[MàJ] Les doubleurs de jeux vidéo ont voté en faveur d'une grève aux États-Unis

[MàJ] Les doubleurs de jeux vidéo ont voté en faveur d’une grève aux États-Unis

Travailleurs, travailleuses, on vous exploite, on vous spolie...

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Kevin Hottot

Publié dans

Société numérique

08/10/2015 5 minutes
243

[MàJ] Les doubleurs de jeux vidéo ont voté en faveur d'une grève aux États-Unis

L'un des principaux syndicats d'acteurs des États-Unis est entré en grève la semaine dernière. Selon lui, les doubleurs dans le domaine du jeu vidéo ne sont pas reconnus à leur juste valeur par les éditeurs, qui veulent leur imposer des conditions de travail difficiles, quand il n'est pas question d'amendes infligées au bon vouloir des producteurs.

Dans la création d'un jeu vidéo, plusieurs centaines de personnes peuvent intervenir, et toutes ont un rôle relativement important, qu'il s'agisse des développeurs, des artistes, des game designers, mais aussi des acteurs qui doublent les personnages des jeux pour leur donner vie. Si l'on s'imagine que ces derniers reçoivent une rémunération à la hauteur de leur importance dans la qualité perçue d'un jeu, dans la pratique les choses semblent bien plus compliquées. 

Des conditions de travail complexes

Le syndicat américain SAG-AFTRA qui représente environ 160 000 acteurs, journalistes, chanteurs, DJ et diverses autres professions, dont les acteurs de doublage tente actuellement de renégocier les conditions de travail des acteurs de doublage dans l'industrie vidéoludique. 

Celles-ci sont assez difficiles. Will Wheaton, connu pour son rôle dans Star Trek : La Nouvelle Génération et doubleur à ses heures, explique ainsi sur son blog que les séances d'enregistrement peuvent durer 6 à 7 heures d'affilée, un temps pendant lequel sa voix est mise à rude épreuve. L'acteur décrit des séances où il doit répéter trois à quatre fois des centaines de phrases en forçant sur sa voix, ce qui l'empêche ensuite de l'utiliser correctement pendant toute une semaine. Un laps de temps pendant lequel il ne peut donc pas exercer son métier d'acteur, ni même n'importe quelle autre tâche qui lui demanderait de parler.

Les éditeurs veulent pouvoir imposer des amendes aux employés et au syndicat

Pour complexifier encore la tâche, lors des dernières négociations de branche, les éditeurs ont fait savoir qu'ils souhaitaient imposer de nouvelles conditions encore plus dures aux acteurs. Ils aimeraient par exemple avoir la possibilité de leur infliger des amendes de 2 500 dollars s'ils arrivent en retard à un enregistrement ou « si vous n'êtes pas attentifs aux services pour lesquels vous avez étés engagés ». En d'autres termes, n'importe quelle distraction peut faire l'objet d'une amende plutôt salée. À partir du moment où le producteur estime que l'acteur n'est pas attentif, la sanction peut tomber.

Autre point épineux, les éditeurs veulent pouvoir infliger des amendes comprises entre 50 000 et 100 000 dollars au syndicat si un agent n'envoie pas un acteur à certaines auditions. De plus les producteurs veulent avoir la possibilité de forcer le syndicat à révoquer la licence des agences qui ne se plient pas à leurs exigences.

Des revendications multiples

Le syndicat ne veut quant à lui pas entendre parler de ces deux clauses et souhaite tout simplement les voir disparaître des prochains accords de branche. Il insiste par contre pour que trois nouvelles clauses soient ajoutées dans les textes. 

La première concerne des bonus accordés aux acteurs de doublage en fonction des performances commerciales des jeux auxquels ils ont participé. Le syndicat veut imposer « de raisonnables bonus de performances » lorsqu'un jeu est écoulé à plus de deux millions d'exemplaires. Une prime serait accordée aux acteurs à chaque fois qu'un palier de deux millions de ventes est atteint, avec un plafond à huit millions d'unités. 

Le syndicat entend également que les producteurs payent un bonus pour les séances d'enregistrement les plus intenses, de la même façon qu'ils payent une prime pour les cascades mettant l'organisme à rude épreuve. Enfin, le SAG-AFTRA souhaite que les acteurs chargés de la capture de mouvement pour les animations des jeux soient rattachés à leur régime, ce qui n'est pas le cas actuellement. 

La menace d'une grève

Les négociations entamées en février dernier entre le syndicat et les producteurs n'ayant pour l'heure toujours pas abouti sur le moindre compromis, le SAG-AFTRA a décidé de lancer un vote parmi ses adhérents afin de déterminer si, oui ou non, la profession doit se mettre en grève. 

Ouvert depuis le 16 septembre, le scrutin sera fermé le 5 octobre prochain et dépouillé dans la foulée. Si le résultat est positif, les acteurs auront l'interdiction formelle de travailler sur le moindre jeu vidéo. S'il n'est pas encore possible de connaître l'issue du scrutin avec certitude, de nombreuses voix se sont déjà fait entendre sur le sujet : Jennifer Hale, qui donne vie à la version féminine du Commandant Shepard dans Mass Effect, ou David Hayter qui donne sa voix a Solid Snake.

Cette grève, si elle a lieu, ne devrait toutefois pas perturber outre mesure les lancements de jeux prévus pour cette fin d'année, mais les titres dont la sortie est attendue pour l'an prochain pourraient bien souffrir de quelque retard si le mouvement devait s'éterniser.

Écrit par Kevin Hottot

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Sommaire de l'article

Introduction

Des conditions de travail complexes

Les éditeurs veulent pouvoir imposer des amendes aux employés et au syndicat

Des revendications multiples

La menace d'une grève

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Commentaires (243)


C’est marrant quand de lire ça quand on a joué à MGS V. A croire que le doubleur de Venom était payé à la ligne tellement le personnage est silencieux.

 

 Bien dommage vu la qualité du doublage.


“Will Wheaton, connu pour son rôle dans the Big Bang Theory ”

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Syndicats aux U.S, ça existe?&nbsp;<img data-src=" />


Original le coup des amendes pour retard. 2500$ en plus … ils ont bien raison de faire grève.


Ah non, c’est sale là ce que tu dis <img data-src=" />


“Travailleurs, travailleuses, on vous exploite, on vous spolie…”

&nbsp;

&nbsp;On vous spoile surtout ! Les mecs ils voient la fin du jeu sans même y avoir joué &nbsp;et ce avant la sortie du dit-jeu ! C’est un scandale ! Je comprends qu’ils fassent grève…


Non seulement ça existe, mais la majorité des salariés sont syndiqués http://stats.oecd.org/Index.aspx?DataSetCode=UN_DEN&Lang=fr pas tant que ça en fait…).



Faut aussi voir que contrairement à la France, ils ne sont pas dans les rue tous les 4 matins. Mais quand ils y sont, il font mal. Les amateurs de séries se souviendront la grève des scénariste ya quelques années (j’en retiens juste une saison 2 de Heroes raccourcie et… complètement vide)


C’est pas les trucs qu’on vois dans les films à la limite de la mafia? <img data-src=" />




Will Wheaton, connu pour son rôle dans Star Trek : La Nouvelle Génération et doubleur à ses heures, explique ainsi sur son blog que les séances d’enregistrement peuvent durer 6 à 7 heures d’affilée, un temps pendant lequel sa voix est mise à rude épreuve. L’acteur décrit des séances où il doit répéter trois à quatre fois des centaines de phrases en forçant sur sa voix, ce qui l’empêche ensuite de l’utiliser correctement pendant toute une semaine. Un laps de temps pendant lequel il ne peut donc pas exercer son métier d’acteur, ni même n’importe quelle autre tâche qui lui demanderait de parler.



Sortir avec une doubleuse est plutôt un bon plan alors <img data-src=" />


Et c’est ainsi qu’un des éditeurs dit à un des doubleurs “Tu veux qu’on se tire l’oreille?”



<img data-src=" />


L’importance d’un vrai syndicat surtout dans un système capitaliste faussement libérale est énorme. J’espère que les demandes délirantes des éditeurs seront à leur juste place, dans la corbeille.


Mon dieu…. Et dire que je trouvais ce doublage très bon à l’époque…. <img data-src=" />


J’espère que le syndicat est assez fort que pour empêcher d’opérer les casseurs de grèves. Vous savez, ceux qui invoquent leur droit imaginaire à travailler pour ruiner la lutte sociale.


Les doubleurs donnent un vie à un personnage, c’est stupide de les maltraiter…



Je me souviendrai toujours du personnage de Kain dans les Soul Reaver, et ça c’est grâce à Benoit Allemane :)


Dans le domaines de la cultures, oui.<img data-src=" />


Tu confonds “ne pas pouvoir utiliser” et “ne pas pouvoir utiliser correctement”. La doubleuse ne sera pas muette pendant une semaine. Elle aura simplement une voix bizarre quand elle t’engueule ou te saoûle..


Sa voix était tellement stylée….


Avec la complicité de la population qui passe son temps à casser du sucre sur les grévistes.








ActionFighter a écrit :



Sortir avec une doubleuse est plutôt un bon plan alors <img data-src=" />









Rhooooo…..





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osef, on veut juste des sous titres en cas de vocabulaire pas courant <img data-src=" />




Le syndicat veut imposer « de raisonnables bonus de performances » lorsqu’un jeu est écoulé à plus de deux millions d’exemplaires. Une prime serait accordée aux acteurs à chaque fois qu’un palier de deux millions de ventes est atteint, avec un plafond à huit millions d’unités.



Accorder un bonus au delà de 8 millions d’unités ne serait donc “pas raisonnable”?



C’est incroyable à quel point c’est bordélique la rémunération des acteurs d’une œuvre.

Ça tiens plus de la rémunération arbitraire décidée au doigt levé que de tout autre chose.

Les paradoxes soulevés par la rémunération (en particulier ce qui touche à la propriété intellectuelle) n’ont pas fini de me surprendre..




Pour complexifier encore la tâche, lors des dernières négociations de branche, les éditeurs ont fait savoir qu’ils souhaitaient imposer de nouvelles conditions encore plus dures aux acteurs. Ils aimeraient par exemple avoir la possibilité de leur infliger des amendes de 2 500 dollars s’ils arrivent en retard à un enregistrement ou « si vous n’êtes pas attentifs aux services pour lesquels vous avez étés engagés ». En d’autres termes, n’importe quelle distraction peut faire l’objet d’une amende plutôt salée. À partir du moment où le producteur estime que l’acteur n’est pas attentif, la sanction peut tomber.



Autre point épineux, les éditeurs veulent pouvoir infliger des amendes comprises entre 50 000 et 100 000 dollars au syndicat si un agent n’envoie pas un acteur à certaines auditions. De plus les producteurs veulent avoir la possibilité de forcer le syndicat à révoquer la licence des agences qui ne se plient pas à leurs exigences.





Ils ont oubliés ces conditions aussi



Oui mais aux USA les syndicats ont un rôle un peu différent. Par exemple les conventions collectives (donc l’essentiel de la législation) ne s’appliquent qu’aux adhérents, du coup l’adhésion est obligatoire dans certaines entreprises ou certaines professions règlementées.


“Bonjour, nous aimerions dominer le monde, et vous dominer aussi.




  • Oh, bonjour, vous aimez ce que vous voulez, mais nous, on va commencer par vous faire raquer plus respectueusement, à la semaine prochaine.”







"La première concerne des bonus accordés aux acteurs de doublage en fonction des performances commerciales des jeux auxquels ils ont participé. Le syndicat veut imposer « de raisonnables bonus de performances » lorsqu'un jeu est écoulé à plus de deux millions d'exemplaires. Une prime serait accordée aux acteurs à chaque fois qu'un palier de deux millions de ventes est atteint, avec un plafond à huit millions d'unités."   



&nbsp;



 Ce genre de revendication ne sera jamais accepté par les éditeurs, tout simplement parce que ça pourrait être la porte ouverte pour que n'importe quel corps de métier de l'industrie vidéoludique demande la même chose (même s'il n'y a pas de vrai syndicat pour les développeurs/game-designers/artistes/soud designers/etc...)      



Surtout que les bonnes ventes d’un jeu pourraient ne pas être grâce à la qualité du doublage (mais tout simplement des mécaniques de jeu).

&nbsp;


Pour que les éditeurs demandent de telles clauses, il doit y avoir de sacrés abus dans le domaine, non ?








FREDOM1989 a écrit :



J’espère que le syndicat est assez fort que pour empêcher d’opérer les casseurs de grèves. Vous savez, ceux qui invoquent leur droit imaginaire à travailler pour ruiner la lutte sociale.





Pour le coup un travailleur ne peut être aussi facilement remplacé.

Casser la grève est plus dur pour un gros projet déjà en cours, ou une licence avec une voix connue (genre au milieu d’une trilogie -ME- ou adaptation de film)









CryoGen a écrit :



Ils ont oubliés ces conditions aussi





<img data-src=" /> Enorme !



Hormis les remarques sur la religion, c’est surtout le coup d’apporter son bois si tu veux avoir un peu de chaleur (et à Clermont l’hiver ça pique) qui te fait halluciner.



Et la phrase de fin “Les propriétaires reconnaissent et acceptent la générosité des nouvelles lois du travail, mais attendent du personnel un accroissement considérable du rendement en compensation de ces conditions presque utopiques.”

<img data-src=" />



Et pourtant David Hayter en a fait les frais avec sa voix gentiment remplacée pour MGS V par Konami qui l’a balayé d’un joli revers de la main.








linkin623 a écrit :



<img data-src=" /> Enorme !



Hormis les remarques sur la religion, c’est surtout le coup d’apporter son bois si tu veux avoir un peu de chaleur (et à Clermont l’hiver ça pique) qui te fait halluciner.



Et la phrase de fin “Les propriétaires reconnaissent et acceptent la générosité des nouvelles lois du travail, mais attendent du personnel un accroissement considérable du rendement en compensation de ces conditions presque utopiques.”

<img data-src=" />





T’as oublié celles la :





  1. Il est strictement interdit de parler durant les heures de bureau.



  2. Maintenant que les heures de bureau ont été énergiquement réduites, la prise de nourriture est encore autorisée entre 11h30 et midi, mais en aucun cas le travail ne devra cesser durant ce temps.









athlon64 a écrit :



T’as oublié celles la :





  1. Il est strictement interdit de parler durant les heures de bureau.



  2. Maintenant que les heures de bureau ont été énergiquement réduites, la prise de nourriture est encore autorisée entre 11h30 et midi, mais en aucun cas le travail ne devra cesser durant ce temps.





    C’est le “encore” qui fait plus flipper. Du genre “bon faut que vous mangiez à un moment, mais c’est vraiment car on est obligé de vous laisser ça”.



<img data-src=" />j’avais pas tilté.


Une des voix que je trouve stylée dernièrement, et ça n’appartient qu’à&nbsp;moi, et même si le scénario ne casse pas trois pattes, c’est celle de Bayonnetta, j’adore ce style de doublage, so British !

&nbsp;

&nbsp;Ceci dit, il est vrai que dans le domaine culturel, aux USA, lorsque gréve il y a, ça fait très mal. Ceci dit, les deux nouvelles impositions des producteurs/éditeurs sont clairement fort de café !


Casser la grève ce n’est pas seulement remplacer des grévistes c’est aussi continuer à travailler.


Il est vrai qu’une voix dans un jeux vidéo fait beaucoup pour l’identité d’un personnage : que serait Duke Nukem sans son “I have come here to kick ass and chew bubble gum”?

&nbsp;gladOS aussi doit beaucoup à sa voix son succès en tant que personnage de jeux vidéo. Idem pour Abathur!

&nbsp;&nbsp;

&nbsp;

de nombreuses voix se sont déjà fait entendre sur le sujet



&nbsp;

&nbsp;C’est que la séance d’enregistrement n’était pas encore assez longue <img data-src=" />

&nbsp;



&nbsp;

&nbsp;








gokudomatic a écrit :



Tu confonds “ne pas pouvoir utiliser” et “ne pas pouvoir utiliser correctement”. La doubleuse ne sera pas muette pendant une semaine. Elle aura simplement une voix bizarre quand elle t’engueule ou te saoûle.





Au moins, avec une voix de merde, ça rajoute un effet comique <img data-src=" />



Pas grave,les doubleurs Français de Ken le survivants sont en cours de négociation :B








Tornado_OLO a écrit :



Avec la complicité de la population qui passe son temps à casser du sucre sur les grévistes.





On a encore le droit de ne pas être d’accord avec des syndicats/grévistes ou tu considère que toute personne osant critiquer devrait être pendue en place publique?









Spidard a écrit :



Non seulement ça existe, mais la majorité des salariés sont syndiqués http://stats.oecd.org/Index.aspx?DataSetCode=UN_DEN&Lang=fr pas tant que ça en fait…).



Faut aussi voir que contrairement à la France, ils ne sont pas dans les rue tous les 4 matins. Mais quand ils y sont, il font mal. Les amateurs de séries se souviendront la grève des scénariste ya quelques années (j’en retiens juste une saison 2 de Heroes raccourcie et… complètement vide)





On fait moins grève en France qu’aux USA.

Enfin, secteur public exclus, ça va sans dire.









DHKold a écrit :



On a encore le droit de ne pas être d’accord avec des syndicats/grévistes ou tu considère que toute personne osant critiquer devrait être pendue en place publique?





Oui, tout comme il a le droit de critiquer ceux qui ne sont pas d’accord avec les syndicats/grévistes.



La liberté d’expression, ça marche dans les deux sens.



Ça n’a pas de sens de ne pas être d’accord avec des syndicats/grévistes. Ça revient au même que dire qu’on est pas d’accord avec le fait que des gens se battent pour leur acquis sociaux.



&nbsp;On peut ne pas être d’accord avec les méthodes, pas le fond. A moins d’être une sorte d’enflure qui aime voir les autres se faire tondre. <img data-src=" />








MuadJC a écrit :



“Will Wheaton, connu pour son rôle dans the Big Bang Theory ”

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Euh non, Will Wheaton c’est ST:TNG, l’enseigne Crusher. La news est corrrecte.



secteur public exclu, je sais pas si c’est toujours le cas. Y a t il une grande différence entre France et USA sur du privé uniquement ? On y fait bien plus rarement grève c’est sûr.



Merci pour la précision en tout cas :)


Au contraire, on peut ne pas être favorable à certains “acquis sociaux”, certaines revendications, etc.









ActionFighter a écrit :



La liberté d’expression, ça marche dans les deux sens.





Je suis d’accord, mais si tu lis par exemple le commentaire de Tornado_OLO, il dit clairement que si on est pas d’accord avec les syndicats, on est une “enflure”. Et encore, c’est une réaction “calme” comparée à celles des syndicalistes habituels qui iraient presque jusqu’à tabasser ceux qui ne les suivent pas.



C’est pas une question d’enflure, mais des revendications bidons causées par ces mêmes grévistes. Autant je serais pour la conservations et la préservations d’un confort raisonable du travailleur, autant je serais contre des demandes utopiste tuant carrément la profession ou bloquant totalement la mise en oeuvre d’une solution durable.








DHKold a écrit :



Je suis d’accord, mais si tu lis par exemple le commentaire de Tornado_OLO, il dit clairement que si on est pas d’accord avec les syndicats, on est une “enflure”. Et encore, c’est une réaction “calme” comparée à celles des syndicalistes habituels qui iraient presque jusqu’à tabasser ceux qui ne les suivent pas.





