsp;



&nbsp;








ledufakademy a écrit :



Et autour de Saturne , il y a plein de planète, mini-planète dont certaines hébergent des geysers de glace !) : on les appelles comment ? &nbsp;



corps céleste ou planète ?



Et si une planète était constamment cachée par le soleil de part sa révolution diamétralement opposé à la notre, on la découvre quand et comment ? ;-)



… et si c’était un trou verre , un mini trou noir : car d’après le peu que j’ai lu , il déduits tout cela de part la gravité dans cette région du système solaire …



Bon c’est bien sympa, mais on dirait la course aux budgets !









  1. on les appelles des satellites&nbsp;naturels.

  2. on l’aurait trouvée depuis longtemps car elle aurait la meme orbite que la Terre et ses effets se faisaient sentir dans le système solaire et les sondes qu’on a envoye partout dans le système &nbsp;solaire l’auraient vue.&nbsp;&nbsp;

  3. trou de verre faudrait deja prouver que ca existe, trou noir c’est très improbable



  4. observation fondée sur?



C’est pas parce qu’on ne connait pas et qu’on ne peut pas prouver que ca n’existe pas !



&nbsp;


« la seule explication qu’ils ont trouvée pour la stabilité de ses orbites, c’était la présence d’un objet, qu’ils ont appelés planète, parce que c’était sur une orbite et que ça avait 10 fois la masse de la Terre ».

Ou alors une étoile noire en construction …

(tan tan tan, tan tatan , tan tatan…)




A-t-elle déjà un nom cette supposée neuvième planète ?





Usossep.



The “United States Official Solar System eighth Planet”.



(No part of this statement may be refuted by any means, including astronomics, physics, or other scientifics methods, without the prior written permission of the US Administration.)


Je dis pas que ca existe pas, mais la probabilité que ce soit pertinent dans ce cas la est presque nulle..


Merci pour l’article mais si cette planète est avérée, ça va faire un très gros bruit.

Maintenant, ce ne sont que des mathématiques mais c’est vite oublier Neptune…


Oui, c’est d’ailleurs cité dans l’actu ;)


Sympa comme idée <img data-src=" />








gwado a écrit :



Les USA sont frustrés de n’avoir découvert aucune planète qu’ils cherchent par tous les moyens à planter leur drapeau, même virtuel…





Hé Hé Hé <img data-src=" />





Et pourtant on leur doit énormément en matière d’exploration de l’espace, ils ont le plus gros budget et les plus gros exploits avec leurs sondes spatiales.



Ca reste passionnant en tout cas !


Tu es mon nouveau Kevin, je commente tes actus sans les lire :p


Pour le nom, je propose Harpocrate. Dieu Discret pour une planète discrète.



Si il s’avère que la planète n’existe pas, on pourra l’appeler Casper. <img data-src=" />


C’est un poste avancé de la bande de Azathoth, Yog-Sothoth, Cthulhu, Hastur, Shub-Niggurath, Nyarlathotep … <img data-src=" />








jb18v a écrit :



C’est un poste avancé de la bande de Azathoth, Yog-Sothoth, Cthulhu, Hastur, Shub-Niggurath, Nyarlathotep … <img data-src=" />





<img data-src=" />

On a déjà fait le coup pour Pluton.

En attendant, ftagn <img data-src=" />



Néanmoins, si un&nbsp;objet est&nbsp;plus petit que Netptune, alors WISE a très bien pu le&nbsp;louper. Or, ce&nbsp;serait justement le cas de cette neuvième planète.



&nbsp;Petite coquille sur le mot Neptune dans le paragraphe “Pourquoi ne l’a-t-on pas encore observée ?” Sébastien ;)


Ah oui, c’est certain ! :)


Si ça se trouve, c’est juste Kratos qui a expédié Zeus loin de la terre. <img data-src=" />

Voilà, trouvé. <img data-src=" />








WereWindle a écrit :



<img data-src=" />

On a déjà fait le coup pour Pluton.

