Texas Instruments faisait partie du lot des fournisseurs de SoC (System on a Chip) pour tablettes ARM sous Windows RT, avec Qualcomm et NVIDIA. Mais le fondeur vient de déclarer qu’il n’en sera finalement rien, à travers un changement de stratégie qui va coûter leurs postes à 1700 personnes.
Kindle Fire d'Amazon, basé sur une puce OMAP4 de Texas Instrument
Dans un communiqué publié hier soir, TI annonce vouloir réduire ses coûts. Ses investissements vont largement se concentrer dans le domaine de l’embarqué et du sans-fil. Une annonce qui aura deux conséquences principales. D’une part, 1700 employés vont être remerciés à cause de ce changement de direction. D’autre part, cela signifie un départ des marchés des smartphones et des tablettes.
Texas Instruments devait jouer un grand rôle dans les tablettes ARM sous Windows RT. Le fondeur faisait partie d’un lot de trois sociétés avec NVIDIA et Qualcomm à travailler sur des prototypes, épaulés par des constructeurs tels que HP et Samsung. On s’attendait donc à voir arriver des puces OMAP de Texas Instruments aux côtés des SnapDragon 4 et autres Tegra 3, mais la décision change radicalement la donne.
Texas Instruments espère économiser 450 millions de dollars par an via cette nouvelle stratégie. Mais il s’agit d’un aveu d’échec pour TI puisque quitter le marché des smartphones et tablettes laisse la place aux concurrents, quand bien même les puces OMAP étaient présentes dans des produits à succès tel que le Kindle Fire d’Amazon. Mais TI n’arrivait probablement plus à tenir la cadence, d’où la décision de se recentrer sur l’embarqué. On pourrait ainsi retrouver des puces OMAP dans des voitures.