Tout dépend déjà de ce que l’on nomme syndicalisme déjà, parce que les syndicats de patrons, je suis rarement d’accord avec eux <img data-src=" />



Après, il n’a pas tort dans son propos de départ. Beaucoup s’acharnent à décrédibiliser le syndicalisme, notamment le patronnat (alors qu’eux-même sont organisés en syndicats), et ce n’est pas pour rien….



J’imagine que les acquis sociaux avec lesquels tu n’es pas d’accord ne te concernent pas ?








Tornado_OLO a écrit :



Ça n’a pas de sens de ne pas être d’accord avec des syndicats/grévistes





MEDEF toussa.. Encore qu’on ne les voit pas souvent faire la grève…



Pour toi tendre vers l’utopie est une aberration car j’imagine que tu est un terre à terre où le rêve n’a pas sa place. Mais ça, ça reste ta vision de la vie.

Pour moi, tendre vers l’utopie, un idéal c’est se qui peut me permettre de mieux vivre. C’est pas pour autant que vie sur un nuage, juste que le rêve, d’après moi, devrait occuper d’avantage d’importance dans la vie des gens. Ne pas se contenter de se qu’on a déjà mais chercher à avoir mieux.


A partir du moment où je les finance, prétendre que les acquis ne me concernent pas me parait un rien hypocrite.



Je ne travaille “que” depuis 5 ans, et je ne vois pas trop de quels acquis sociaux j’ai pu bénéficier jusqu’à présent.

On me sort souvent “les congés payés”, sauf que c’est juste un salaire différé, retenu une année et reversé sans intérêts la suivante. En fait, de manière générale, tous les “avantages” que j’ai, je les paie très cher. A l’inverse, les avantages que j’ai négocié moi-même (sans syndicat ni grève) avec mon employeur ne me coûtent rien.



Puis, si je prends l’exemple de mes grands-parents, ils étaient pas mal opposé aux syndicats (bien plus que moi en comparaison), et bien par exemple, ils n’ont jamais été s’inscrire au chômage lorsqu’ils étaient sans emploi.








DHKold a écrit :



A partir du moment où je les finance, prétendre que les acquis ne me concernent pas me parait un rien hypocrite.



Je ne travaille “que” depuis 5 ans, et je ne vois pas trop de quels acquis sociaux j’ai pu bénéficier jusqu’à présent.

On me sort souvent “les congés payés”, sauf que c’est juste un salaire différé, retenu une année et reversé sans intérêts la suivante. En fait, de manière générale, tous les “avantages” que j’ai, je les paie très cher. A l’inverse, les avantages que j’ai négocié moi-même (sans syndicat ni grève) avec mon employeur ne me coûtent rien.





Ta convention collective, elle a sûrement été négociée par un syndicat. Je te conseille de la lire si ce n’est pas fait, tu constateras par toi-même les acquis sociaux apportés par le syndicalisme.



Et de manière générale, je te conseille vivement de te renseigner sur l’histoire du syndicalisme et de ses apports. Car beaucoup résume le syndicat à la grève, mais le dialogue social se fait tous les jours en entreprise et dans le public.

Et bizarrement, combien d’acquis sociaux récents depuis que les français ont désertés le dialogue social ?







DHKold a écrit :



Puis, si je prends l’exemple de mes grands-parents, ils étaient pas mal opposé aux syndicats (bien plus que moi en comparaison), et bien par exemple, ils n’ont jamais été s’inscrire au chômage lorsqu’ils étaient sans emploi.





Oui, et il ne touchaient pas le chômage…..



Les 35h, la mutuelle dans les entreprises, les CE dans les grandes entreprises, les pauses, la durée minimale de coupure repas, la durée maximale de travail dans une journée, l’augmentation de la rémunération pour les heures supplémentaires, etc.

&nbsp;

Le code du travail en est rempli. Et ne me dis pas que tu n’en profites pas.


Owi ! En association avec ceux de Nicky Larson !!!!&nbsp;<img data-src=" />








ActionFighter a écrit :



Après, il n’a pas tort dans son propos de départ. Beaucoup s’acharnent à décrédibiliser le syndicalisme, notamment le patronnat (alors qu’eux-même sont organisés en syndicats), et ce n’est pas pour rien….





C’est pas comme si ça faisait plus de 2 siècles que le patronat et les états discréditent et luttent contre le syndicalisme (même histoire en Angleterre, Italie, Allemagne, Espagne, etc.). (et avant ça contre toutes formes d’organisations ouvrières….)

Après plus de 2 siècles, ça laisse des traces, et le mouvement à perdu de sa superbe, mais heureusement, une bonne partie des acquis chèrement gagnés sont encore relativement préservés.



La plupart des doublages sur jeux vidéos étant de très mauvaise qualité, il s’y croient pas un peu ?



Edit: on s’en tape des syndicats








athlon64 a écrit :





Ce réglement intérieur, je l’ai vu plusieurs fois: Quasiment le même texte (je n’ai pas vérifié à la lettre près), mais pas la même année ni la même société (tantôt très connue, tantôt inconnue).



Je vois comme explications possibles:




  • Une source commune utilisée par divers patrons

  • C’est un fake



Heuuu en France peut être, pour le reste, je les trouve assez bons.


C’est toute l’industrie du jeu vidéo qui devrait se mettre en grève… Avec des employés sous payés à tous les niveaux en plus d’être surexploités, c’est un milieu franchement pourri gangréné par des leaders assoiffés de rentabilité exploitants des employés qui pour beaucoup adorent ce qu’ils font et sont près à accepter des choses scandaleuses simplement pour rester dans l’industrie.



Des amendes pour être en retard ou absent ou carrément pour un simple manque d’investissement personnel? Sérieusement? C’est tout à fait représentatif du manque de considération des leaders pour ceux qui font les produits qu’ils vendent…



Le meilleur moyen d’avoir la belle vie dans ce milieu est de devenir soi même un connard. Après j’ai pas envie de généraliser non plus, mais de ce que je peux observer ça a quand même l’air de tenir de la loterie de tomber dans un environnement sympa.








DHKold a écrit :



En fait, de manière générale, tous les “avantages” que j’ai, je les paie très cher. A l’inverse, les avantages que j’ai négocié moi-même (sans syndicat ni grève) avec mon employeur ne me coûtent rien.





Comme tu le dit, ce sont des “avantages” et non des droits.

Se battre pour des privilèges c’est une chose, mais se battre pour un droit c’en est une toute autre.. (et ça va souvent à l’encontre de la première….)



Non, ils n’ont jamais touché le chômage. Ça parait si improbable que des gens, par principe idéologique, refusent des allocations qu’ils ont pourtant financé?



Sinon, je pense que les syndicats ont été utiles, il y a plus d’un siècle. Et je pense que dans une certaine mesure, ils ont encore une place. Simplement, j’estime qu’il n’appartient pas à un organisme non démocratique d’imposer à l’ensemble de la population ses idées.









Tornado_OLO a écrit :



Les 35h, la mutuelle dans les entreprises, les CE dans les grandes entreprises, les pauses, la durée minimale de coupure repas, la durée maximale de travail dans une journée, l’augmentation de la rémunération pour les heures supplémentaires, etc.

 

Le code du travail en est rempli. Et ne me dis pas que tu n’en profites pas.





J’ai un contrat de 38h.

Les seuls soins de santé que j’ai ne sont pas couvert par la mutuelle (mais par contre par la DKV négociée avec mon employeur oui).

Je ne travaille pas en pauses.

Je mange en moins de 10min, je préfère repartir plus tôt que de perdre 1h30 (temps que ‘on devrait, selon les syndicats, obligatoirement prendre) de ma journée…

Je préférerais faire 40h en 4 jours que 38h en 5…

J’ai obtenu des augmentations de 4 à 7% par ans ces 5 dernières années, sans les syndicats.



Du côté de ce que j’ai obtenu sans syndicat: voiture, carte essence, portable, abonnement internet, Assurances (groupe, DKV, pension, voyage).



Je ne nie pas non plus que les syndicats ont une utilité. Mais je pense qu’une majeure partie de la négociation doit se faire individuellement.



La situation est dure pour eux car c’est un milieu très concurrentiel où de nombreuses boites se cassent la gueule au profit de bien plus grosses qui finissent presque toujours par les bouffer.

&nbsp;

&nbsp;Les hauts placés mettent la pression à tout le monde pour voir leur boite rester debout.

&nbsp;

&nbsp;Malheureusement ça se ressent surtout chez les “petits” postes “facilement remplaçables”….


pffff … une grève ? et alors …https://www.youtube.com/watch?v=79tU4KVhhLM








DHKold a écrit :



Non, ils n’ont jamais touché le chômage. Ça parait si improbable que des gens, par principe idéologique, refusent des allocations qu’ils ont pourtant financé?





L’époque n’a surtout rien à voir. C’était le plein emploi à l’époque. Aujourd’hui, on a le chômage structurel.



Tu serais prêt, toi, à ne pas t’inscrire à PE si tu es au chômage et que tu as le droit à une allocation ?







DHKold a écrit :



Sinon, je pense que les syndicats ont été utiles, il y a plus d’un siècle. Et je pense que dans une certaine mesure, ils ont encore une place. Simplement, j’estime qu’il n’appartient pas à un organisme non démocratique d’imposer à l’ensemble de la population ses idées.





Non démocratique ?



Heuu, le syndicalisme s’inscrit au contraire pleinement dans la démocratie, à savoir le droit de réunion, et de revendication. De plus, il est totalement incorrect de parler d’ensemble de la population, la plupart des acquis syndicaux d’aujourd’hui se font par branche professionnelle.



En fait, tu m’as surtout l’air d’avoir une dent contre les syndicats du public….







DHKold a écrit :



J’ai un contrat de 38h.

Les seuls soins de santé que j’ai ne sont pas couvert par la mutuelle (mais par contre par la DKV négociée avec mon employeur oui).

Je ne travaille pas en pauses.

Je mange en moins de 10min, je préfère repartir plus tôt que de perdre 1h30 (temps que ‘on devrait, selon les syndicats, obligatoirement prendre) de ma journée…

Je préférerais faire 40h en 4 jours que 38h en 5…

J’ai obtenu des augmentations de 4 à 7% par ans ces 5 dernières années, sans les syndicats.



Du côté de ce que j’ai obtenu sans syndicat: voiture, carte essence, portable, abonnement internet, Assurances (groupe, DKV, pension, voyage).



Je ne nie pas non plus que les syndicats ont une utilité. Mais je pense qu’une majeure partie de la négociation doit se faire individuellement.





Si tu a envie d’être corvéable, de bouffer avec un lance-pierre, de ne pas faire de pause, libre à toi. Mais t’es en train de reprocher aux syndicats exactement ce que tu fais, vouloir leur imposer de ne pas revendiquer des droits qui ne te concernent pas.







maestro321 a écrit :



C’est pas comme si ça faisait plus de 2 siècles que le patronat et les états discréditent et luttent contre le syndicalisme (même histoire en Angleterre, Italie, Allemagne, Espagne, etc.). (et avant ça contre toutes formes d’organisations ouvrières….)

Après plus de 2 siècles, ça laisse des traces, et le mouvement à perdu de sa superbe, mais heureusement, une bonne partie des acquis chèrement gagnés sont encore relativement préservés.





C’est clair….



Heureusement que le syndicalisme existe, je n’ai personnellement pas très envie de travailler comme un ouvrier philippin….



Tu ne travailles pas en pause? Tu veux dire que tes pauses sont gasp des pauses?

&nbsp;

&nbsp;Bon plus sérieusement, oui, tu listes des choses qui te concernent toi. Le coup de préférer 40h en 4 jours plutot que 38 en 5 je ne le comprends pas, pourquoi pas 38h en 4 jours? Pourquoi vouloir faire encore plus en moins de temps? Quand à l’augmentation, encore heureux, c’est au salarié de la négocier, pas au syndic.








Séphi a écrit :



Heuuu en France peut être, pour le reste, je les trouve assez bons.



Même en France. Il n’y a que les talibans du doublage qui peuvent râler après le résultat général (doit y avoir des exceptions).



Très souvent connaitre une VO déprécie la VF ensuite. Si les doublage de manga sont généralement une horreur, ici on parle des JV et je n’ai pas de mauvais doublage en tête. ME était très bon là-dessus.



Et la qualité d’un travail n’a pas à influer sur les conditions de ce travail.









DHKold a écrit :



Je ne nie pas non plus que les syndicats ont une utilité. Mais je pense qu’une majeure partie de la négociation doit se faire individuellement.





&nbsp;

Combien de temps que tu bosses ? 5 ans ?

&nbsp;

La réalité de la négociation individuelle c’est ça :

patron “ce sera comme ça”

employé ou futur employé : “je ne suis pas d’accord”

patron : “la porte est là bas”

et tu peux être bon dans ton boulot il y aura toujours quelqu’un qui sera prêt à prendre ta place dans un contexte de chômage fort.



Ton message c’est “moi moi moi”, moi je fais comme ceci, comme cela donc les autres n’ont qu’à faire pareil dans le fond.&nbsp;

C’est pas un reproche hein ! Il est logique, normal et sain de s’occuper de soi pour son propre intérêt.

Et il est logique,normal et sain que des personnes se regroupent pour leur propre intérêt pour augmenter leur chance de réussite.

&nbsp;Et bizarrement c’est quoi le syndicalisme ?

&nbsp;

Enfin bon les anti-syndicalistes c’est les 1er à aller voir un syndicat quand niveau boulot ça chauffe, je l’ai vu plus d’une fois :)









Mithrill a écrit :



Je suis ravie de trouver quelqu’un dans mon cas, et ayant déjà été au

chômage peu de temps également, par principe je ne m’y suis pas

inscrite… quand je vois le nombre de français abuser du système

aujourd’hui cela m’écœure et j’ai de solides principes qui font que je

m’en suis toujours très bien sortie avec dignité.





On verra où tu mets tes principes le jour où t’auras un appart à payer, un frigo à remplir, etc…



Faudrait pas oublier que la situation de l’emploi dans le secteur informatique est loin d’être généralisable à l’ensemble de la population.



Et je ne vois pas en quoi le fait que certains abusent du système est un argument. Certains abusent du droit du travail, de la Sécu, du droit fiscal, etc… dans tout système, il y a et aura toujours des fraudeurs.









ActionFighter a écrit :



En fait, tu m’as surtout l’air d’avoir une dent contre les syndicats du public….





Les syndicats du public ils ont bon dos :)

&nbsp;



&nbsp;

qui travaille le plus le dimanche ?

&nbsp;

des fonctionnaires (hôpitaux, police, service d’urgence)

&nbsp;

et dans ces mêmes branches pareil on ne fait pas gréve, ou quand on la fait on bosse quand même…

&nbsp;

perso je suis dans le public. en 20 ans j’ai du faire gréve 1 journée… (et encore je crois avoir pris une journée de congé)

&nbsp;

dingue ce qu’on fait gréve :)

&nbsp;

&nbsp;



Pas faux, je n’ai que peu d’exemples de mauvais doublages en VF de toute manière (MGS 1 <img data-src=" /> )








ActionFighter a écrit :



Et je ne vois pas en quoi le fait que certains abusent du système est un argument. Certains abusent&nbsp;&nbsp; de la Sécu dans tout système, il y a et aura toujours des fraudeurs.







&nbsp;les plus gros fraudeurs de la sécu c’est des corps de métiers de santé en libéral, ça aussi faut le dire.

&nbsp;

j’ai eu un dentiste comme ça, il te faisait une radio et comptait à la sécu un panoramique complet de la machoire.









Mithrill a écrit :



par principe je ne m’y suis pas

inscrite… quand je vois le nombre de français abuser du système

aujourd’hui cela m’écœure et j’ai de solides principes qui font que je

m’en suis toujours très bien sortie avec dignité.



Par principe, pourquoi pas…

Mais la dignité n’a rien à voir avec les allocs. Quand on cotise, il est normal de les toucher.



C’est comme payer une mutuelle mais refuser de se faire rembourser les soins: c’est pourtant à ça que ça sert!

La dignité n’a rien à voir avec la mutualisation. J’ai aussi été au chômage. Les allocations m’ont permis de la garder, ma dignité, en ne retournant pas chez papa-maman. Depuis que j’ai repris le boulot, je ne me plains pas de mes cotisations: qu’elles servent comme elles m’ont servies et comme elles peuvent servir ensuite.



En revanche s’il y a des abus, les gens ont trop tendance à généraliser “Si c’est possible de profiter, alors c’est forcément tous des profiteurs”. Non.

Que ta vision négative des cotisations chômage ne biaisent pas ta vision de la réalité.









Paladin_Fr a écrit :



Les syndicats du public ils ont bon dos :)

  

qui travaille le plus le dimanche ?

 

des fonctionnaires (hôpitaux, police, service d’urgence)

 

et dans ces mêmes branches pareil on ne fait pas gréve, ou quand on la fait on bosse quand même…

 

perso je suis dans le public. en 20 ans j’ai du faire gréve 1 journée… (et encore je crois avoir pris une journée de congé)

 

dingue ce qu’on fait gréve :)





<img data-src=" />



Je bosse dans une administration publique, et c’est pareil. Quand je bossais à la Poste, c’était pareil. Très peu de grève, et quand il y en avait, c’était très peu suivi.



Et aujourd’hui à La Poste, je ne compte plus mes anciens collègues en burn-out…. les mêmes qui critiquaient les syndicats à l’époque…







Paladin_Fr a écrit :



les plus gros fraudeurs de la sécu c’est des corps de métiers de santé en libéral, ça aussi faut le dire.



j’ai eu un dentiste comme ça, il te faisait une radio et comptait à la sécu un panoramique complet de la machoire.





Ben re-<img data-src=" />







Mithrill a écrit :



Je suis dans ce cas depuis plus de 12 ans et je n’ai jamais eu de soucis avec ça, cela s’appelle savoir gérer sa vie.





T’ira dire ça à quelqu’un qui a des gosses à nourrir, très peu de diplôme, et peu de chances de retrouver un emploi dans sa branche…







Mithrill a écrit :



Tu ne comprend pas l’argument de l’abus du système car tu n’a tout simplement pas les même principes que moi,





Un vrai argument, ça ne marche pas en fonction des principes. Ça marche dans tous les cas, sinon, ce n’est pas un argument, mais un avis subjectif.







Mithrill a écrit :



c’est un choix qui peux se révéler pénible mais qui en fin de compte m’apporte tranquillité de l’âme et satisfaction. Je suis comme ça, c’est tout. (et probablement rares sont comme moi en France je pense).





Pour moi, c’est surtout un choix idiot. Tu cotises pour rien.



“moi pierre j’ai toujours été satisfaite de mes médicaments, je ne me les suis jamais fait remboursé”

&nbsp;



&nbsp;<img data-src=" />








Mithrill a écrit :



Je suis dans ce cas depuis plus de 12 ans et je n’ai jamais eu de soucis avec ça, cela s’appelle savoir gérer sa vie.





&nbsp;

On en reparlera si un jour tu tombes malade ou que tu as un accident et qu’après un long arrêt maladie tu te retrouves au chômage (car oui ça arrive).

&nbsp;Je te le souhaite pas hein, mais ce genre de chose est très courante.



Plein emploi ou pas, ils ont refusé des allocations auxquelles ils avaient droit par principe. Je ferais pareil. D’ailleurs, je mets suffisamment de côté justement pour de telles situations.



