Le ministère de l'Économie vient de publier le dossier de candidature pour ouvrir des réseaux thématiques partout en France, y compris dans les zones non-labellisées. Le but : regrouper les entreprises d'un même secteur par zones, si elles sont assez nombreuses.
Après les métropoles French Tech, place aux réseaux thématiques. Le ministère de l'Économie a mis en ligne son appel à projets pour des réseaux thématiques, annoncés en juin. Les candidats ont jusqu'au 11 avril pour proposer leur candidature. Chaque réseau doit consister en « un projet focalisé sur une thématique, piloté par les entrepreneurs, et visant à accélérer la croissance internationale des startups locales du secteur ».
13 métropoles et déjà 4 réseaux thématiques en préparation
Pour rappel, la French Tech vise à promouvoir les jeunes pousses françaises, notamment à l'étranger. L'initiative est particulièrement visible lors du Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas. Débarquée à l'édition de l'an dernier, elle y a encore été remarquée ce début janvier. Elle y embarque notamment certaines start-ups dans ses bagages, pour assurer une présence massive dans le pavillon dédié aux jeunes entreprises.
Pour le moment, 13 métropoles ont été labellisées French Tech, qui seront donc rejoints par des réseaux thématiques plus larges. À l'été, quatre projets ont déjà reçu le blanc-seing de Bercy, à titre de « préfiguration ». Il s'agit d'un réseau Medtech (sur la santé) en Alsace, Culture à Avignon, Design à Saint-Etienne et un Internet des objets à Angers. Pour ce dernier, la Cité de l'objet connecté d'Angers, que nous avions visité en décembre, est évidemment au centre de l'initiative.
Des thématiques qui peuvent toucher de nombreux domaines
D'autres thématiques sont déjà envisagées, dont l'agriculture, l'éducation, la finance, le sport et le tourisme. Le but est bien de créer des écosystèmes allant dans la même direction. De plus, il est précisé qu'un « écosystème French Tech peut ainsi éventuellement couvrir plusieurs territoires institutionnels ».
La mission French Tech compte ainsi proposer une feuille de route commune à toutes les jeunes pousses d'un même domaine pour obtenir « une vision commune à l'international ». D'ailleurs, les candidats doivent « s’engager à jouer collectif avec les autres membres du réseau thématique ». À voir ce qu'il en sera dans les faits.