En attendant, ftagn <img data-src=" />





Iä! Iä! Cthulhu fhtagn!



petite coquille de ta part pour prévenir sans passer par le bouton kivabien <img data-src=" />


J’aime bien le gars qui réfute la découverte basé sur les mathématiques en disant il ya&nbsp; 0.007% de chance que… donc pas 0


ok.





  1. sur rien; juste que dire qu’il existe une planète MAIs que personne ne peut la voir : ça plein de gens savent le dire, non ?



    dieu existe, j’ai calculé son existence mais personne ne pourra le voir … un peu du même acabit …



    Mais le gars a l’air de bien connaitre son affaire, alors affaire à suivre.(pas par moi car je ne suis pas compétent dans ce domaine même si il m’intéresse ! ;-)








ledufakademy a écrit :



dieu existe, j’ai calculé son existence mais personne ne pourra le voir … un peu du même acabit …



Donnes tes calculs… ici c’est vérifiable, scientifiquement.



Tu trolles sciemment?









ledufakademy a écrit :



ok.





  1. sur rien; juste que dire qu’il existe une planète MAIs que personne ne peut la voir : ça plein de gens savent le dire, non ?



    dieu existe, j’ai calculé son existence mais personne ne pourra le voir … un peu du même acabit …



    Mais le gars a l’air de bien connaitre son affaire, alors affaire à suivre.(pas par moi car je ne suis pas compétent dans ce domaine même si il m’intéresse ! ;-)





    Si tu as un calcul qui tient debout apportant une preuve de l’existence possible de dieu, je te conseil d’écrire un livre , y a moyen de mourir noyé dans le caviar là <img data-src=" />



<img data-src=" />


Tiens, c’est un truc auquel j’ai pensé en voyant les premiers articles : la volonté des chercheurs US de se créditer une découverte de planète depuis que Pluton (découverte US) n’en est plus une :)


Cthulhu vient de Xoth* (du côté de Bételgeuse). Pluton, c’est les Fungi <img data-src=" />



* Selon Derleth


Ils ont jamais dit que personne ne pouvait la voir, juste que personne ne l’avait encore vue, vu qu’on ne sait pas ou elle est (même si l’étude donne des zones ou elle pourrait être) et que vu la taille, la distance, et ce qu’il y en arrière plan, ça peut être assez difficille.


On connait le “trou de ver” théoriquement.

Il y a plusieurs modèles théoriques évoquant la courbure de l’espace temps de sorte qu’il y ait un chemin plus court que “la ligne droite”

Mais encore faudrait-il l’observer… pour qu’il puisse être considéré comme existant.

Car c’est un peu la différence entre science et fiction.


Il y a un département de Caltech qui semble devoir passer par une commission pour justifier ou augmenter son budget dans les prochains jours?

Les labs américains nous font le coup un peu trop régulièrement..








luinil a écrit :



Ils ont jamais dit que personne ne pouvait la voir, juste que personne ne l’avait encore vue, vu qu’on ne sait pas ou elle est (même si l’étude donne des zones ou elle pourrait être) et que vu la taille, la distance, et ce qu’il y en arrière plan, ça peut être assez difficille.



comme ma… non rien.



Là tu ne vas pas le convaincre de grand chose. La différence c’est surtout qu’on peut désormais presque tout détecter avant le pouvoir le voir, quand on a les outils assez puissants pour ça. Si les calculs sont corrects, tout peut être validés. Encore faut-il qu’ils le soient.









Jhorblocks a écrit :



ça compte comme preuve? <img data-src=" />





<img data-src=" />



Probabilité de deviner quel réel entre 0 et 1 tu as choisi: zéro.

Est-ce que ca peut arriver de le deviner: oui.



Conclusion irréfutable: les probabilités, ca ne sert à rien. <img data-src=" />








127.0.0.1 a écrit :



Probabilité de deviner quel réel entre 0 et 1 tu as choisi: zéro.

Est-ce que ca peut arriver de le deviner: oui.