Donc, quand un syndicat m’empêche d’utiliser la voie publique, ou fait pression sur les politiques (élus eux) en utilisant la violence physique et verbale, c’est démocratique? Bah alors, les milices armées, juntes et autres sont démocratiques…



Qu’ils se rassemblent, discutent, manifestent et envoient fassent part de leurs idées temps qu’ils veulent, là je suis 100% favorable. Mais dès le moment où ils empiètent sur la liberté d’une seule autre personne, je m’insurge.



Être corvéable, non. Mais quel rapport avec les syndicats? Il n’y a presque aucun des acquis qu’il m’eu été impossible de négocier personnellement, probablement avec de meilleurs conditions, comme le montre bien les avantages que j’ai négocié.



Je ne veux pas imposer aux syndicats de ne rien revendiquer. Idéalement, je serais pour un système libre où, si tu le souhaite, te t’affilie et tu bénéficie alors des merveilleux avantages sociaux. Et si tu ne veux pas, tu ne t’affilie pas et tu n’en bénéficie pas (bien entendu, tu ne les finance pas non plus).




on vous exploite, on vous spolie…





Et… Franchement… Voilà !




  • Ouais !!!

  • <img data-src=" />


tiens encore un truc.

&nbsp;

vous savez qui n’a pas droit au chômage ?

&nbsp;

les fonctionnaires !!!!

&nbsp;



&nbsp;“ouais mais ils peuvent pas être viré”

&nbsp;

ben si.. je vais pas exposer les cas mais ça peut arriver et pas seulement pour faute grave ou ce genre de truc.

&nbsp;

(soyons honnête c’est rare quand même…)


et pourtant ils cotisent ?








DHKold a écrit :



Plein emploi ou pas, ils ont refusé des allocations auxquelles ils avaient droit par principe. Je ferais pareil. D’ailleurs, je mets suffisamment de côté justement pour de telles situations.



Donc, quand un syndicat m’empêche d’utiliser la voie publique, ou fait pression sur les politiques (élus eux) en utilisant la violence physique et verbale, c’est démocratique? Bah alors, les milices armées, juntes et autres sont démocratiques…





Sérieux, comparer une manif et milice armée…. Va faire un tour dans une dictature, et tu me diras si tu vois des cortèges de manifestation….



En fait, tu ne sais pas ce qu’est la démocratie.







DHKold a écrit :



Qu’ils se rassemblent, discutent, manifestent et envoient fassent part de leurs idées temps qu’ils veulent, là je suis 100% favorable. Mais dès le moment où ils empiètent sur la liberté d’une seule autre personne, je m’insurge.





C’est toi qui souhaites empiéter sur leur liberté constitutionnelle de réunion et de manifestation, n’inverse pas les rôles.



Et si ces droits existent, ce n’est pas pour faire plaisir aux syndicats. Ils ont suffisamment été pourchassés à travers l’histoire, et c’est justement ce qui a débouché sur ces droits démocratiques de réunion et manifestation.







DHKold a écrit :



Être corvéable, non. Mais quel rapport avec les syndicats? Il n’y a presque aucun des acquis qu’il m’eu été impossible de négocier personnellement, probablement avec de meilleurs conditions, comme le montre bien les avantages que j’ai négocié.





Si tu crois sérieusement que tu aurais négocié tout seul ton droit du travail dans les conditions actuelles, t’es encore plus utopiste et naïf qu’un anar de base….



non en effet

&nbsp;

plus exactement l’état ne cotise pas.

&nbsp;

&nbsp;edit : enfin bon l’état ne paye pas non plus d’assurance, ça l’empêche pas d’être assuré (l’état est son propre assureur)


Des fois il faudrait penser à avoir un peu d’empathie et enlever ses œillères pour observer que tout le monde n’a pas la même situation, les mêmes contraintes, ou même juste les mêmes envies…



J’ai pu aussi me passer de chômage pendant quelques mois parce que j’ai un métier qui me permet de vivre confortablement et que j’estimai que je n’en avais pas besoin. Mais par contre je trouve ça carrément déplacé de mettre tout le monde dans le même panier parce que le mec au smic qui n’a aucun moyen d’épargner et qui est bien plus forcé de s’endetter lorsqu’il doit investir n’aura clairement pas la marge de manœuvre d’une personne qui a le luxe de se poser la question de savoir si il a besoin d’un coup de main ou pas.



Bref, les principes c’est bien beau mais c’est avant tout des choix que l’on peut se permettre ou pas. Je dirais même que l’on peut avoir des principes qu’on ne respecte pas parce que c’est trop compliqué. On fait au mieux avec ce que la vie nous réserve. M’enfin… les jugements de valeur à l’emporte pièce ça me donne la nausée…








DHKold a écrit :



Je ne nie pas non plus que les syndicats ont une utilité. Mais je pense qu’une majeure partie de la négociation doit se faire individuellement.





Ce tu tu n’as pas l’air de comprendre c’est que tu es un privilégié (tout comme moi). On peut se permettre de négocier notre salaire, primes, etc..



Mais en ce qui concerne les autres (la grosse majorité)?

Ceux qui ont des emplois peut qualifié (appelé vulgairement “sot-métiers”), instables, non-reconnus, sans débouché, au noir, etc.. qui ne peuvent pas prétendre individuellement à une mutuelle, une prime ou un tout autre avantage?

Les syndicats permettaient justement de créer un rapport de force qui n’existait pas entre employeur et employés (à l’échelle individuelle), faire la grève tout seul n’est pas très efficace..



Si tu peux te permettre de négocier (en te passant d’un syndicat) ton salaire, tes primes etc.. C’est tout simplement parce qu’il existe déjà un rapport de force suffisant (élément clef de l’entreprise?) avec ton employeur, mais croire que tout les employés bénéficient/ pourraient bénéficier du même rapport de force à l’échelle individuelle c’est bien mal connaitre le marché du travail… (d’autant plus à l’internationale)





Maintenant je vais te faire une révélation : les droits et acquis sociaux n’ont que peut d’intérêt (directe) pour les “privilégiés”.




  1. Comme ils sont “privilégiés” ils peuvent “individuellement” acquérir les mêmes avantages, et souvent plus..

  2. Ils doivent rogner sur une partie de leurs avantages (salaire durement négocié par exemple) pour payer les acquis sociaux des autres.

    Le monde est vraiment trop injuste.<img data-src=" />



Pour les fonctionnaires ne sait pas, mais les contractuels embaucher par l’État, ils cotisent ou c’est l’état qui prend à sa charge après la fin du contrat, dépend des administration de tutelles.


Tiens au fait les syndicats c’est aussi les comité hygiène et sécurité du travail.

&nbsp;

Un truc qui sert certainement pas à grand chose lol :)








Ami-Kuns a écrit :



Pour les fonctionnaires ne sait pas, mais les contractuels embaucher par l’État, ils cotisent ou c’est l’état qui prend à sa charge après la fin du contrat, dépend des administration de tutelles.





Les contractuels j’avoue ne pas bien connaitre, pas du tout même (on peut pas tout savoir :) ).Ça marche surement comme tu le dis vu que c’est des contrats de droit privé.









Gritou a écrit :



Tu ne travailles pas en pause? Tu veux dire que tes pauses sont gasp des pauses?

 

 Bon plus sérieusement, oui, tu listes des choses qui te concernent toi. Le coup de préférer 40h en 4 jours plutot que 38 en 5 je ne le comprends pas, pourquoi pas 38h en 4 jours? Pourquoi vouloir faire encore plus en moins de temps? Quand à l’augmentation, encore heureux, c’est au salarié de la négocier, pas au syndic.





Hum, si je veux arrêter de travailler 30min, alors je restes 30min plus tard. Au final je travailles 7h36 par jour.



Je dis 40h en 4 jours pour montrer que je serais prêt à bosser un peu plus en contre-partie d’une plus grande flexibilité. Il faut bien voir aussi qu’être absent un jour est un inconvénient pour mon employeur, puisque ça voudrait dire que si un problème survient ce jour là dans mon “domaine”, ça retarde la résolution.



Niveau augmentation, en Belgique on a une “indexation automatique”, et il n’est/était (pour l’instant c’est gelé) pas rare que vienne s’y ajouter une augmentation générale négociée par les syndicats.







Paladin_Fr a écrit :



La réalité de la négociation individuelle c’est ça :

patron “ce sera comme ça”

employé ou futur employé : “je ne suis pas d’accord”

patron : “la porte est là bas”

et tu peux être bon dans ton boulot il y aura toujours quelqu’un qui sera prêt à prendre ta place dans un contexte de chômage fort.



Ton message c’est “moi moi moi”, moi je fais comme ceci, comme cela donc les autres n’ont qu’à faire pareil dans le fond. 

C’est pas un reproche hein ! Il est logique, normal et sain de s’occuper de soi pour son propre intérêt.

Et il est logique,normal et sain que des personnes se regroupent pour leur propre intérêt pour augmenter leur chance de réussite.

 Et bizarrement c’est quoi le syndicalisme ?

 

Enfin bon les anti-syndicalistes c’est les 1er à aller voir un syndicat quand niveau boulot ça chauffe, je l’ai vu plus d’une fois :)





Chez moi les négociations c’est:

Employeur: On vous propose ça

Salarié: Je veux aussi X, Y, Z

Employeur: D’accord pour X et Z/4, pas Y

Salarié: Si pas Y, alors X et Z/2



Et si on me dit “la porte est là”, je réponds “OK, je vais aller voir en face, bonne chance pour la suite des projets A, B et C…”.



Engager quelqu’un pour me remplacer, il leur faudra une bonne année rien que pour le former, et ma participation pour la dite formation…



Et non, je ne vais pas aller voir les syndicats. Je me suis toujours pris en charge moi-même, on m’a toujours habitué à être responsable de mes choix et j’ai toujours détesté devoir faire appel à qui que ce soit. Tu peux bien avoir vu d’autres renier leurs propos, ça n’implique pas que je soit prêt à renier mes idéaux.









DHKold a écrit :



Chez moi les négociations c’est:

Employeur: On vous propose ça

Salarié: Je veux aussi X, Y, Z

Employeur: D’accord pour X et Z/4, pas Y

Salarié: Si pas Y, alors X et Z/2



Et si on me dit “la porte est là”, je réponds “OK, je vais aller voir en face, bonne chance pour la suite des projets A, B et C…”.



Engager quelqu’un pour me remplacer, il leur faudra une bonne année rien que pour le former, et ma participation pour la dite formation…



Et non, je ne vais pas aller voir les syndicats. Je me suis toujours pris en charge moi-même, on m’a toujours habitué à être responsable de mes choix et j’ai toujours détesté devoir faire appel à qui que ce soit. Tu peux bien avoir vu d’autres renier leurs propos, ça n’implique pas que je soit prêt à renier mes idéaux.





Ok, donc tu fais de la rétention d’information.



Mais ça marche dans ton cas, par contre, je vois mal un balayeur venir dire “bonne chance pour nettoyer les trottoirs” pour négocier quoi que ce sit, sachant qu’il y a sûrement quelques centaines voire milliers de personnes susceptibles de prendre sa place et d’être opérationnel dans la journée.









Mithrill a écrit :



Tu ne comprend pas l’argument de l’abus du système car tu n’a tout simplement pas les même principes que moi, c’est un choix qui peux se révéler pénible mais qui en fin de compte m’apporte tranquillité de l’âme et satisfaction. Je suis comme ça, c’est tout. (et probablement rares sont comme moi en France je pense).





Tant que l’illusion est de qualité, l’âme est tranquille et satisfaite.<img data-src=" />









DHKold a écrit :



Chez moi les négociations c’est:

Employeur: On vous propose ça

Salarié: Je veux aussi X, Y, Z

Employeur: D’accord pour X et Z/4, pas Y

Salarié: Si pas Y, alors X et Z/2



Et si on me dit “la porte est là”, je réponds “OK, je vais aller voir en face, bonne chance pour la suite des projets A, B et C…”.



Engager quelqu’un pour me remplacer, il leur faudra une bonne année rien que pour le former, et ma participation pour la dite formation…





&nbsp; Ça ne marche que parce que dans ta branche le taux de chômage est pas trop fort, ça n’a rien à voir avec ta valeur individuelle. Quand il y 10 gars qui attendent derrière la porte la négo c’est pas la même chose.

&nbsp;

Tu serais soudeur tu pourrais négocier pareil (il y a pénurie de soudeur, ou du moins il y a eu)









ActionFighter a écrit :



Ok, donc tu fais de la rétention d’information.





C’est une bonne technique cela dit….

&nbsp; Faire un programme intenable pas documenté par exemple c’est une manière de faire.

&nbsp;



&nbsp;Bon moi je bosse plutôt en pensant “si demain je décède faut qu’on puisse bosser derrière moi” ce qui déprimant et idiot finalement :)









Paladin_Fr a écrit :



C’est une bonne technique cela dit….

  Faire un programme intenable pas documenté par exemple c’est une manière de faire.



 Bon moi je bosse plutôt en pensant “si demain je décède faut qu’on puisse bosser derrière moi” ce qui déprimant et idiot finalement :)





Je déteste les gens qui font de la rétention <img data-src=" />



C’est juste ce qu’il y a de pire en entreprise, et personnellement, si un jour, j’ai un employé qui s’y risque, je le pourrirai sans hésiter.



J’ai repris plusieurs projets de la part d’une SSII qui étaient comme ça, avec une doc ultra minimaliste, et des consultants qui ne voulait pas trop expliquer pour rester indispensables et ne pas perdre le marché. Et c’était juste la grosse plaie de devoir prendre des semaines à étudier un code que j’aurais pu appréhender en quelques jours avec une doc digne de ce nom…



A partir du moment ou un groupe de personne empêche d’autres personnes de circuler librement, j’estime que c’est un grave problème d’atteinte aux libertés.

A partir du moment ou la politique est imposée par un groupe non-élu de personnes, j’estime que c’est un grave délit de démocratie.



Je n’ai jamais râlé contre une manifestation ou une grève qui respecte ces deux principes. Mais quand les syndicats bloquent les routes, les entrées des villes, ou vont foutre le * chez des commerçants (parce qu’ils ont osé ouvrir un jour de grève), je trouve cela honteux.



Le fait qu’il existe pire ailleurs n’autorise pas les dérives ici.



Et encore une fois, je n’ai pas demander à empêcher les manifestations, encore moins les rassemblements, c’est toi qui m’attribue ces propos.



Enfin, oui, je suis persuadé que j’aurais pu négocier la plupart des ces acquis personnellement. D’ailleurs, pour pas mal de ces acquis, j’ai négocié mieux… Prétendre que sans les syndicats je n’aurais rien, alors que clairement j’ai montré que c’est faux, c’est aussi se comporter en “anar de base”…








Paladin_Fr a écrit :



C’est une bonne technique cela dit….

&nbsp; Faire un programme intenable pas documenté par exemple c’est une manière de faire.

&nbsp;



&nbsp;Bon moi je bosse plutôt en pensant “si demain je décède faut qu’on puisse bosser derrière moi” ce qui déprimant et idiot finalement :)





Si t’es pas trop mauvais à la négoce tu peux faire croire à ton entourage que tu es indispensable afin que eux se posent tous les jours à ta place cette question.

&nbsp;

&nbsp;J’ai connu des gens dans cette catégorie. Ça marche plutôt pas mal.









DHKold a écrit :



A partir du moment ou un groupe de personne empêche d’autres personnes de circuler librement, j’estime que c’est un grave problème d’atteinte aux libertés.

A partir du moment ou la politique est imposée par un groupe non-élu de personnes, j’estime que c’est un grave délit de démocratie.





Les représentants syndicalistes sont élus.







DHKold a écrit :



Je n’ai jamais râlé contre une manifestation ou une grève qui respecte ces deux principes. Mais quand les syndicats bloquent les routes, les entrées des villes, ou vont foutre le * chez des commerçants (parce qu’ils ont osé ouvrir un jour de grève), je trouve cela honteux.





Une manif, ça se fait dans la rue, sinon, ça n’a aucun intérêt. Donc ça bloque, et pourtant, tu peux déposer une autorisation en préfecture, donc c’est constitutionnel.



Alors, je ne dis pas qu’il faut casser des vitrines, mais plus le blocage est gros, plus les conditions de négociations sont meilleures pour les manifestants.







DHKold a écrit :



Le fait qu’il existe pire ailleurs n’autorise pas les dérives ici.





Tout comme le fait que si toi, tu arrives à négocier mieux que les syndicats, ça ne veut pas dire que tout le monde le peut.







DHKold a écrit :



Et encore une fois, je n’ai pas demander à empêcher les manifestations, encore moins les rassemblements, c’est toi qui m’attribue ces propos.





Tu les qualifient de non démocratiques, ça revient au même.







DHKold a écrit :



Enfin, oui, je suis persuadé que j’aurais pu négocier la plupart des ces acquis personnellement. D’ailleurs, pour pas mal de ces acquis, j’ai négocié mieux… Prétendre que sans les syndicats je n’aurais rien, alors que clairement j’ai montré que c’est faux, c’est aussi se comporter en “anar de base”…





<img data-src=" />



N’oublies pas que si tu as pu négocier ce que tu as négocié, c’est parce que d’autres se sont organisés auparavant pour négocier les moyens que toi tu tiens pour acquis, et qui te permettent aujourd’hui de pouvoir négocier tout seul.









Séphi a écrit :



Si t’es pas trop mauvais à la négoce tu peux faire croire à ton entourage que tu es indispensable afin que eux se posent tous les jours à ta place cette question.

&nbsp;

&nbsp;J’ai connu des gens dans cette catégorie. Ça marche plutôt pas mal.





Perso je suis plutôt dans la catégorie “agence tout risque” :)

&nbsp; Je suis le dernier recours, on fait appel à moi quand on veut être sur que ça fonctionne lol :)



Nullement, tout ce que je fais est documenté et un minimum commenté. Mais comme, globalement, je suis le seul à avoir bossé à font sur ces projets durant plusieurs années, j’en connais les mécanismes mieux que quiconque. Et il y a une grosse différence entre comprendre la doc et pouvoir rapidement identifier un problème…



Au final, ils peuvent très bien me remplacer, mais ça leur coûtera en temps et celui qu’ils engageront ne sera pas forcément moins cher que moi au final. En fait, s’ils se décident enfin à m’envoyer quelqu’un, je serai ravi de le former ^^ C’est pas le travail qui manque.


Ces amendes de 2 500 $ font suite au doubleur qui a&nbsp;fait ce magnifique cri de&nbsp;la noyade dans Sonic Boom :

&nbsp;

https://www.youtube.com/watch?v=wXMIYm3KJnU

&nbsp;

&nbsp;Et encore ils sont gentils !!


Parce que tu penses que ton cas peut s’appliquer à tout un chacun. C’est faux.

Tout le monde n’as pas les mêmes arguments (quand bien même ils en aient) face à leur employeur.

&nbsp;

Tu prône l’individualisme, l’égoïsme et la loi du plus fort. C’est tout.








MuadJC a écrit :



“Will Wheaton, connu pour son rôle dans the Big Bang Theory ”

<img data-src=" />





Voila, pour son role dans le Big Bang Theory d’ancienne start de Star Trek. La boucle est bouclée!.

&nbsp;









knos a écrit :



C’est pas les trucs qu’on vois dans les films à la limite de la mafia? <img data-src=" />





Ouais, un peu.

