Oculus VR : ouverture d'un centre de recherche et soucis judiciaires pour son fondateur

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Economie 2 min
Oculus VR : ouverture d'un centre de recherche et soucis judiciaires pour son fondateur

L'actualité est chargée ces derniers jours pour Oculus VR. La filiale de Facebook vient en effet d'ouvrir de nouveaux bureaux aux États-Unis, tandis que son fondateur devra se présenter devant les tribunaux, accusé par son ancien employeur d'avoir utilisé ses technologies dans le Rift.

Le tarif élevé de l'Oculus Rift (environ 700 euros en France) a peut-être refroidi les joueurs, mais pas les investissements de Facebook dans sa dernière pépite. Oculus VR vient en effet d'ouvrir de nouveaux locaux à Pittsburgh, aux États-Unis. Ceux-ci abriteront les équipes d'Oculus Research, une branche de l'entreprise entièrement consacrée à la recherche et au développement.

La « vision par ordinateur » au cœur des préoccupations d'Oculus VR

Si l'on se fie aux diverses offres d'emploi publiées par Facebook au sujet de cette entité, les travaux autour de la « vision par ordinateur » semblent être au centre des projets de l'entreprise. Elle est en quête de deux chercheurs, dont un post doctorant, dont l'objectif sera entre autres choses de « développer de nouvelles technologies liées à la reconstruction d'images en 3D, au tracking, à la détection et à la stéréo photométrique », ou encore « d'effectuer des recherches à la pointe pour faire avancer la compréhension du comportement humain ». Un programme aussi vague qu'intéressant.

Facebook ne compte toutefois pas dilapider son énorme budget R&D (équivalent à 30 % de son chiffre d'affaires environ) pour des idées qui n'auront qu'un intérêt académique. Dans ses offres, la firme de Marc Zuckerberg précise que les chercheurs contribueront à des projets qui « pourront être appliqués au développement de produits Oculus ». Les premiers fruits issus de ces laboratoires ne devraient dans tous les cas pas mûrir avant de longues années. 

Palmer Luckey face à la justice

Parallèlement à cette nouvelle, Reuters signale que Palmer Luckey, l'un des co-fondateurs d'Oculus VR, a quelques soucis avec la justice, plus particulièrement avec Total Recall Technologies, son ancien employeur. Il y aurait travaillé de 2011 à 2012 sur un prototype de casque équipé d'un écran et la société estime qu'il a pu tirer profit des informations qu'il avait à sa disposition dans le cadre de ses travaux pour développer l'Oculus Rift.

Le problème est que Palmer Luckey était soumis à un accord de confidentialité au sujet de ces informations. Si elles ont bien été utilisées dans le cadre du développement du Rift, cela constituerait une rupture de contrat. Samedi dernier, un juge du district de San Francisco s'est penché sur l'affaire et a estimé que les poursuites autour de cette rupture de contrat pouvaient suivre leur cours, mais a refusé certains chefs d'accusations, notamment la fraude.

De son côté, Palmer Luckey considère que cette procédure n'est « qu'une tentative éhontée de récupérer une part du gâteau dans la récente acquisition d'Oculus VR par Facebook ». Le fin mot de l'histoire ne devrait pas être connu avant plusieurs mois. On rappelera qu'une autre procédure de ce type est encore en cours entre Oculus Vr et Zenimax, tous deux revendiquant la paternité des technologies employées dans le Rift. 

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