Conclusion irréfutable: les probabilités, ca ne sert à rien. <img data-src=" />





Justement, dans ce cas-là, la probabilité de deviner quel réel entre 0 et 1 tu as choisi .. n’est pas de zéro.

Donc il n’y a rien de paradoxal.

Et les probabilités, ça sert, si si <img data-src=" />



J’ai lu une fois comment certains pense que le soleil ferait partie d’un système binaire, l’autre étoile étant une naine brune (donc pas plus brillante qu’une planète), qui orbiterait autour du soleil en quelques dizaines de millions d’années, à une distance de l’ordre de l’année lumière.

Bon, la majorité des scientifiques hurlent au bullshit, mais l’idée qu’on ait passé des centaines d’années à observer les étoiles, mais qu’on ait raté la plus proche de nous me plait bien.








Zerdligham a écrit :



J’ai lu une fois comment certains pense que le soleil ferait partie d’un système binaire, l’autre étoile étant une naine brune (donc pas plus brillante qu’une planète), qui orbiterait autour du soleil en quelques dizaines de millions d’années, à une distance de l’ordre de l’année lumière.

Bon, la majorité des scientifiques hurlent au bullshit, mais l’idée qu’on ait passé des centaines d’années à observer les étoiles, mais qu’on ait raté la plus proche de nous me plait bien.







L’étoile la plus proche de nous c’est le soleil.



Tu es donc en train de dire que personne na jamais vu le soleil ni songé à son existence ? :x









eliumnick a écrit :



L’étoile la plus proche de nous c’est le soleil.



Tu es donc en train de dire que personne na jamais vu le soleil ni songé à son existence ? :x







Le soleil c’est le soleil, c’pas une étoile lol



_ ‘merica number one



<img data-src=" />



Je reviens à l’instant du futur et la planète sera découverte officiellement en le 23 juillet 2085. Elle se nomme Alaska et est composée de glace. J’ai des photos mais ni le softaware ni le hardware d’aujourd’hui peuvent les lires.


En tout cas, cela va être un beau merdier juridique pour les premières colonisations.<img data-src=" />


L’influence gravitationnelle du soleil est prépondérante sur celle du voisinage galactique jusqu’à environ 2 années lumière (126500 UA)… Ca fait quelques 35 AL³ susceptible de contenir des objets en orbite autour du Soleil… On n’a pas encore fini de fouiller… ;)








Vanilys a écrit :



Justement, dans ce cas-là, la probabilité de deviner quel réel entre 0 et 1 tu as choisi .. n’est pas de zéro. Donc il n’y a rien de paradoxal.







Ah. Elle est de combien alors ?




Oh mon Dieu, ils ont encore tué Pluton ! Espèces d’enfoirés !



Sinon des nouvelles planètes… c’est bien. Je commençais à tomber à court de noms pour mon LAN. <img data-src=" />








EMegamanu a écrit :



Oh mon Dieu, ils ont encore tué Pluton ! Espèces d’enfoirés !



Sinon des nouvelles planètes… c’est bien. Je commençais à tomber à court de noms pour mon LAN. <img data-src=" />







Tu as donc déja utilisé les 8 planètes, la lune, les 2 satellites de mars, les 67 satellites de jupiter, les ~200 satellites de saturne, les 27 satellites d uranus et les 14 satellites de neptune ?



Avec un peu de patience tu auras plein de nom de la centure d’astéroide, de la ceinture de kuiper et du nuage d’oort ^^



Je crois que ca te laisse suffisament de nom pour ton LAN <img data-src=" />



C’est une théorie qui a été développée par Richard Muller et le prix Nobel de physique Luis Alvarez pour tenter d’apporter une explication aux extinctions périodiques terrestres: Le système solaire serait en fait un système binaire et sa deuxième étoile (nommée Némésis) perturberait les astéroïdes du nuage d’Oort à intervalles réguliers.