&nbsp;









DHKold a écrit :



Nullement, tout ce que je fais est documenté et un minimum commenté. Mais comme, globalement, je suis le seul à avoir bossé à font sur ces projets durant plusieurs années, j’en connais les mécanismes mieux que quiconque. Et il y a une grosse différence entre comprendre la doc et pouvoir rapidement identifier un problème…



Au final, ils peuvent très bien me remplacer, mais ça leur coûtera en temps et celui qu’ils engageront ne sera pas forcément moins cher que moi au final. En fait, s’ils se décident enfin à m’envoyer quelqu’un, je serai ravi de le former ^^ C’est pas le travail qui manque.





Donc tu admets que c’est ta situation professionnelle particulière qui te donne ce pouvoir de négocier sans appui syndical.









gogo77 a écrit :



C’est toute l’industrie du jeu vidéo qui devrait se mettre en grève… Avec des employés sous payés à tous les niveaux en plus d’être surexploités, c’est un milieu franchement pourri gangréné par des leaders assoiffés de rentabilité exploitants des employés qui pour beaucoup adorent ce qu’ils font et sont près à accepter des choses scandaleuses simplement pour rester dans l’industrie.



Des amendes pour être en retard ou absent ou carrément pour un simple manque d’investissement personnel? Sérieusement? C’est tout à fait représentatif du manque de considération des leaders pour ceux qui font les produits qu’ils vendent…



Le meilleur moyen d’avoir la belle vie dans ce milieu est de devenir soi même un connard. Après j’ai pas envie de généraliser non plus, mais de ce que je peux observer ça a quand même l’air de tenir de la loterie de tomber dans un environnement sympa.





Je te rassure, c’est aussi vrai dans certaines branches de l’informatique (la partie en gras). <img data-src=" />

&nbsp;

Bien sûr, dans l’absolu “ils n’avaient qu’à pas accepter”… Mais hélas, on peut être extrêmement compétent dans un domaine technique et ne pas avoir la lucidité nécessaire pour repérer l’arnaque derrière la façade (que ce soit par simple confiance en “la nature humaine” ou le manque d’expérience pour repérer les signes de l’escroquerie). (Indice : quand une entreprise vante l’humanisme de son management, méfiez-vous, c’est souvent ceux qui s’y connaissent le moins qui en parlent le plus).

&nbsp;

Et après, il est difficile de s’en sortir, notamment quand les pratiques managériales te contraignent à un rythme de travail et des assignations de poste qui…

&nbsp;1) T’empêchent de réellement progresser (trop fort écart entre ton expertise actuelle et le niveau nécessaire pour la mission, ou manque de ressources, ou les deux), en te plaçant en situation d’échec inévitable (bonus pour le patron: tu réussis = marges de ouf, tu te plantes = raison officielle de ne pas t’augmenter ou te filer des trucs encore plus pourris) ;

&nbsp;2) T’obligent à choisir entre vie de famille, vie sociale et chercher activement un autre taff, vu qu’il ne te reste que quelques heures le soir pour vivre.

&nbsp;

Il s’agit de pratiques détestables mais qui permettent néanmoins à l’entreprise d’avancer, d’une certaine manière, et sont ainsi pratiquées un peu partout…



&nbsp;Cela dit, je connais des personnes à qui ça convient, tant qu’elles peuvent effectivement de temps en temps bosser sur un projet qui les intéresse. Du couple reste du temps travail = contrainte alimentaire (avec la motiv qui va avec), c’est vraiment du potentiel gâché pour tout le monde àma.





CryoGen a écrit :



Ils ont oubliés ces conditions aussi





La vache, je tombe de haut, on part de teeeeellement loin en en fait. Perso mon passage préféré, c’est vraiment la conclusion :

&nbsp;

“Les propriétaires reconnaissent et acceptent la générosité des nouvelles

lois du travail, mais attendent du personnel un accroissement considérable du rendement en compensation de ces conditions presque utopiques.” <img data-src=" />

&nbsp;

“Allez les pignoufs, on est vraiment trop gentils avec vous, alors z’avez intérêt à bouger vos culs à fond pour nous ramener les thunes (en plus comme ça vous économiserez sur votre bois de chauffage)”…

&nbsp;

<img data-src=" />









DHKold a écrit :



Hum, si je veux arrêter de travailler 30min, alors je restes 30min plus tard. Au final je travailles 7h36 par jour.



Je dis 40h en 4 jours pour montrer que je serais prêt à bosser un peu plus en contre-partie d’une plus grande flexibilité. Il faut bien voir aussi qu’être absent un jour est un inconvénient pour mon employeur, puisque ça voudrait dire que si un problème survient ce jour là dans mon “domaine”, ça retarde la résolution.



Niveau augmentation, en Belgique on a une “indexation automatique”, et il n’est/était (pour l’instant c’est gelé) pas rare que vienne s’y ajouter une augmentation générale négociée par les syndicats.





&nbsp;Oui alors, si ta pause tu dois la rattraper, au final t’as rien négocier du tout, tu te fais meme plutot avoir.

&nbsp;

&nbsp;Ben écoute, je suis tout à fait d’accord sur l’idée que si t’es pas là pour fixer le problème le problème reste. Cela montre juste que tu es de base dans une position de force dans la négociation, chose que tu ne mentionais pas jusqu’à présent dans ta faciliter à négocier mieux qu’avec un syndic. Derrière j’ai envie de te dire, tu pourrais tout à fait le faire, mais tu perdrais d’un coup tout poids dans la balance car ta boite en viendrait très vite à trouver quelqu’un pour te remplacer pour les jours où t’es pas là, voir te remplacer tout court. Alors que quelqu’un avec une plus faible importance peut tout à fait réussir à négocier un 4 jours par semaine.

&nbsp;

&nbsp;Donc tu gagnes un ptit peu plus mais de base un employé aurait donc eu une augmentation annuelle, ce qui change vachement la façon dont tu présentais les faits car entre “Je me négocie une augmentation tous les ans” et “J’ai droit de base à une augmentation tous les ans mais j’arrive à avoir un peu plus” y a une sacré différence, vu que tu change l’echelle de valeur.









DHKold a écrit :



A partir du moment ou un groupe de personne empêche d’autres personnes de circuler librement, j’estime que c’est un grave problème d’atteinte aux libertés.



Va dire ça aux supporter de foot qui bloquent la ligne de tram à Bordeaux les soirs de grand match..

Ou aux bobos qui font des marathons et bloquent la moitié du centre ville pendant toute une journée.

J’espère un jour voir passer un journaliste micro-trottoir pour lui glisser “Je suis pris en otage !!”







DHKold a écrit :



A partir du moment ou la politique est imposée par un groupe non-élu de personnes, j’estime que c’est un grave délit de démocratie.



Va dire ça aux milliers de lobbyistes (pouvoir organisé de haut en bas) de Bruxelles. (et eux interviennent quotidiennement et au plus haut niveau).

De plus les syndicats (pouvoir organisé de bas en haut) n’imposent pas de politique à proprement parlé, sans quoi l’on verrait rapidement la population descendre à son tour pour se plaindre de la politique imposée par les syndicats..







DHKold a écrit :



Je n’ai jamais râlé contre une manifestation ou une grève qui respecte ces deux principes. Mais quand les syndicats bloquent les routes, les entrées des villes, ou vont foutre le * chez des commerçants (parce qu’ils ont osé ouvrir un jour de grève), je trouve cela honteux.





Et pourtant la grève est un moyen de lutte, et un moyen de lutte qui ne porte pas atteinte aux libertés (même temporairement) je n’en connais pas (qui fonctionne).







DHKold a écrit :



Enfin, oui, je suis persuadé que j’aurais pu négocier la plupart des ces acquis personnellement. D’ailleurs, pour pas mal de ces acquis, j’ai négocié mieux… Prétendre que sans les syndicats je n’aurais rien, alors que clairement j’ai montré que c’est faux, c’est aussi se comporter en “anar de base”…





cf post #85



Hum, le seul moment où on m’a demandé de voter, c’est pour les représentant syndicaux au niveau entreprise. Sauf que je peux pas voter pour “ne pas avoir de syndicat”. Encore moins pour influencer ce qui se passer au niveau des manifestations nationales.



Et on peut manifester dans la rue sans placer des barrages sur les autoroutes.

Je les qualifie de non-démocratique, parce qu’ils se servent du chantage pour dicter les choix politiques. Le jour où ils se présenteront aux élections, formeront un gouvernement et siégeront aux organes décisionnels, je me plierai à leurs choix.


Effectivement on le retrouve sous d’autres entreprise ou à d’autres dates. A moins de trouver une image dudit règlement, j’avoue que c’est trouble.








Jonathan Livingston a écrit :



Oui mais aux USA les syndicats ont un rôle un peu différent. Par exemple les conventions collectives (donc l’essentiel de la législation) ne s’appliquent qu’aux adhérents, du coup l’adhésion est obligatoire dans certaines entreprises ou certaines professions règlementées.





Voila, en fait dans certaines banches, si tu n’adhère pas au syndicat, tu bosses pas. Quand tu adhères, tu es a la merci des boss du syndicat et de ceux qui ont un rang supérieur. En fait c’est comme une SS2I pour les informaticiens. <img data-src=" />

&nbsp;









linkin623 a écrit :



Effectivement on le retrouve sous d’autres entreprise ou à d’autres dates. A moins de trouver une image dudit règlement, j’avoue que c’est trouble.





Fake peut être, enfin bon suffit de lire germinal perso ça me suffit.

&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;edit&nbsp; : et le lire une fois ça m’a suffit aussi lol









DHKold a écrit :



A partir du moment ou un groupe de personne empêche d’autres personnes de circuler librement, j’estime que c’est un grave problème d’atteinte aux libertés.





Il y a donc de grave problème d’atteinte aux libertés les soirs de match, lors de la fête de la musique, lors de ce fameux salon nautique de La Rochelle où tout un quartier est vérouillé, etc…

&nbsp;



&nbsp;Tu sembles résumer la liberté à un monde où on ne peut plus rien faire, c’est surprenant.









DHKold a écrit :



Hum, le seul moment où on m’a demandé de voter, c’est pour les représentant syndicaux au niveau entreprise. Sauf que je peux pas voter pour “ne pas avoir de syndicat”. Encore moins pour influencer ce qui se passer au niveau des manifestations nationales.



Et on peut manifester dans la rue sans placer des barrages sur les autoroutes.

Je les qualifie de non-démocratique, parce qu’ils se servent du chantage pour dicter les choix politiques. Le jour où ils se présenteront aux élections, formeront un gouvernement et siégeront aux organes décisionnels, je me plierai à leurs choix.





Ça s’appelle la lutte sociale, et si elle n’avait pas eu lieu, on serait encore avec des semaines de 80h, pas de congés, pas le droit de se syndiquer, ni de revendiquer une opinion différente de celle acceptée par les élites.









DHKold a écrit :



Et on peut manifester dans la rue sans placer des barrages sur les autoroutes.

Je les qualifie de non-démocratique, parce qu’ils se servent du chantage pour dicter les choix politiques. Le jour où ils se présenteront aux élections, formeront un gouvernement et siégeront aux organes décisionnels, je me plierai à leurs choix.





Le “chantage” dont tu parles n’est pas différents du “chantage” que tu fais à ton patron lorsque tu négocies ton salaire et que tu le menaces d’aller voir ailleurs. Légalement ce n’est pas du chantage, mais bien une négociation.<img data-src=" />

Quand à la deuxième partie, c’est une vision de la politique dans la plus pure tradition élitisme occidentale.

La politique est une affaire d’homme politique, pas d’ouvriers syndiqués.. faut pas déconner…



Je prône la liberté et la responsabilisation.









ActionFighter a écrit :



Donc tu admets que c’est ta situation professionnelle particulière qui te donne ce pouvoir de négocier sans appui syndical.





Oui, Situation que j’ai obtenue moi-même, et pas sans faire d’efforts.







Gritou a écrit :



Oui alors, si ta pause tu dois la rattraper, au final t’as rien négocier du tout, tu te fais meme plutot avoir.





Bah si je dois aller aux WC, boire un truc, etc. c’est bon, mais si je décide de ne rien faire pendant une demi heure, je vois mal pourquoi ce serait considéré comme du temps de travail. Sinon, autant faire une pause de 7h36 et hop, ma journée est finie <img data-src=" />

 





Gritou a écrit :



Alors que quelqu’un avec une plus faible importance peut tout à fait réussir à négocier un 4 jours par semaine.





Bah non, vu que la limite légale est de 8h/jour ^^

 





Gritou a écrit :



Donc tu gagnes un ptit peu plus mais de base un employé aurait donc eu une augmentation annuelle, ce qui change vachement la façon dont tu présentais les faits car entre “Je me négocie une augmentation tous les ans” et “J’ai droit de base à une augmentation tous les ans mais j’arrive à avoir un peu plus” y a une sacré différence, vu que tu change l’echelle de valeur.





Bah, cette année, l’indexation était de 0.03% si je me souviens bien (ou un truc du genre). Je pense que les 4.7% négociés vont un peu au delà de “un peu plus” ^^







maestro321 a écrit :







cf post #85





Je suis contre les lobbyistes également :p Et le blocage par des supporters, bien entendu que c’est honteux. Pour les autres cas, normalement il s’agit de blocages localisés et ponctuels, généralement de manière à ne pas empêcher les gens d’aller bosser.



Dans un système où la politique se décide au vote, il me parait pourtant que le processus électoral serait bien meilleur (si les syndicats sont soutenus par la majorité, ils seront élus et pourront donc faire passer leurs lois légitimement sans qu’on puisse y redire ^^).

Utiliser le chantage (via blocage) c’est court-circuiter le processus démocratique.



Sinon, oui je suis dans une situation favorable à la négociation. Mais je n’y suis pas arrivé par hasard. J’ai travaillé dur pour en arriver là, j’ai eu des années d’efforts. On me prend ensuite une bonne partie de ce que je gagne en me balançant que j’ai “de la chance”, que c’est normal de financer toute une série d’avantages pour lesquels on ne m’a pas demandé mon avis. On vient ensuite me dire que je devrais être reconnaissant du système o_O









DHKold a écrit :



Oui, Situation que j’ai obtenue moi-même, et pas sans faire d’efforts.





Oui, et ceux qui ont des conditions de négociation de merde n’ont fait aucun effort dans la vie….



Vivement que les grandes fortunes bazardent tous les acquis sociaux parce que eux n’en ont pas besoin et que celui qui gagne moins d’un million par an n’a pas fait les efforts qu’ils ont fait.



Pas ce que j’ai dit. Et je n’ai jamais proposer de tout supprimer. Mais c’est tellement plus facile de m’attribuer des propos extrêmes plutôt que d’accepter la moindre remise en question.



Ne serait-il pas possible d’envisager un système où (par exemple), je décide de ne pas cotiser (mon patron lui, cotise la même chose, et ignore si je cotise ou pas, c’est pas son problème). Dès lors, je n’aurais pas droit à toute une série “d’avantages”. Mais comme mon employeur cotise toujours il y a toujours un financement pour les autres. Et si je perds mon travail, si je tombe malade, si je prends ma pension? Bah je me démerde, et si je me plante, c’est mon problème.


Tu confonds la liberté et le libertarianisme.


Et moi j’envisagerai bien un système où je ne cotiserai pas mais les autres le feraient pour moi.








DHKold a écrit :



Pas ce que j’ai dit. Et je n’ai jamais proposer de tout supprimer. Mais c’est tellement plus facile de m’attribuer des propos extrêmes plutôt que d’accepter la moindre remise en question.





Je ne t’attribue pas ces propos, j’essaie de te faire prendre conscience qu’avec les mêmes arguments, on peut justifier l’extrême.







DHKold a écrit :



Ne serait-il pas possible d’envisager un système où (par exemple), je décide de ne pas cotiser (mon patron lui, cotise la même chose, et ignore si je cotise ou pas, c’est pas son problème). Dès lors, je n’aurais pas droit à toute une série “d’avantages”. Mais comme mon employeur cotise toujours il y a toujours un financement pour les autres. Et si je perds mon travail, si je tombe malade, si je prends ma pension? Bah je me démerde, et si je me plante, c’est mon problème.





Au vu de la complexité du financement de la protection sociale en France, c’est quasi impossible, personne ne se risquera jamais à faire une telle réforme.



De plus, je ne serais jamais pour, pour la simple raison que la première chose que fera le privé si les cotisations à la protection sociale étatique deviennent optionnelles, sera d’organiser un dumping pour faire basculer tous les cotisants vers leurs propres offres, faisant ainsi disparaître la protection étatique au profit d’un marché captif où ils auront les moyens d’augmenter progressivement les prix et de diminuer les prestations.



edit : c’est déjà un peu le cas avec les assureurs privés qui font grimper le prix des mutuelles.









DHKold a écrit :



Sinon, oui je suis dans une situation favorable à la négociation. Mais je n’y suis pas arrivé par hasard. J’ai travaillé dur pour en arriver là, j’ai eu des années d’efforts. On me prend ensuite une bonne partie de ce que je gagne en me balançant que j’ai “de la chance”, que c’est normal de financer toute une série d’avantages pour lesquels on ne m’a pas demandé mon avis. On vient ensuite me dire que je devrais être reconnaissant du système o_O





Le fameux sentiment de spoliation des privilégiés vis à vis à ce ceux qui ne le sont pas.

Les privilégiés seront toujours moins privilégiés que dans une société où il n’y a pas d’acquis sociaux.

Là dessus je ne pourrais pas te consoler, c’est une réalité, les droits (les vrais) sont destructeurs de privilèges.<img data-src=" />



Maintenant la vrai question à se poser est : Les avantages (par rapport aux autres) dont je dispose soit-ils réellement issus de la plus valu de mon propre travail/expérience (par rapport aux autres), au bien sont-il issus d’un contexte arrangeant, voir privilégiant.. (domaine d’activité, opportunité, éducation, héritage etc..)?

On en arrive assez rapidement à la question : Les privilèges (ou avantages) de Paul par rapport à Jaques sont-il justifiable uniquement par la plus-value de leurs travail respectif?



Quand on commence à y répondre sérieusement, le sentiment de spoliation disparait mystérieusement..



D’où le danger du privé dans les missions d’intérêt publique.

Le privé cherchera toujours à s’en mettre plein les poches. Et s’il faut truander pour ça, il le fera.








Tornado_OLO a écrit :



D’où le danger du privé dans les missions d’intérêt publique.

Le privé cherchera toujours à s’en mettre plein les poches. Et s’il faut truander pour ça, il le fera.





Clairement.



Le but du privé n’est pas l’intérêt public. Et ça peut se voir dans plein de domaines. Ça me fait d’ailleurs penser à la gestion des eaux, qui est de plus en plus retirée au privé au profit de syndicats par les agglomérations. Comme quoi, le syndicalisme a du bon <img data-src=" />









Tornado_OLO a écrit :



Ça n’a pas de sens de ne pas être d’accord avec des syndicats/grévistes. Ça revient au même que dire qu’on est pas d’accord avec le fait que des gens se battent pour leur acquis sociaux.



 On peut ne pas être d’accord avec les méthodes, pas le fond. A moins d’être une sorte d’enflure qui aime voir les autres se faire tondre. <img data-src=" />





Et un syndicat qui valide des baisses totales de salaires alors que les employés ont refusés catégoriquement au dernier rassemblement ces baisses on les appelle comment?



Ben une convention collective ou une loi qui donne quelques droits ou “avantages” aux salariés ne fonctionne que si elle s’applique à tous les emplois (de la branche). Sinon il y aurait concurrence entre les salariés en bénéficiant et les autres, forcément à l’avantage de l’employeur.



Puisque dans les pays anglo-saxons les conventions collectives ne s’appliquent qu’aux syndiqués, il faut que tous les salariés (de la branche) soient syndiqués. Après c’est sûr qu’aux USA il y a quelques syndicats qui ont abusé de ce système.



Perso je préfère le système latin.








5h31k a écrit :



Et un syndicat qui valide des baisses totales de salaires alors que les employés ont refusés catégoriquement au dernier rassemblement ces baisses on les appelle comment?





On les appellent pas, on va les chercher avec du goudron et des plumes <img data-src=" />



Si si, ils lancent des appels à la “grève” de l’embauche ou de l’investissement si leurs souhaits ne sont pas exaucés. Bizarrement, ça passe à chaque fois


J’ai adoré les voix dans “Blood Omen: Legacy of Kain” (ça me rajeunit pas).

Si ce genre de gréve pouvait (oui je rêve) mener à ce qu’arenanet refasse les voix de guildwars 2; parce que en dehors des golems et des skritts, je trouve que c’est assez fade… “shinies !” <img data-src=" />








John Shaft a écrit :



Si si, ils lancent des appels à la “grève” de l’embauche ou de l’investissement si leurs souhaits ne sont pas exaucés. Bizarrement, ça passe à chaque fois





J’irai pas jusqu’à dire que que ça passe à chaque fois (sinon les acquis sociaux seraient bien plus mal en point).

Cependant un patron (ou groupe de patron), qui gèlent les activités de leurs entreprises ou qui stoppent leurs investissements j’ai jamais vu ça.<img data-src=" />

Au pire ce qui ne sera pas investi dans un secteur le sera dans un autre, ou encore en lobbyisme, en campagne électorale, ou sur une île…<img data-src=" />



Quand le salarier part en grève c’est son outil de travail ou son poste qu’il prend le risque de perdre/dégrader au passage.

Un patron “gréviste” MEDEF est bien loin de ce genre de préoccupations..



Ps: Attention, ceci est une généralisation.. je sais que pour certain patrons (tout particulièrement les petits) la vie n’est pas rose tout les jours, et leurs revendications sont intéressantes.<img data-src=" />



Ca existe encore les gauchistes aux states ? C’est ca la vraie nouvelle <img data-src=" />


D’où la partie ou j’insiste sur le fait que l’employeur continue quoi qu’il arrive de payer la même part de cotisations sociales, et n’est pas mis au courant du choix du salarié. Non seulement ça ne lui apporte aucun intérêt de faire du dumping (il continuera à raquer quoi qu’il arrive) mais à moins d’espionner le salarié, il ne sait pas s’il verse des cotisations.



Sinon, je l’ai déjà dit, mais je ne suis pas opposé à la sécurité sociale. La mutuelle me semble une excellente chose par exemple. A l’autre extrême, je trouve que les allocs familiales sont une très mauvaise chose.



Pour ce qui est de la défense des travailleurs concernant la durée de travail, les conditions de sécurité, ce genre de chose, oui, ça fait partie des avancées, mais là je pense qu’actuellement on a des conditions tout à faits suffisantes.









maestro321 a écrit :



Les avantages (par rapport aux autres) dont je dispose sont-ils réellement issus de la plus valu de mon propre travail/expérience (par rapport aux autres), ou bien sont-il issus d’un contexte arrangeant, voir privilégiant.. (domaine d’activité, opportunité, éducation, héritage etc..)?





Bah, mes parents n’étaient pas riches, je n’ai pas eu d’héritage, ni même de contexte familiale stable d’ailleurs. Je n’ai pas bénéficié de bourses ou de passes-droits, et dans l’ensemble je me suis toujours débrouillé seul. J’ai obtenu mon travail sans être pistonné, et si j’ai un bon salaire et de bonnes conditions, c’est à mon avis que je suis efficace..



Au final, j’estime être arrivé où j’en suis majoritairement par l’effort, la persévérance et en faisant des choix réfléchis.



Certains jouent de malchance, ont des problèmes dont ils ne sont pas responsables, ou ne disposent pas des capacités pour réussir. Ceux là je suis ravi de les aider.



Mais quand on regarde le nombre de chômeurs sans qualifications, le nombre de jeunes qui abandonnent les études, là c’est un problème d’effort et de discernement. Quand un diplômé vous dit que trouver un travail est difficile même avec un diplôme, alors qu’il a lui même choisi une filière presque sans débouchés…

Quand un chômeur dit qu’on ne répond même pas à ces CV alors qu’il se contente d’envoyer le même torchon bâclé sans lettre de motivation…

Ceux là ne m’inspirent aucune empathie.









DHKold a écrit :



D’où la partie ou j’insiste sur le fait que l’employeur continue quoi qu’il arrive de payer la même part de cotisations sociales, et n’est pas mis au courant du choix du salarié. Non seulement ça ne lui apporte aucun intérêt de faire du dumping (il continuera à raquer quoi qu’il arrive) mais à moins d’espionner le salarié, il ne sait pas s’il verse des cotisations.



Sinon, je l’ai déjà dit, mais je ne suis pas opposé à la sécurité sociale. La mutuelle me semble une excellente chose par exemple. A l’autre extrême, je trouve que les allocs familiales sont une très mauvaise chose.



Pour ce qui est de la défense des travailleurs concernant la durée de travail, les conditions de sécurité, ce genre de chose, oui, ça fait partie des avancées, mais là je pense qu’actuellement on a des conditions tout à faits suffisantes.





Je ne parlais pas de l’employeur, mais d’entreprises en général, notamment d’assurances.



Si les cotisations sociales étatiques deviennent optionnelles, cela veut également dire que le marché privé pour des prestations identiques sera ouvert, puisque certaines protections resteront de toute manière obligatoires. On pourrait mettre des prix réglementés, mais cela reviendrait strictement au même, donc si ça arrive les prix seront libres.



Et là, ce sera le drame pour la protection sociale, et très vite, car à l’image des petits commerces bouffés par les supermarchés, la protection sociale étatique se fera bouffer dans un premier sur les prix. Une fois mise hors jeu par la faillite des différentes caisses, les assurances privées auront alors la main mise sur le marché pour remonter les prix, et baisser les prestations.









DHKold a écrit :



Certains jouent de malchance, ont des problèmes dont ils ne sont pas responsables, ou ne disposent pas des capacités pour réussir. Ceux là je suis ravi de les aider.



Mais quand on regarde le nombre de chômeurs sans qualifications, le nombre de jeunes qui abandonnent les études, là c’est un problème d’effort et de discernement. Quand un diplômé vous dit que trouver un travail est difficile même avec un diplôme, alors qu’il a lui même choisi une filière presque sans débouchés…

Quand un chômeur dit qu’on ne répond même pas à ces CV alors qu’il se contente d’envoyer le même torchon bâclé sans lettre de motivation…

Ceux là ne m’inspirent aucune empathie.





Sauf que ceux qui ont besoin d’être aidés dans ceux que tu évoques, au final, ce sont les deuxièmes, pas les premiers.



Ceux qui ont joué de malchances, mais qui ont les billes pour réussir, ceux là y arriveront. Par contre, ceux qui ne connaissent pas les codes du marché du travail, ou dont l’orientation à foiré pour x raisons, ceux là ont besoin qu’on les accompagnent.



D’ailleurs, l’action sociale s’oriente dans cette optique, à savoir, on aide pas les gens, on ne les assiste pas, on les accompagne, et on essaie de leur donner leur autonomie autant que faire se peut.



Et je rajouterai qu’on touche là un point sensible de l’action sociale, et qui pourtant en est la base, ceux qui ont besoin d’être aidés ne sont pas forcément ceux qui ont “mérité” d’être aidés, avec tout ce que le mérite a de subjectif.








DHKold a écrit :



(…)

Mais quand on regarde le nombre de chômeurs sans qualifications, le nombre de jeunes qui abandonnent les études, là c’est un problème d’effort et de discernement. Quand un diplômé vous dit que trouver un travail est difficile même avec un diplôme, alors qu’il a lui même choisi une filière presque sans débouchés…

Quand un chômeur dit qu’on ne répond même pas à ces CV alors qu’il se contente d’envoyer le même torchon bâclé sans lettre de motivation…

Ceux là ne m’inspirent aucune empathie.





Raaaalala, lire un truc pareil, j’en perds mon latin.

Le discernement, ils l’ont tout à fait : il faut bouffer avant d’aller coller ses miches sur un banc d’amphi bondé.

Si seulement tu pouvais imaginer la cause première d’abandon d’étude que l’on peut avoir chez nous, dans une université où le nombre de boursiers est l’un des plus important de France, tu ne sortirais pas une telle bêtise.



&nbsp;Tu es as côté de tes pompes.

&nbsp;









malock a écrit :



Raaaalala, lire un truc pareil, j’en perds mon latin.

Le discernement, ils l’ont tout à fait : il faut bouffer avant d’aller coller ses miches sur un banc d’amphi bondé.

Si seulement tu pouvais imaginer la cause première d’abandon d’étude que l’on peut avoir chez nous, dans une université où le nombre de boursiers est l’un des plus important de France, tu ne sortirais pas une telle bêtise.



 Tu es as côté de tes pompes.





La guignette ? <img data-src=" />



Blague à part, gros +1.



Les différences de niveau social sont un gros frein pour l’accès aux grandes études en France, et le système des grandes écoles est totalement inégalitaire.









Mithrill a écrit :



Je parle de mon choix perso qui paraitra une contrainte pour quasi tous ici, voire un choix idiot… (Action Fighter) mais je n’y peux rien c’est impossible pour moi de faire autrement… ma relative indifférence à l’argent y est pour quelquechose… je n’y accorde que peu d’importance et ai tout simplement d’autres valeurs.





Si c’est que tu te fous de l’argent, ce n’est pas idiot, mais si tu fais ça uniquement parce que tu n’adhère pas à la politique sociale, ça l’est.









CUlater a écrit :



Syndicats aux U.S, ça existe? <img data-src=" />



Ben oui!!

Faut sortir….<img data-src=" />



C’est déjà à cause de syndicats qu’on avait eu le “droit” à des saisons de séries + courtes ou des saisons NBA à retardement…et c’était pas l’année dernière ça.



Le dernier cas de ce genre en France a abouti….aux nouvelles voix pourries dans Friends <img data-src=" />









maestro321 a écrit :



Maintenant la vrai question à se poser est : Les avantages (par rapport aux autres) dont je dispose soit-ils réellement issus de la plus valu de mon propre travail/expérience (par rapport aux autres), au bien sont-il issus d’un contexte arrangeant, voir privilégiant.. (domaine d’activité, opportunité, éducation, héritage etc..)?

On en arrive assez rapidement à la question : Les privilèges (ou avantages) de Paul par rapport à Jaques sont-il justifiable uniquement par la plus-value de leurs travail respectif?



Bien sur que oui, les types virés des haut-fourneaux sont responsables de leur licenciement <img data-src=" />



surtout quand après je lis ça





DHKold a écrit :



Au final, j’estime être arrivé où j’en suis majoritairement par l’effort, la persévérance et en faisant des choix réfléchis.



















DHKold a écrit :



Certains jouent de malchance, ont des problèmes dont ils ne sont pas responsables, ou ne disposent pas des capacités pour réussir. Ceux là je suis ravi de les aider.



Mais quand on regarde le nombre de chômeurs sans qualifications, le nombre de jeunes qui abandonnent les études, là c’est un problème d’effort et de discernement. Quand un diplômé vous dit que trouver un travail est difficile même avec un diplôme, alors qu’il a lui même choisi une filière presque sans débouchés…

Quand un chômeur dit qu’on ne répond même pas à ces CV alors qu’il se contente d’envoyer le même torchon bâclé sans lettre de motivation…

Ceux là ne m’inspirent aucune empathie.



Je suis persuadé que tu généralise à la seconde catégorie, et non la première, après avoir lu



DHKold a écrit :



On me prend ensuite une bonne partie de ce que je gagne en me balançant que j’ai “de la chance”, que c’est normal de financer toute une série d’avantages pour lesquels on ne m’a pas demandé mon avis. On vient ensuite me dire que je devrais être reconnaissant du système o_O



Qui ça “On”?

“On” est un con. Ne généralise pas tout le monde à ce “On” extrémiste (voire fictif).



Attention, je ne critique l’opinion de personne ici. Juste la façon de percevoir le sac de nœuds. Voire de trop vite cataloguer tout.


Attends, t’es occupé de me dire que ceux qui décident d’étudier la philo, la socio, la psycho, l’art, etc. le font pour bouffer?

T’es en train de me dire que le gars qui lors d’un reportage sur l’absentéisme scolaire, disait “ouai ma mère a perdu ses allocs parce que je vais plus en cours mais je m’en fous” est une pauvre victime de la société?



Et pas forcément besoin de faire l’unif, un bon diplôme technique, c’est aussi très recherché.









ActionFighter a écrit :



Les différences de niveau social sont un gros frein pour l’accès aux grandes études en France, et le système des grandes écoles est totalement inégalitaire.





Bah venez en Belgique, ici pas de grandes écoles, minerval ridiculement bas, et les facs de sciences sont loin d’être combles (malheureusement).









DHKold a écrit :



Attends, t’es occupé de me dire que ceux qui décident d’étudier la philo, la socio, la psycho, l’art, etc. le font pour bouffer?





Non, ils vivent d’amour et d’eau fraîche.







DHKold a écrit :



T’es en train de me dire que le gars qui lors d’un reportage sur l’absentéisme scolaire, disait “ouai ma mère a perdu ses allocs parce que je vais plus en cours mais je m’en fous” est une pauvre victime de la société?





Un exemple, et une belle généralisation….







DHKold a écrit :



Bah venez en Belgique, ici pas de grandes écoles, minerval ridiculement bas, et les facs de sciences sont loin d’être combles (malheureusement).





Mais moi, je suis bien en France <img data-src=" />



Bah je suis favorable à un meilleur accompagnement. Mais la sécurité sociale fonctionne justement d’avantage en mode “verser des allocs et contrôler (un peu)”.



Je me rappelle du cas d’une amie. Elle avait déjà vu à plusieurs reprises des assistants du FOREM (équivalent Pole Emploi) pour la conseiller et avoir un suivi, bah leurs conseils étaient stupides, déconnectés de la réalité, et le CV/lettre qu’ils avaient aidé à faire étaient bourrés d’erreurs et mal pensés.



Quand elle a compris qu’il y avait un soucis, elle m’a demandé mon avis et je l’ai aidée à tout refaire. En deux semaines elle a eu un entretiens d’embauche, je l’ai aidée à se préparer et là elle travaille depuis 3 ans.



C’est aussi ça de savoir se débrouiller, c’est aller demander conseil partout où on peut, et de ne pas faire comme certains et attendre que “ça tombe du ciel”. J’ai dû l’entendre souvent celle-là: “Je veux bien travailler mais ce pays ne me donnent pas d’emploi”.









ActionFighter a écrit :



Non, ils vivent d’amour et d’eau fraîche.





Bah faut croire, parce que sinon ils choisiraient, pour le même prix, une des filières ayant des débouchés :-°









DHKold a écrit :



Bah je suis favorable à un meilleur accompagnement. Mais la sécurité sociale fonctionne justement d’avantage en mode “verser des allocs et contrôler (un peu)”.





Non, en tout cas, pas en France.



Beaucoup pensent comme toi, mais la Sécu est un des principaux financeurs de l’action sociale, via des associations d’utilité publique.







DHKold a écrit :



Je me rappelle du cas d’une amie. Elle avait déjà vu à plusieurs reprises des assistants du FOREM (équivalent Pole Emploi) pour la conseiller et avoir un suivi, bah leurs conseils étaient stupides, déconnectés de la réalité, et le CV/lettre qu’ils avaient aidé à faire étaient bourrés d’erreurs et mal pensés.



Quand elle a compris qu’il y avait un soucis, elle m’a demandé mon avis et je l’ai aidée à tout refaire. En deux semaines elle a eu un entretiens d’embauche, je l’ai aidée à se préparer et là elle travaille depuis 3 ans.



C’est aussi ça de savoir se débrouiller, c’est aller demander conseil partout où on peut, et de ne pas faire comme certains et attendre que “ça tombe du ciel”. J’ai dû l’entendre souvent celle-là: “Je veux bien travailler mais ce pays ne me donnent pas d’emploi”.





Ce n’est pas tant un problème d’aller demander conseil partout, c’est surtout que les mecs dont c’est le métier devraient être bien formés. Ce qui est rarement le cas, en grande partie à cause de la politique de ressources humaines publiques, avec des salariés qui changent de poste comme de chemise, et des formations à la va-vite.







DHKold a écrit :



Bah faut croire, parce que sinon ils choisiraient, pour le même prix, une des filières ayant des débouchés :-°





Parce que quand t’as choisi ce sur quoi tu allais passer 40 ans de ta vie 7h/j, t’as choisi en fonction de la carrière que tu pourrais faire ?



Pas moi, perso, j’ai juste choisi un truc qui me plaisait.









ActionFighter a écrit :



Pas moi, perso, j’ai juste choisi un truc qui me plaisait.





J’ai choisi, parmi les filières porteuses, celle qui me plaisait le plus. Etudier pour le plaisir aux frais de la société, je trouve pas ça franchement correct. Raison pour laquelle je pense que le minerval devrait dépendre du besoin.



Typiquement, j’ai rien contre une personne qui décide de faire des études dans une filière sans débouché, mais alors qu’elle le fasse à ses frais. Alors que celui qui décide d’aller dans une filière en pénurie, je pense qu’on devrait presque lui payer entièrement ses études.



Y’a toujours moyen, même en ne prenant LA filière qui nous passionne, de choisir des cours mineurs ou optionnels dans ce domaine.









DHKold a écrit :



J’ai choisi, parmi les filières porteuses, celle qui me plaisait le plus. Etudier pour le plaisir aux frais de la société, je trouve pas ça franchement correct. Raison pour laquelle je pense que le minerval devrait dépendre du besoin.





Au frais de la société ?



Pas seulement, essaie de vivre avec les bourses au maximum. Je l’ai fait pendant toutes mes études supérieures, certaines années, je bossais en parallèle. Et c’est pareil dans toutes les filières.







DHKold a écrit :



Typiquement, j’ai rien contre une personne qui décide de faire des études dans une filière sans débouché, mais alors qu’elle le fasse à ses frais. Alors que celui qui décide d’aller dans une filière en pénurie, je pense qu’on devrait presque lui payer entièrement ses études.





C’est déjà un peu ce qui se fait en France, notamment par l’intermédiaire de Pôle Emploi, qui finance des formations uniquement pour quelques filières manquant de personnels.

Ce serait bien de généraliser, sauf que la majorité des crédits alloués à la formation sont au bénéfice des employés.



Quant aux frais d’inscription, je suis désolé, mais les augmenter pour certaines filières, ça revient à créer une inégalité de fait entre ceux qui auront les moyens de faire les études qu’ils veulent parce qu’il y a papa/maman, et ceux qui ne feront pas ce qu’ils veulent, même s’ils sont hyper doués pour ça, simplement parce qu’ils ne pourront pas payer les frais d’inscription.