Le simple fait qu’il soit possible de choisir zéro dans ton exemple suffit à prouver que cette probabilité n’est pas nulle.








tholien a écrit :



J’aime bien le gars qui réfute la découverte basé sur les mathématiques en disant il ya  0.007% de chance que… donc pas 0





En statistiques sur des phénomènes humains (économie, socio, santé), atteindre 5% de possibilité d’erreur c’est le Graal.



En physique des particules, on est aux alentours de 0.0001% de marge d’erreur, soit une chance sur 3.5 millions d’essais.



Donc, dans le processus scientifique de confirmation, validation et contestation, obtenir 0.007% c’est doublement intéressant.



D’un tu valides presque les calculs d’autres personnes, en tentant de les réfutés. C’est un des mécanisme de base de la Science.



De deux, tu exprimes une probabilité que rien n’est absolu (en dehors des maths), et que cette théorie a besoin d’être validée. Tout en montrant qu’on est pas loin de la réalité.



C’est le processus normal de la Science. On tâtonne, on essaye, on calcule et on se rapproche de la vérité, en réfutant les théories en place. Soit on les valide, soit on fait ce pourquoi elle sont créées, les défaire et en faire de nouvelles.



Bref, ton affirmation est un peu facile. Un peu d’épistémologie fait jamais de mal pour soi.



Fundamentals of probability: Zero-probability events



(…) This might seem counterintuitive. In everyday language, a zero-probability event is an event that never happens. However, this example illustrates that a zero-probability event can indeed happen.





http://www.statlect.com/fundamentals-of-probability/zero-probability-events



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Merci maître Yoda :)








127.0.0.1 a écrit :



Fundamentals of probability: Zero-probability events



(…) This might seem counterintuitive. In everyday language, a zero-probability event is an event that never happens. However, this example illustrates that a zero-probability event can indeed happen.





http://www.statlect.com/fundamentals-of-probability/zero-probability-events



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Ah&nbsp;mais fallait le dire plus tôt que tu voulais rentrer dans le détail <img data-src=" />



Un type d’astre = un type d’appareil différent. Pour les ordis c’est allé très vite. ;)








eliumnick a écrit :



Tu as donc déja utilisé les 8 planètes, la lune, les 2 satellites de mars, les 67 satellites de jupiter, les ~200 satellites de saturne, les 27 satellites d uranus et les 14 satellites de neptune ?



Avec un peu de patience tu auras plein de nom de la centure d’astéroide, de la ceinture de kuiper et du nuage d’oort ^^



Je crois que ca te laisse suffisament de nom pour ton LAN <img data-src=" />



Personnellement je préfère celles de Dune…

Avec mon KwizNas Haderack.









127.0.0.1 a écrit :



Usossep.



The “United States Official Solar System eighth Planet”.



(No part of this statement may be refuted by any means, including astronomics, physics, or other scientifics methods, without the prior written permission of the US Administration.)





Nyrlatotep ?&nbsp; le nom m’a tout de suite fait penser à ça ^^



Je vous dis pas les dégâts que ça va causer à l’astrologie. Tous les fondements de l’astrologie qui vont tomber par terre (bon d ‘accord, de toute façon…). Heureusement, le Gorafi s’y était préparé en introduisant avec bonheur le signe du Furet dans le zodiaque.








numerid a écrit :



Je vous dis pas les dégâts que ça va causer à l’astrologie. Tous les fondements de l’astrologie qui vont tomber par terre (bon d ‘accord, de toute façon…). Heureusement, le Gorafi s’y était préparé en introduisant avec bonheur le signe du Furet dans le zodiaque.



Non, sans y croire j’ai assimilé le concept de l’astrologie (la vraie, pas les signes du zodiaque).

Du coup, cette planète étant tellement éloignée et ayant une révolution si lente, elle n’a aucune incidence zodiacale. Alors que Pluton, planète ou non, restera dans l’astrologie.



-&gt; le soleil est le corps céleste le + influent (les signes mensuels) avec la lune (les décans).

-&gt; L’astrologie ajoute planète par planète une influence de + en + diffuse, et générationnelle pour les révolutions les plus lentes.