Ce n’est pas acceptable. Ce serait rendre les études supérieures encore plus élitistes qu’elles ne le sont déjà.



J’ai aussi travaillé pour financer mes études. Il n’empêche que la partie minerval (en gros 850€ par an sans bourse), est loin de couvrir le coût de l’année d’étude pour la société (qui est estimé entre 5000 et 20000€ par an et par élève).



Créer une inégalité? Mais le but de l’université (et des systèmes d’enseignement et de formation) est de former des gens de manière utile, pas de permettre d’apprendre ce qu’on veut. On a besoin de scientifiques, donc on finance les études scientifiques. On n’a pas besoin de diplômés en Y, donc on ne finance pas cette filière.



Tu peux être hyper doué pour utiliser une pioche, c’est pas pour autant que la société à le devoir de te payer une formation de mineur alors qu’on en a pas besoin. Là, chaque année, on a une flopée de jeunes qui sortent avec des diplômes qui ne serviront jamais, ni à eux, ni à la société.



C’est pas de l’élitisme, c’est du pragmatisme. L’autre solution, c’est de limiter le nombre, soit via tirage au sort, soit via examen. Dans tous les cas, il n’est pas normal de former 1000 personnes par an pour un domaine si les besoins de la société sont de 1 personne/an. Celui qui veut étudier “pour le plaisir”, il le fait après sa retraite, ou à ses frais.








DHKold a écrit :



Attends, t’es occupé de me dire que ceux qui décident d’étudier la philo, la socio, la psycho, l’art, etc. le font pour bouffer?





&nbsp;

Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.

&nbsp;

Concernant les débouchés tu serais surpris, par exemple être bac +4 en math ça débouche pas sur grand chose, mieux vaut faire soudeur.

&nbsp;

quand à ce qui est utile… c’est un vaste débat et il faudrait déjà définir “utile”. La liberté par exemple c’est pas très utile dans une société, au contraire même.









DHKold a écrit :



J’ai aussi travaillé pour financer mes études. Il n’empêche que la partie minerval (en gros 850€ par an sans bourse), est loin de couvrir le coût de l’année d’étude pour la société (qui est estimé entre 5000 et 20000€ par an et par élève).





Oui, mais ce n’est pas vraiment un problème à partir du moment où l’orientation est bien faite auparavant.







DHKold a écrit :



Créer une inégalité? Mais le but de l’université (et des systèmes d’enseignement et de formation) est de former des gens de manière utile, pas de permettre d’apprendre ce qu’on veut. On a besoin de scientifiques, donc on finance les études scientifiques. On n’a pas besoin de diplômés en Y, donc on ne finance pas cette filière.



Tu peux être hyper doué pour utiliser une pioche, c’est pas pour autant que la société à le devoir de te payer une formation de mineur alors qu’on en a pas besoin. Là, chaque année, on a une flopée de jeunes qui sortent avec des diplômes qui ne serviront jamais, ni à eux, ni à la société.





Je ne pense pas que les sciences sociales soient inutiles, bien au contraire, et heureusement que beaucoup d’étudiants vont dans ces filières, en ressortent diplôme en poche, et sont très utiles à la société, parce qu’on serait bien dans la merde autrement.



Libre à toi de penser qu’une société de scientifiques seraient bien meilleures, personnellement, je pense les philosophes et les historiens ont autant apportés à l’humanité que bon nombre de scientifiques.







DHKold a écrit :



C’est pas de l’élitisme, c’est du pragmatisme.





Non, permettre à certains de pouvoir faire les études qu’ils veulent et pas les autres, ça s’appelle de l’élitisme et ça débouche sur une société de plus en plus inégalitaire.



Encore une fois, libre à toi de fermer les yeux et de penser le contraire.



Mais j’ai vraiment du mal avec cette vision de l’étude “pragmatique”. C’est exactement à cause de genre d’idées qu’on en arrive à ne plus financer la recherche fondamentale au profit de ce qui rapporte à court terme.







DHKold a écrit :



L’autre solution, c’est de limiter le nombre, soit via tirage au sort, soit via examen. Dans tous les cas, il n’est pas normal de former 1000 personnes par an pour un domaine si les besoins de la société sont de 1 personne/an. Celui qui veut étudier “pour le plaisir”, il le fait après sa retraite, ou à ses frais.





Un examen, là, ok. Je suis d’accord. Ça permettrait de limiter. Mais déjà, rien qu’un baccalauréat avec un niveau plus élevé qu’actuellement où tout est fait pour que tous les glandus l’ait, ça changerait pas mal de chose.









ActionFighter a écrit :









Je ne vois pas le rapport entre le coût pour la société et une bonne orientation.



Je n’ai pas dit que les sciences sociales étaient inutiles. J’ai dit qu’on avait pas besoin d’en avoir X milliers de nouveaux spécialistes chaque année. Et surtout, que la société n’avait pas à en financer (doublement: étude puis allocs) autant.



Si demain on supprime tout ou partie du système de protection sociale pour financer la recherche fondamentale, tu seras content? Je ne crois pas, parce qu’il est probable que tu juges plus important de s’assurer d’abord d’assurer un minimum de bien être à la population avant d’aller dépenser des fortunes en recherche.

C’est exactement ce que je dis ici. On manque de scientifiques, on a presque un problème d’obscurantisme et d’inculture généralisé, on a trop de personnes au chômage et beaucoup trop de diplômés dans certaines filières. On ne doit pas supprimer les filières bouchées, juste s’arranger pour les dégager tout en remplissant les autres.



Faire des études en sciences, en soudure, ou autre, n’empêche pas de se documenter sur la philo, d’assister à des cours de sciences humaines, de lire, de visiter des musées, etc.









DHKold a écrit :



Je ne vois pas le rapport entre le coût pour la société et une bonne orientation.





Bonne orientation -&gt; moins d’élèves qui n’ont rien à faire dans certaines filières prises souvent par défaut.







DHKold a écrit :



Je n’ai pas dit que les sciences sociales étaient inutiles. J’ai dit qu’on avait pas besoin d’en avoir X milliers de nouveaux spécialistes chaque année. Et surtout, que la société n’avait pas à en financer (doublement: étude puis allocs) autant.





Sauf qu’en faisant une sélection sur l’argent, tu ne recrutes pas des spécialistes, mais des parvenus.







DHKold a écrit :



Si demain on supprime tout ou partie du système de protection sociale pour financer la recherche fondamentale, tu seras content? Je ne crois pas, parce qu’il est probable que tu juges plus important de s’assurer d’abord d’assurer un minimum de bien être à la population avant d’aller dépenser des fortunes en recherche.





Il y a un juste milieu entre tout noir et tout blanc.







DHKold a écrit :



C’est exactement ce que je dis ici. On manque de scientifiques, on a presque un problème d’obscurantisme et d’inculture généralisé, on a trop de personnes au chômage et beaucoup trop de diplômés dans certaines filières. On ne doit pas supprimer les filières bouchées, juste s’arranger pour les dégager tout en remplissant les autres.





On ne manque pas de scientifiques. On en manque seulement dans certains domaines pointus.



Après, oui, il y a trop de diplômés dans certains secteurs. En ce moment, ce sont les études de sciences, de communication et de commerce qui sont surchargées, d’ailleurs, un bon nombre sont diplômés d’écoles privées. A côté de ça, certaines filières en sciences humaines sont délaissées, justement à cause de leur manque de débouchés.

Résultats, certaines de ces filières manquent de personnels.



Un exemple : énormément d’étudiants en psycho en 1ère année, et une grosse majorité arrêtera avant le terme. Hors, il y a une pénurie de psychologues et de cliniciens spécialisés dans la prise en charge de personnes âgées, et il y a un vrai filon de ce côté.



La question de filière utile ou pas est donc beaucoup plus complexe qu’elle n’y paraît, et influer directement dessus peut provoquer des effets non désirables importants.







DHKold a écrit :



Faire des études en sciences, en soudure, ou autre, n’empêche pas de se documenter sur la philo, d’assister à des cours de sciences humaines, de lire, de visiter des musées, etc.





Je bosse, et je n’ai pas le temps d’assister à des cours de sciences humaine, je m’auto-instruis, et ça a également ses travers.



On le voit très bien en info, où tout un tas d’autodidactes ne savent pas travailler de façon professionnelle.



Au fait on manque absolument pas de scientifique.

Par contre on les paye mal, ils ont beaucoup de mal à trouver du boulot en France et pas mal se barrent.

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&nbsp;

&nbsp;edit: grillé :)








ActionFighter a écrit :



Je bosse, et je n’ai pas le temps d’assister à des cours de sciences humaine, je m’auto-instruis, et ça a également ses travers.





&nbsp;



&nbsp;Tu fais pas d’effort non plus :)

&nbsp;



Perso ça me parait évident qu’une personne qui bosse et qui a des gosses à largement le temps d’assister à des cours voyons :)

&nbsp;

(plus sérieusement j’en connais une et je lui tire mon chapeau, franchement faut le faire mais je crois qu’elle est à mi-temps)









Paladin_Fr a écrit :



Tu fais pas d’effort non plus :) 



Perso ça me parait évident qu’une personne qui bosse et qui a des gosses à largement le temps d’assister à des cours voyons :)





Quand mes gosses auront l’âge de faire le ménage et la bouffe, je pourrais sûrement dégager du temps <img data-src=" />







Paladin_Fr a écrit :



(plus sérieusement j’en connais une et je lui tire mon chapeau, franchement faut le faire mais je crois qu’elle est à mi-temps)





Je connais quelqu’un qui prend des cours de droit également. Il ne sort jamais et n’a absolument aucun moment de répit.









ActionFighter a écrit :



Quand mes gosses auront l’âge de faire le ménage et la bouffe, je pourrais sûrement dégager du temps <img data-src=" />





Je connais quelqu’un qui prend des cours de droit également. Il ne sort jamais et n’a absolument aucun moment de répit.





T’as pas une femme pour ça ?&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;

&nbsp;(marrant c’est du droit aussi celle que je connais, sa fille est dans la classe de mon fils)









ActionFighter a écrit :



Quand mes gosses auront l’âge de faire le ménage et la bouffe, je pourrais sûrement dégager du temps <img data-src=" />.





Faut deja en faire avant de penser a l’adolescence <img data-src=" /> (ou alors mea culpa et tu en as deja et je débarque <img data-src=" />)



perso, j’aimerai bien prendre des cours qui touche à la culture et a la bio des plantes, mais un peu éloigné de ma formation, pas le temps et l’argent, un jour peut etre









Paladin_Fr a écrit :



T’as pas une femme pour ça ? <img data-src=" />





Si, mais elle est en Afrique en ce moment <img data-src=" />

 





Paladin_Fr a écrit :



(marrant c’est du droit aussi celle que je connais, sa fille est dans la classe de mon fils)





Je trouve ça très cliché les cours du soir de droit <img data-src=" />



On dirait le début de scénario d’une série française.







athlon64 a écrit :



Faut deja en faire avant de penser a l’adolescence <img data-src=" /> (ou alors mea culpa et tu en as deja et je débarque <img data-src=" />)





Non, j’en ai pas encore, mais pourquoi les faire et abîmer ma femme alors qu’on peut en acheter ? <img data-src=" />







athlon64 a écrit :



perso, j’aimerai bien prendre des cours qui touche à la culture et a la bio des plantes, mais un peu éloigné de ma formation, pas le temps et l’argent, un jour peut etre





J’ai quelques “agriculteurs” locaux qui donnent des cours si ça t’intéresse <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



Je trouve ça très cliché les cours du soir de droit <img data-src=" />



On dirait le début de scénario d’une série française.





&nbsp;

Ma femme bosse à la fac de droit. C’est là qu’il y a le plus d’étudiant. Et de loin !

&nbsp;

De mémoire&nbsp; y’a 5000 étudiants en droit. Et je crois que c’est 20.000 étudiants au total dans la fac. 1 sur 4 en droit.

&nbsp;









ActionFighter a écrit :



Non, j’en ai pas encore, mais pourquoi les faire et abîmer ma femme alors qu’on peut en acheter ? <img data-src=" />





T’as des reduc si t’en prends plus d’un a la fois ?





ActionFighter a écrit :



J’ai quelques “agriculteurs” locaux qui donnent des cours si ça t’intéresse <img data-src=" />





J’ai un peu de théorie que je n’ai pas mis en pratique. Mais c’est pas seulement pour cela seulement. <img data-src=" />









Paladin_Fr a écrit :



Ma femme bosse à la fac de droit. C’est là qu’il y a le plus d’étudiant. Et de loin !

 

De mémoire  y’a 5000 étudiants en droit. Et je crois que c’est 20.000 étudiants au total dans la fac. 1 sur 4 en droit.





Ah les étudiants de fac de droite <img data-src=" />



Que de bons souvenirs… toujours contre les gauchistes dans les débats d’amphis <img data-src=" />









athlon64 a écrit :



T’as des reduc si t’en prends plus d’un a la fois ?





Ça dit pouvoir se négocier, surtout que l’offre a bien augmentée avec les migrants <img data-src=" />







athlon64 a écrit :



J’ai un peu de théorie que je n’ai pas mis en pratique. Mais c’est pas seulement pour cela seulement. <img data-src=" />





Pour cela quoi ? Je parlais de maïs moi <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



Ça dit pouvoir se négocier, surtout que l’offre a bien augmentée avec les migrants <img data-src=" />





En plus, ca permet plus de choix <img data-src=" />





ActionFighter a écrit :



Pour cela quoi ? Je parlais de maïs moi <img data-src=" />





Je parlais de Houblon <img data-src=" />



Les diplômes ayant les plus faibles taux de chômages sont: les ingénieurs, les médecins, les sciences (bios, pharma, chimie, informatique, indus), les techniques (électroméca, etc.), la gestion…



Alors que dans le même temps on retrouve dans le bas du classement les diplômes en Art, Journalisme, Archéologie, Philo, Psycho, etc.








DHKold a écrit :



Attends, t’es occupé de me dire que ceux qui décident d’étudier la philo, la socio, la psycho, l’art, etc. le font pour bouffer?

T’es en train de me dire que le gars qui lors d’un reportage sur l’absentéisme scolaire, disait “ouai ma mère a perdu ses allocs parce que je vais plus en cours mais je m’en fous” est une pauvre victime de la société?





Non. Tu parlais d’abandon d’étude pour manque d’effort et de discernement. Et je suis gêné par un tel propos.

Je te dis alors qu’une bonne partie des abandons est dû à une condition intenable d’étude menée en parallèle d’un boulot alimentaire. Ce n’est ni une question d’effort (bien au contraire), ni un problème de discernement.

&nbsp;Et quand tu bosses à Macdo ou au petit Carrefour City du coin, tu ne négocies pas.

&nbsp;



&nbsp;



DHKold a écrit :





&nbsp;



DHKold a écrit :



Créer une inégalité? Mais le but de l’université (et des systèmes d’enseignement et de formation) est de former des gens de manière utile, pas de permettre d’apprendre ce qu’on veut.



&nbsp;Là, chaque année, on a une flopée de jeunes qui sortent avec des diplômes qui ne serviront jamais, ni à eux, ni à la société





Nos visions s’opposent. A mon sens, l’université n’est pas là pour te former à un métier non. Elle te donne des compétences, du savoir faire/être que l’on devra organiser pour en faire un métier. En caricaturant, les filières techniques et école d’ingé, elles, ont plus vocation à former précisément à un métier.

Bien sûr que si, un diplômes “qui ne servira jamais” sert déjà celui qui l’obtient : rien que la satisfaction d’évoluer dans ce que l’on a choisi, ce pour quoi on pense être fait. Il ne faut pas chier sur les rêves de nos semblables.

&nbsp;



On est dans un débat, tu es libre d’en penser ce que tu veux, j’ai pas plus raison que toi. Je regrette seulement de te voir si persuader que le reste du monde fait mal. Tu comprends bien qu’a mon sens, celui qui conduit son futur qu’à travers le prisme économique est celui qui fait mal ?&nbsp;

&nbsp;

Peut-être peux-tu lire les Essais sceptiques de Bertrand Russell ? Je note ici ce qu’il y a sur la quatrième de couverture :

&nbsp;

“Ces propositions pourront paraître légères, mais, si elles étaient suivies, elles révolutionneraient totalement l’existence humaine”. C’est avec ces mots que Bertrand Russell ouvre ce qui est en effet un libre révolutionnaire. Prenant pour point de départ l’irrationalité du monde, il offre par contraste un point de vue “violemment paradoxal et subversif” : la croyance en la capacité de la raison à déterminer les actions humaines. Parce qu’ils pressentirent les horreurs qui résultèrent, dans les années suivant leur première publication en 1928, des passions irrationnelles issues des convictions religieuses et politiques, ces Essaies sceptiques furent constamment réimprimés. &nbsp;Aujourd’hui, harcelés que nous sommes par les assauts violents du capitalisme, la défense russellienne du scepticisme et de l’indépendance d’esprit est plus que jamais d’actualité. Par sa prose engagée, il nous guide à travers les problèmes philosophiques fondamentaux qui concernent notre vie quotidienne - la liberté, le bonheur, les émotions, l’éthique et les croyances - et nous offre des conseils avisés. “Quels pourraient être les effets, demande-t-il ironiquement à ces lecteurs, d’une extension du rationalisme sceptique ?”&nbsp;(édition Les Belles Lettres, 2011).

&nbsp;

Au passage, Russell un éminent philosophe britannique. Puis, c’est le papa de la logique. Comme quoi, la philosophie, ce n’est pas si inutile&nbsp;<img data-src=" />














  • Paladin_Fr a écrit :

    Au fait on manque absolument pas de scientifique.
    Par contre on les paye mal, ils ont beaucoup de mal à trouver du boulot en France et pas mal se barrent.
    &nbsp;
    &nbsp;
    &nbsp;edit: grillé :)





    Pour ne parler que de ma petite personne, je maîtrise assez le sujet, sans doute bientôt diplômer d’une doctorat en traitement des images, mon avenir est le BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine, South Africa.&nbsp;

    En France, c’est le “post doc” (oooooh, le joli mot) : un enchaînement de CDD de 4, 6, 10 mois, pendant plusieurs années. Chouette !

    J’exagère un peu, il y a aussi le privé (2 jeunes chercheurs sur 3 finissent dans le privé). ça commence à venir (entendre, le privé commence à percevoir l’intérêt d’un tel diplôme)…. Reste qu’à leurs yeux, nous sommes “trop libres”.

    &nbsp;



    C’est symptomatique : &nbsp;



  • thèse en info : à coup sûr financée

  • thèse en “en génie civil” (matériaux…) : à coup sûr financée

  • thèse en math : va falloir croiser les doigts quand même

  • thèse en chimie : souvent financée

  • thèse en bio, écologie : souvent financée, en priant assez fort

  • thèse en philo, socio, droit, littérature : vous rêvez éveillés chers étudiants ?!










DHKold a écrit :



Les diplômes ayant les plus faibles taux de chômages sont: les ingénieurs, les médecins, les sciences (bios, pharma, chimie, informatique, indus), les techniques (électroméca, etc.), la gestion…



Alors que dans le même temps on retrouve dans le bas du classement les diplômes en Art, Journalisme, Archéologie, Philo, Psycho, etc.





Rien de plus à ajouter que ce qu’à répondu Malock juste au dessus.









malock a écrit :





Je t’ai envoyé un MP <img data-src=" />









DHKold a écrit :



Bah, mes parents n’étaient pas riches, je n’ai pas eu d’héritage, ni même de contexte familiale stable d’ailleurs. Je n’ai pas bénéficié de bourses ou de passes-droits, et dans l’ensemble je me suis toujours débrouillé seul. J’ai obtenu mon travail sans être pistonné, et si j’ai un bon salaire et de bonnes conditions, c’est à mon avis que je suis efficace..





Et dans ton travail tu occupes un poste “commun” dans un domaine qui ne profite pas d’un contexte économique favorable (indépendant de ton fait), comme tout le monde (s’ils s’en donnaient la peine) pourrais avoir (nombre de postes illimité)?

Si ce n’est pas le cas (et ça ne l’est pas), c’est que tu as bénéficié/profité d’un contexte particulier par rapport aux autres, tes “avantages” ne sont donc pas uniquement issu de ta force de travail.



Je commence par le plus évident, je ne pense pas que la philo soit inutile. Je pense qu’en avoir (par exemple) un demi million ne l’est pas.



Pour ce qui est de l’abandon pour causes financières, c’est penser le problème à l’envers. Avec une bourse et en faisant appel aux aides fournies par les services sociaux et l’université, on peut avoir non seulement la gratuité (minerval à 0€, aide pour acheter le matériel de cours) mais aussi de l’aide pour se nourrir.



J’ai pas eu facile (loin de là) durant mes années d’étude, je crois que j’ai dû dépenser moins de 100€ en loisirs/sorties en 5 ans. Ça m’a pas arrêté pour autant. Arrêter aurait juste été la plus grosse erreur de ma vie.



Je pense que le rôle de formation générale, d’accumulation de savoir, de connaissances et d’outils, c’est le rôle des lycées/collèges. Une fois qu’on arrive au niveau études supérieures, que ce soit Techniques, Ecoles d’ingé, Unif ou Hautes Ecoles, je pense pour ma part que leur but est de permettre d’acquérir de quoi être “utile” pour la société.



Avoir des milliers de philosophes et de psychologues au chômage, je vois pas en quoi c’est utile. Et quand bien même certains d’entres-eux, durant leurs journées, utiliseraient leurs acquis pour ceci ou cela, on ne me fera pas croire que c’est ce que font la plupart d’entres-eux.



Les rêves c’est bien, mais on vit dans la réalité. Même sans parler argent, on a besoin de subvenir à certains impératifs : se nourrir, s’habiller, se loger, … Soit on produit tout ce dont on a besoin, soit on le troc avec d’autres. Donc il faut pouvoir donner quelque-chose en échange. Et quelque-chose qui intéresse l’autre partie.


J’ai choisi le contexte en décidant de mon domaine d’étude, puis des entreprises/secteurs où j’ai postulé, et enfin de l’employeur que j’ai choisi.

Je ne me suis pas réveillé un matin dans une boîte d’info par hasard. N’importe qui peut suivre les mêmes études que moi, n’importe qui peut postuler dans la même boîte, et vu qu’on engage régulièrement, n’importe qui peut se faire engager. Ah, il faut être un minimum doué quand même…








DHKold a écrit :



Je commence par le plus évident, je ne pense pas que la philo soit inutile. Je pense qu’en avoir (par exemple) un demi million ne l’est pas.





Ce n’était qu’une boutade, j’ai bien lu auparavant que tu voyais l’intérêt de la philo. Mais par cette petite pince, j’ai aussi voulu t’indiquer qu’un choix de formation n’aboutit par nécessaire à une profession en lien directe avec la dite formation. Un diplômé de philosophie peut être très performant dans les métiers du social, dans les ressources humaines, chez les flics (oui oui), et j’en passe…

&nbsp;ça évite de dire des trucs du genre :



&nbsp;



DHKold a écrit :



Avoir des milliers de philosophes et de psychologues au chômage, je vois pas en quoi c’est utile. Et quand bien même certains d’entres-eux, durant leurs journées, utiliseraient leurs acquis pour ceci ou cela, on ne me fera pas croire que c’est ce que font la plupart d’entres-eux.





&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;

&nbsp;



DHKold a écrit :



Pour ce qui est de l’abandon pour causes financières, c’est penser le problème à l’envers. Avec une bourse et en faisant appel aux aides fournies par les services sociaux et l’université, on peut avoir non seulement la gratuité (minerval à 0€, aide pour acheter le matériel de cours) mais aussi de l’aide pour se nourrir.



Tu présentes ici la jolie théorie. Dans la pratique, on en est loin. Pour revenir à l’origine de cette discussion, c’est bien l’acharnement des syndicats qui a permis tout ça : frais réduit ou inexistant pour les boursiers, aide au logement pour tel type de la population étudiante, etc…

Des bourses, des aides, il n’y en a pas pour tout le monde, vraiment pas. Et crois-tu vraiment que c’est un acquis intouchable ? Tu parles ensuite de la réalité, tu en es relativement loin tout de même.

&nbsp;



&nbsp;



DHKold a écrit :



Je pense que le rôle de formation générale, d’accumulation de savoir, de connaissances et d’outils, c’est le rôle des lycées/collèges. Une fois qu’on arrive au niveau études supérieures, que ce soit Techniques, Ecoles d’ingé, Unif ou Hautes Ecoles, je pense pour ma part que leur but est de permettre d’acquérir de quoi être “utile” pour la société.





Le débat va être long et intense <img data-src=" />. Je ne partage pas du tout cet avis, ce n’est surement pas l’endroit (le thread) où cette discussios doit être poursuivie. Peut-alors ouvrir un thread sur le forum ? Je vais y penser. J’ai bien en tout cas deux trois ressources sur le sujet que je te ferai suivre par MP si tu le veux bien.

&nbsp;



&nbsp;



DHKold a écrit :



Les rêves c’est bien, mais on vit dans la réalité. Même sans parler argent, on a besoin de subvenir à certains impératifs : se nourrir, s’habiller, se loger, … Soit on produit tout ce dont on a besoin, soit on le troc avec d’autres. Donc il faut pouvoir donner quelque-chose en échange. Et quelque-chose qui intéresse l’autre partie.





Une réalité bien pourrie oui. Tu parles d’utilité pour la société, je crois que tu devrais ajouter “capitaliste” après société. Quelle utilité de tant d’ingé sur un design de téléphone ? Quelle utilité de tant d’esprit sur comment enc*ler encore plus fort son voisin ?



&nbsp;



DHKold a écrit :



J’ai pas eu facile (loin de là) durant mes années d’étude, je crois que j’ai dû dépenser moins de 100€ en loisirs/sorties en 5 ans. Ça m’a pas arrêté pour autant. Arrêter aurait juste été la plus grosse erreur de ma vie.



Et bien, grand bravo à toi (sans aucune ironie). Tu devrais venir en parler à certaines promos, ton parcours devrait en faire relativiser certains et en motiver d’autres.

&nbsp;Mais tout le monde n’a pas ta force, clairement. Moi l’premier. On en fait quoi ? On les laisse dans un coin les marquant comme “pas assez produisant pour une société si bien rodée” ?&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;Ce que tu dis dans ton post #172 me semble un bon raccourci : non, tout le monde ne peut pas suivre les mêmes études que nous,&nbsp; non tout le monde ne peut pas se faire engager si simplement.



Je sais que l’on ne finit pas toujours dans un secteur/boulot en lien avec ses études. Mon problème c’est pas le diplôme en soit. C’est le fait d’avoir à prendre en charge une personne qui n’a pas saisi les moyens disponibles pour se débrouiller seule. Or si bien entendu il est possible de trouver un travail avec ces diplômes, le taux de chômage y est plus élevé.



Pour la partie “capitaliste”, je dirais que s’il faut tant de personnes pour un téléphone, c’est que le public, celui-là même qui se plaint du système, réclame du design. Si personne n’achetait, ça ne se vendrait pas. Si le système tient, c’est parce qu’il est (inconsciemment ou pas) soutenu par la masse. Puis, peut-être que ceux qui bossent sur ces design sont content de leur travail. Ou qu’ils estiment que ce qu’ils en reçoivent en vaut la peine.



Je ne suis pas certain que la gratuité de l’enseignement soit attribuable aux syndicats. Typiquement, le développement de l’enseignement me semble être en grande partie attribuable aux pouvoirs religieux. Et beaucoup de partis et de “méchants patrons” (:p) sont aussi favorables à rendre l’accès à l’enseignement aussi aisé que possible.



Les bourses d’études sont (en tous les cas de par chez moi) accessibles en fonction des revenus des parents. Ça peut donner lieu à des cas assez tendus, par exemple pour ma part, mes parents étaient juste au dessus de la limite (donc pas de bourse), mais mon père versait une pension alimentaire à ma mère, qui étant incapable de gérer un budget ne m’a jamais versé quoi que ce soit ^^’ (D’où le fait que j’ai dû me démerder)



Tu peux m’envoyer les ressources par MP. Je garantis pas que je lirai tout par contre :p








DHKold a écrit :



J’ai choisi le contexte en décidant de mon domaine d’étude, puis des entreprises/secteurs où j’ai postulé, et enfin de l’employeur que j’ai choisi.

Je ne me suis pas réveillé un matin dans une boîte d’info par hasard. N’importe qui peut suivre les mêmes études que moi, n’importe qui peut postuler dans la même boîte, et vu qu’on engage régulièrement, n’importe qui peut se faire engager. Ah, il faut être un minimum doué quand même…





C’est tout simplement faux, le marché du travail impose des contraintes. Tout le monde ne peut pas faire informaticien, et tout le monde ne pourra pas faire président de la république non plus..



C’est accessible à tous et potentiellement tout le monde peut le faire (là je suis d’accord avec toi), mais tout le monde ne peut pas le faire “en même temps” (même avec la meilleur volonté du monde).

Les opportunités/avantages que tu as eu ne sont donc pas uniquement dû à ta force de travail puisse qu’ils ne peuvent pas être reproduits uniquement par le travail (c’est dépendant du contexte).



Si je lance un concours de lancer de patate, il n’y aura qu’un gagnant. T’es occupé de me dire que puisqu’il n’y a pas une infinité de vainqueurs, celui qui arrive premier n’y est arrivé que par le contexte et pas en ayant mieux joué.



Et je ne vois pas en quoi mes avantages ne peuvent pas être reproduits par le travail. C’est exactement ce que font une cinquantaine de personnes chaque année dans ma boite.



SI je suis ton raisonnement, on n’est jamais responsable de notre situation, et en poussant le raisonnement jusqu’au bout, les tueurs, violeurs et autres sont juste des victimes d’un mauvais contexte.


Je ne comprends pas comment on peut mettre autant la pression sur un acteur. Je veux dire, doubler quelqu’un, ce n’est pas seulement réciter des textes de façon monocorde.

Pour un doublage de qualité, il faut le temps que les acteurs s’approprient le personnage, ça ne vient pas tout seul non plus. On ne peut pas tout industrialiser non plus.








DHKold a écrit :



Si je lance un concours de lancer de patate, il n’y aura qu’un gagnant. T’es occupé de me dire que puisqu’il n’y a pas une infinité de vainqueurs, celui qui arrive premier n’y est arrivé que par le contexte et pas en ayant mieux joué.





Et si tu joues au loto et que tu gagnes, tu diras que c’est parce que tu sais mieux compter que les autres?







DHKold a écrit :



Et je ne vois pas en quoi mes avantages ne peuvent pas être reproduits par le travail. C’est exactement ce que font une cinquantaine de personnes chaque année dans ma boite.





Je ne nie pas que le travail joue effectivement un rôle (la fameuse “méritocratie”). Je dit simplement qu’on ne peut pas le réduire à cela.

Les balayeurs (même avec la meilleur volonté du monde) ne pourront pas tous devenir président.



Perso, l’emploi, je vois ça comme un mélange de lancé de patate (travail) et de loto (opportunités).<img data-src=" />









DHKold a écrit :



SI je suis ton raisonnement, on n’est jamais responsable de notre situation, et en poussant le raisonnement jusqu’au bout, les tueurs, violeurs et autres sont juste des victimes d’un mauvais contexte.





Bha en même temps le seul truc qui justifie la responsabilité c’est le libre arbitre.

Et le libre arbitre, c’est un peut comme dieu.. pas vraiment de preuve scientifique que ce soit plus qu’une illusion humaine.. Pas pour rien que les philosophes se cassent les dents depuis des siècles sur cette question.

Mais c’est un tout autre sujet.<img data-src=" />



Et sinon pour répondre : je considère que l’on est responsable des conséquences prévisibles de nos actes.

L’état du marché du travail ne rentre donc pas vraiment dans la responsabilité individuelle..



Fait: la probabilité de trouver un travail avec un diplôme augmente largement. Surtout pour certains diplômes ou le taux de chômage est en dessous des 2%.

Fait: ne pas essayer mène forcément à ne pas réussir.



Donc, ne pas essayer d’avoir un diplôme à pour conséquence prévisible une nette difficulté à obtenir un emploi.

Conclusion: Celui qui ne tente pas d’études est responsable de sa difficulté à ne pas trouver d’emploi.



Si la chance était prépondérante sur le diplôme, le taux de chômeurs diplômé serait sensiblement identique au taux de chômeurs non-diplômés.



Le “en même temps” n’a aucun intérêt dans la discussion. Toute une ville ne rentre pas dans un cinéma, ça ne veut pas dire que voir un film au cinéma est lié au hasard. La seule notion qui importe c’est le nombre de place et de candidats. Or il y a moins de candidats que postes identiques au mien.








Séphi a écrit :



“Travailleurs, travailleuses, on vous exploite, on vous spolie…”

 

 On vous spoile surtout ! Les mecs ils voient la fin du jeu sans même y avoir joué  et ce avant la sortie du dit-jeu ! C’est un scandale ! Je comprends qu’ils fassent grève…





Peut-être même avant la fin du développement du jeu !









Spidard a écrit :



Non seulement ça existe, mais la majorité des salariés sont syndiqués http://stats.oecd.org/Index.aspx?DataSetCode=UN_DEN&Lang=fr pas tant que ça en fait…).



Faut aussi voir que contrairement à la France, ils ne sont pas dans les rue tous les 4 matins. Mais quand ils y sont, il font mal. Les amateurs de séries se souviendront la grève des scénariste ya quelques années (j’en retiens juste une saison 2 de Heroes raccourcie et… complètement vide)





sans oublier la classique et désormais connue grève des scénaristes.



Pour nous français ils peuvent faire grève on ne perdra pas grand chose vu le peu de nombre de jeux où les voix sont traduites. Qu’il y ait des voix US ou pas de voix du tout ça ne changera rien vu que l’on lit le sous-titrage.








Tornado_OLO a écrit :



Pour toi tendre vers l’utopie est une aberration car j’imagine que tu est un terre à terre où le rêve n’a pas sa place. Mais ça, ça reste ta vision de la vie.

Pour moi, tendre vers l’utopie, un idéal c’est se qui peut me permettre de mieux vivre. C’est pas pour autant que vie sur un nuage, juste que le rêve, d’après moi, devrait occuper d’avantage d’importance dans la vie des gens. Ne pas se contenter de se qu’on a déjà mais chercher à avoir mieux.





L’utopie c’est prendre des gens en otage en pourrissant leur quotidien pour améliorer le tien <img data-src=" /> ?









linconnu a écrit :



Pour nous français ils peuvent faire grève on ne perdra pas grand chose vu le peu de nombre de jeux où les voix sont traduites. Qu’il y ait des voix US ou pas de voix du tout ça ne changera rien vu que l’on lit le sous-titrage.



Skyrim, M.E, Half-Life, Assassin’s creed, tous les point&click décents,…

Après faut pas attendre de doublages sur tous les indies ou les jeux de sports (auto par exemple).

La rareté ne signifie pas l’absence de plus-value.

Les jeux qui ont une bonne VF sont meilleurs coté immersion dans le scénario. Alors perdre les traducteurs de talent ça fera aussi mal que la grève des scénaristes (car VF ou VO, un mauvais doubleur ça casse l’ambiance d’un jeu).









jeliel a écrit :



pour améliorer le tien <img data-src=" /> ?



Caricaturons, mon bon: tous ceux qui font grève dans le monde sont d’immondes égoïstes. J’ai résumé ta vision?









MuadJC a écrit :



Caricaturons, mon bon: tous ceux qui font grève dans le monde sont d’immondes égoïstes. J’ai résumé ta vision?





As-tu déjà vu quelqu’un faire grève pour une autre profession que la sienne ? Ah mais en fait, c’est pour les “générations futures”.









jeliel a écrit :



As-tu déjà vu quelqu’un faire grève pour une autre profession que la sienne ? Ah mais en fait, c’est pour les “générations futures”.



Genre les lycéens, ou une quelconque loi/réforme sociétale / évènement national.

ah non, les lycéens c’est seulement des fainéants qui sèchent les cours, et les autres des bobos.

<img data-src=" />



A la lecture de cet article, je suis sidéré par les conditions dans ce milieux.


Ouais, bha, il y a pas mal de jeux jap dont le doublage US fait quand même bien peur… Et perso, ça me peine de voir ça, surtout quand ils ont virer le doublage d’origine très souvent bien meilleur.








DHKold a écrit :



Je ne suis pas certain que la gratuité de l’enseignement soit attribuable aux syndicats. Typiquement, le développement de l’enseignement me semble être en grande partie attribuable aux pouvoirs religieux. Et beaucoup de partis et de “méchants patrons” (:p) sont aussi favorables à rendre l’accès à l’enseignement aussi aisé que possible.







Ah. Moi qui croyait que le service public, laïc, gratuit et obligatoire d’éducation avait été instauré en opposition au pouvoir religieux de l’époque. Oh… wait…







DHKold a écrit :



Celui qui ne tente pas d’études est responsable de sa difficulté à ne pas trouver d’emploi.



Si la chance était prépondérante sur le diplôme, le taux de chômeurs diplômé serait sensiblement identique au taux de chômeurs non-diplômés.







C’est oublier de ces considérations tout un pan de l’analyse : le volet sociologique. L’analyse sociologique des diplômés en fonction du niveau d’éducation montre un fort conservatisme du système éducatif, ainsi que de fortes inégalités dans l’accès à l’éducation en fonction de la classe sociale. Tu ne peux pas (comme bien souvent en sciences humaines) tout analyser à un échelon individuel. Bien sûr, de la même façon qu’on peut utiliser des contre-exemples minoritaires de fraude aux aides sociales pour « démontrer » que le système d’aide va mal, on peut aussi utiliser les rares enfants d’ouvriers accédant à l’ENA pour « démontrer » que seule la volonté individuelle compte.







DHKold a écrit :



Etudier pour le plaisir aux frais de la société, je trouve pas ça franchement correct.

[…]

Typiquement, j’ai rien contre une personne qui décide de faire des études dans une filière sans débouché, mais alors qu’elle le fasse à ses frais.







Ton raisonnement se tient si on considère que le rôle de l’école (à tous les niveaux d’étude) est uniquement celui de la formation professionnelle (c.-à-d. la formation d’agents productifs). On pourrait, à l’opposé du spectre, considérer que le rôle de l’école est de transformer des personnes en citoyens éclairés (probablement la seule condition qui permette au citoyen de d’exercer son rôle en pleine conscience), et que si un employeur quel qu’il soit (entreprise, État, etc.) veut avoir des agents productifs, qu’il prenne en charge la formation professionnelle (c’est d’ailleurs ce qui se passe tout au long d’une carrière, c’est pas l’Université qui prend en charge les formations professionnelles).







DHKold a écrit :



ceux qui décident d’étudier la philo, la socio, la psycho, l’art, etc. le font pour bouffer?







Dans la même veine que précédemment, tu ne peux pas envisager quelque discipline que ce soit uniquement sous un rapport productif (le fameux « À quoi ça sert ? »). Dans tous les domaines, il est des connaissances qui ont une fin en soi, et qui servent « juste » à augmenter la culture des individus. Tu le dis toi-même dans un autre commentaire, l’exemple de l’inculture scientifique c’est exactement ça. Pour un vigile de supermarché, comprendre en détail comment sont calculés les pourcentages (par exemple), ça n’apporte aucune plus-value vis-à-vis de son travail. En revanche, pour une bonne compréhension des phénomènes de société, de l’économie, du système électoral, ça a une importance cruciale. À ce sujet, la vidéo « Le savoir comme fin en soi » de Normand Baillargeon (sur YouTube) est éclairante.







DHKold a écrit :



Utiliser le chantage (via blocage) c’est court-circuiter le processus démocratique.







C’est simplement une question de rapport de forces. En ce moment, dans une écrasante majorité de secteurs (on a bien compris que tu étais épargné, c’est pas remis en question ça, et j’ai envie de dire : tant mieux pour toi), le taux de chômage créé un rapport de force en faveur de l’employeur : le fait qu’il y ait beaucoup de demandes pour peu d’offres donne un levier considérable à l’employeur dans la négociation. La seule option pour inverser cette tendance (outre évidemment un retour au plein-emploi) c’est pour l’employé de regrouper les négociations. La démarche habituelle c’est d’abord que les syndicats présentent une liste de revendications, qui sont discutées. Si échec des discussions, ils peuvent décider de la grève. Mais pas pour un plaisir quelconque, encore une fois, juste comme un moyen d’établir un rapport de force en faveur des employés. Par exemple, pour la SNCF dont l’activité principale est de fournir un service de transport, c’est précisément sur ce service que se situe le levier d’action pour installer un rapport de force favorable. Que les salariés en grève se trimballent avec un t-shirt ou un brassard « en grève » : la belle affaire pour l’employeur, et en plus il a moins de salaires à verser. On peut discuter du fait que cette action serait prétendument trop systématique, bien sûr, mais faut aussi avoir conscience des prémisses de la discussion.

Les médias en général mettent énormément le focus sur les actions de grève des syndicats. Sauf que c’est loin d’être leur activité principale. C’est aussi un accompagnement au quotidien de l’activité des salariés, de réflexion sur les conditions de travail, de soutien juridique lorsque litige avec l’employeur, etc. J’avoue que c’est confortable de dénoncer la grève, parce que ça permet de jeter le bébé avec l’eau du bain (pas mon point de vue évidemment).



Récemment, l’État a supprimé les élections prud’hommales, au motif qu’il y avait trop peu de personnes syndiquées et que ces élections coûtaient trop cher. Appliquons le même raisonnement : vu le faible pourcentage d’électeurs encartés, et le coût des élections, je propose de les supprimer :)









MuadJC a écrit :



ah non, les lycéens c’est seulement des fainéants qui sèchent les cours





Oui :)









ActionFighter a écrit :



Ce n’est pas acceptable. Ce serait rendre les études supérieures encore plus élitistes qu’elles ne le sont déjà.





&nbsp;On parle bien de la fac là ? Je connais des doctorants qui savent à peine lire et écrire …









DHKold a écrit :



Fait: la probabilité de trouver un travail avec un diplôme augmente largement. Surtout pour certains diplômes ou le taux de chômage est en dessous des 2%.

Fait: ne pas essayer mène forcément à ne pas réussir.



Donc, ne pas essayer d’avoir un diplôme à pour conséquence prévisible une nette difficulté à obtenir un emploi.

Conclusion: Celui qui ne tente pas d’études est responsable de sa difficulté à ne pas trouver d’emploi.





Tu es la preuve même que le niveau d’étude ne laisse en rien présager du degré d’intelligence…

Etre intelligent ce n’est pas simplement savoir résoudre des problèmes, c’est aussi être capable de comprendre ce qui t’entoure… Et manifestement tu m’en sembles incapable…



Tout le monde n’a pas la capacité de faire des études: ça me rappelle un prof dans mon école d’ingé qui a osé nous sortir: “si vous travaillez tous suffisamment vous pourrez tous être dans la 1ere moitié du classement”







DHKold a écrit :



Si la chance était prépondérante sur le diplôme, le taux de chômeurs diplômé serait sensiblement identique au taux de chômeurs non-diplômés.





La chance c’est aussi d’être né avec des facultés de compréhension en dehors de la moyenne…



Dans la vie, il y a ceux qui ont cette chance et qui s’en servent aussi pour aider ceux qui ne l’ont pas eu… et il y a ceux qui ont cette chance et qui s’en servent pour les écraser.



Sinon tu as fait fort: cela fait longtemps que je n’avais pas pu lire un discours aussi nombriliste et égocentrique…



Je n’ai pas beaucoup de temps donc je vais juste répondre globalement.



Un syndicat d’entreprise (voire à la limite sectoriel) qui organise une grève localisée à leur(s) entreprise(s), ça fait partie du “jeu” et le principe ne me dérange pas. C’est en effet le moyen pour les employés de faire pression sur l’employeur en restreignant la production.



Par contre, qu’un syndicat utilise la grève pour faire pression sur un gouvernement démocratiquement élu, là c’est inacceptable. N’importe quel autre groupe fait ce genre de chantage, même de façon moindre, on crie au scandale. ( Un groupement d’industriels installerait des barrages en plein Paris pour exiger ceci ou cela, ils se feraient probablement descendre en flèche).



Qu’un syndicat empêche ceux qui ne sont pas d’accord avec eux de se rendre à leur travail ou simplement de se déplacer librement, c’est inacceptable.



Pour l’enseignement, chacun choisit ses études, mais alors en assume les conséquences. Je déteste particulièrement celui qui fait un choix puis vient pleurer pour que d’autres en prennent la responsabilité. Tu veut passer 5 ans à étudier la psychologie des batraciens en Polynésie? Alors ne vient pas te plaindre de ne pas trouver d’emploi facilement, de ne pas être pris en charge par la société (qui a déjà payés les études), ou de devoir faire un métier en étant sur-qualifié…








DHKold a écrit :



Créer une inégalité? Mais le but de l’université (et des systèmes d’enseignement et de formation) est de former des gens de manière utile, pas de permettre d’apprendre ce qu’on veut. On a besoin de scientifiques, donc on finance les études scientifiques. On n’a pas besoin de diplômés en Y, donc on ne finance pas cette filière.





C’est beau la prescience quand c’est poussé à son paroxysme <img data-src=" />

Tu es donc en capacité de dire ce qui est utile à la société ou pas <img data-src=" />



On peut quand même se poser la question du bien fondé de laisser des milliers et des milliers d’étudiants commencer des études dans certaines filières que l’on sait avoir peu de débouchés, sans aller jusqu’à les considérées inutiles, toutes les études sont potentiellement utiles, la question est plus celle du “nombre”. Je ne sais pas si c’est toujours le cas, mais je me souviens avoir vu à une époque que la France représentait 50% des étudiants en philosophie de l’UE…


Génial l’argumentation. C’est moi qui suit idiot alors que c’est toi qui m’insulte (le tout sans même réfuter mon argumentation).





La chance c’est aussi d’être né avec des facultés de compréhension en dehors de la moyenne…



Donc, si je me fie à la première moitié de ton message/insulte, ce n’est pas mon cas puisque je suis incapable de comprendre… Ou alors, j’ai la “chance” d’avoir des facultés de compréhension en dessous de la moyenne?



Égocentrique? Non, bien au contraire, je prône la liberté de chacun, là où vous voulez imposer vos idées. Je prône la responsabilisation là où ou vous voulez communautariser. Bien entendu, si ne pas apprécier d’avoir à financer un système que je ne cautionne pas (ce qui est mon droit, le crime de pensée n’est pas encore établi il me semble) est égocentrique, alors je l’assume.


Je ne prétends pas savoir à ce qui est utile. Je pense par exemple que la philosophie est très intéressante et utile à la société. Mais je pense aussi qu’avoir une population composée majoritairement de diplômés en philo serait une catastrophe à tous les niveaux.



Maintenant, si tu as fini de m’insulter, de sortir mes phrases de leur contexte et de m’attribuer des idées que je n’ai jamais évoquées, on pourra peut-être avoir une discussion constructive?








DHKold a écrit :



C’est en effet le moyen pour les employés de faire pression sur l’employeur en restreignant la production.



Par contre, qu’un syndicat utilise la grève pour faire pression sur un gouvernement démocratiquement élu, là c’est inacceptable. N’importe quel autre groupe fait ce genre de chantage, même de façon moindre, on crie au scandale. ( Un groupement d’industriels installerait des barrages en plein Paris pour exiger ceci ou cela, ils se feraient probablement descendre en flèche).







Deux choses à ça : il y a une question d’échelle. Quand tu veux défendre des revendications à l’échelle d’une branche ou à l’échelle nationale, ton interlocuteur, c’est un ou plusieurs membre(s) du gouvernement. Du coup ton levier de pression il change tout aussi naturellement d’échelle. Ça n’en fait pas une action inacceptable pour autant (ou alors c’est inacceptable à l’échelle locale aussi).

Ensuite, on se heurte aux limites de la démocratie représentative. On entend dire : « oui, les syndicats représentent peu de travailleurs ». Sauf que le processus démocratique n’est absolument pas verrouillé. Si les salariés se déplaçaient plus pour aller voter pour le syndicat de leur choix s’il existe, ça irait mieux. C’est un peu une pétition de principe : dire que ça n’est pas représentatif, mais ne pas faire l’effort de faire en sorte que ça le soit (alors que dispositif existe). On pourra objecter que, s’il n’y a pas de syndicat qui te convienne, il faut en monter un. Mais personnellement, pour une fois qu’il y a un processus démocratique accessible, si les gens ne s’en saisissent pas, que faire de plus ?

Une solution extrême, utilisée dans certaines branches aux É.-U. (pays qu’on peut difficilement qualifier de gauchiste) c’est d’obliger l’adhésion aux syndicats. C’est extrême, mais tu assure la représentativité (dans les limites de ce système). La bonne approche se situe probablement entre les deux.







DHKold a écrit :



Avoir une population composée majoritairement de diplômés en philo serait une catastrophe à tous les niveaux.







Certes, tout comme avoir une population composée majoritairement de diplômés en sciences expérimentales. Si tu laisses à l’école (université comprise) le soin de former des citoyens, et au monde du travail le soin de former des professionnels, tu t’affranchis de ce genre de dilemme.



“Blablabla … je m’en sort bien, alors tout le monde peut s’en sortir bien, ceux qui n’y arrive pas et donc on besoin de ces aides ne sont au final que des fainéants (ou au choix des individu inférieur selon ta conception)”



Hep mon gars, réfléchir un peu à un élément qui s’appelle le contexte, tu est individu qui comme tout les individu profite abondamment du système dans lesquels il vit.



Réfléchit un peu : tu n’a plus à aller à la chasse pour te nourrir, tu peut utiliser des moyens de transport pour te déplacer , tu peut profiter d’un savoir transmis de génération en génération, etc,etc…



Dans ces conditions, je ne peut comprendre cette logique qui semble nier complètement ces éléments et faire de toi un individu qui s’est auto-réalisé, qui n’a donc aucun devoir (ou un devoir minime) envers les autres et la société et qui peut s’en sortir “tout seul”.

C’est juste faux.








DHKold a écrit :



Égocentrique? Non, bien au contraire, je prône la liberté de chacun, là où vous voulez imposer vos idées.





Tu ne prônes pas la liberté de chacun: tu prônes ta propre liberté en omettant le fait que vivre en société c’est aussi avoir des contraintes et des devoirs…

Le tout avec comme unique exemple ton propre cas: ce qui est la définition même de l’égocentrisme.



Et oui tu peux prendre cela comme une attaque personnelle, car cela en est presqu’une: au cours de mes études en école d’ingé et même depuis dans mes différents postes, j’en ai croisé des gens avec le même raisonnement…



En fait tu me fais penser au trader français qui avait dit aux manifestants anglais qu’il avait croisé “Get a job”, le tout en se moquant ouvertement d’eux…



Je pense exactement la même choses, DHKold tu manques sérieusement d’empathie, c’est&nbsp;pas ta faute, mais c’est bien dommage tu aurais pu aider bien plus de gens que ce que tu penses faire actuellement.








levieuxtoby a écrit :



Si tu laisses à l’école (université comprise) le soin de former des citoyens, et au monde du travail le soin de former des professionnels, tu t’affranchis de ce genre de dilemme.







Pour moi ça devrait être comme ça. Je ne vois pas pourquoi l’école devrait former à un métier.



Je me suis probablement trompé en me focalisant sur l’échelle. Quand un syndicat fait grève pour faire pression sur un patron, c’est acceptable parce qu’il s’agit de l’exercice de la liberté individuelle de faire grève. A noter que je dit droit de grève, et non de sabotage ou de blocage. Faire grève, c’est ne pas effectuer son travail. Dès lors qu’on agit de manière à empêcher d’autres de travailler (barrages, sabotage d’outils, chantage, …) c’est inacceptable.



Un salarié à le droit de faire grève pour faire pression sur son employeur. Par contre, ce même salarié n’a pas le droit d’empêcher activement d’autres salariés de travailler (Activement car si en ne travaillant pas, les autres ne savent pas bosser, ça ne compte pas).



Le problème n’est pas seulement qu’il n’y a pas de syndicats qui me convienne, c’est que ce n’est pas leur rôle de décider de la politique. C’est le rôle du gouvernement. Si les syndicats veulent faire de la politique, il leur suffit de se faire élire au gouvernement. S’ils ont réellement le soutiens de la majorité, alors ils n’auront aucune difficulté à passer et j’accepterai leur politique.









hurd a écrit :









Ce contexte global est semblable pour la grosse majorité du pays. Il va de soi que j’ai profité des siècles d’avancées et des moyens disponibles. Là n’a jamais été mon argument. Mon argument part du raisonnement opposé: dès lors que tu fais un choix, tu es responsable de ses conséquences. Etudier l’archéologie (aussi intéressant et utile que ce soit) plutôt qu’autre chose, ce me semble être un choix, avec pour conséquence une plus grande difficulté à trouver de l’emploi. Cette difficulté, celui qui a fait le choix en est responsable.







carbier a écrit :



Tu ne prônes pas la liberté de chacun: tu prônes ta propre liberté en omettant le fait que vivre en société c’est aussi avoir des contraintes et des devoirs…





Je paie mes impôts (et je n’ai jamais émis la moindre plainte à ce sujet). Je suis toujours poli, prêt à aider et à discuter. Mon seul problème, c’est avec le fonctionnement de la sécurité sociale et du syndicalisme. Le second parce qu’ils vont à l’encontre du principe de démocratie en usant de violence pour imposer leurs idées. Le premier parce que je trouve que c’est mal pensé, mal géré, mal exécuté, que ça récompense ceux qui en font le moins.







Sadenki90 a écrit :



Je pense exactement la même choses, DHKold tu manques sérieusement d’empathie, c’est pas ta faute, mais c’est bien dommage tu aurais pu aider bien plus de gens que ce que tu penses faire actuellement.





Je suis toujours prêt à aider. Mais je souhaite avoir le droit de choisir qui j’aide et sous quelles conditions. J’ai aidé pas mal de connaissances pour leur recherche d’emploi par exemple(rédaction de CV et lettre, entrainement pour passer l’entretiens, les conduire sur place, etc.). J’aide mes voisins, mes amis, ma famille, des associations. J’ai pas envie de payer pour allocations familiales, du chômage longue durée ou les faux congés maladie (les vrai je veux bien).









levieuxtoby a écrit :



On entend dire : « oui, les syndicats représentent peu de travailleurs ». Sauf que le processus démocratique n’est absolument pas verrouillé. Si les salariés se déplaçaient plus pour aller voter pour le syndicat de leur choix s’il existe, ça irait mieux.





Je permet de rajouter quelques commentaire sur cette partie.



Je prends un exemple. Un syndicat décide de faire pression sur le gouvernement en bloquant la capitale “au finish”. Je fais comment pour exprimer mon opposition? Même en admettant que j’aurais voté pour un autre syndicat, le fait que ce dernier ne participe pas à l’action n’empêche en rien le premier d’imposer ses idées.



Quand un syndicat dit représenter la population, mais que lors de leur “grève nationale”, ils peinent à rassembler quelques petits % de la population, est-ce légitime? Sachant que ce petit pourcentage (disons 100.000) peut facilement tout bloquer.









DHKold a écrit :



Je permet de rajouter quelques commentaire sur cette partie.

Je prends un exemple. Un syndicat décide de faire pression sur le gouvernement en bloquant la capitale “au finish”. Je fais comment pour exprimer mon opposition? Même en admettant que j’aurais voté pour un autre syndicat, le fait que ce dernier ne participe pas à l’action n’empêche en rien le premier d’imposer ses idées.







Là, c’est le principe de la démocratie, où 50% +1 voix peuvent imposer une décision aux autres. Pas top mais pas encore trouvé mieux, non ? À titre personnel, pour les élections en général, je suis pour la prise en compte du vote blanc et la mise en place de seuils en-dessous desquels une élection n’est pas considérée représentative. Seulement, ça n’est pas l’état actuel des choses.







DHKold a écrit :



Quand un syndicat dit représenter la population, mais que lors de leur “grève nationale”, ils peinent à rassembler quelques petits % de la population, est-ce légitime? Sachant que ce petit pourcentage (disons 100.000) peut facilement tout bloquer.







Excuse-moi, je me suis mal exprimé dans mon précédent message, c’est précisément à ce type de situation que je faisais référence : le constat, on peut le faire, on est d’accord là-dessus. En revanche qu’est-ce qu’on en fait ? Dire que c’est pas représentatif c’est une chose, mézalors : pourquoi les salariés ne font pas en sorte que ça soit représentatif ? Critiquer ce déficit de représentativité tout en n’y faisant rien, ça me parait difficilement recevable d’un simple point de vue logique (c.-à-d. sans parler d’opinions). Il y a très probablement une part de responsabilité de la part des centrales syndicales (en particulier au niveau national) qui n’engage pas les gens à faire le pas, mais pas uniquement. Le dénigrement constant à l’encontre du système syndical en est une autre, àmha.

Et oui, la question de la légitimité dans les systèmes dits représentatifs, c’est une vraie question de société.







DHKold a écrit :



Le problème n’est pas seulement qu’il n’y a pas de syndicats qui me convienne, c’est que ce n’est pas leur rôle de décider de la politique. C’est le rôle du gouvernement. Si les syndicats veulent faire de la politique, il leur suffit de se faire élire au gouvernement. S’ils ont réellement le soutiens de la majorité, alors ils n’auront aucune difficulté à passer et j’accepterai leur politique.



Là il y a quelque chose de fondamental qu’il faut rappeler : un syndicat c’est une organisation éminemment politique. Dans une société qui met le travail (en particulier son pendant qu’est le salariat) en son cœur, la question de l’organisation du travail est une question on-ne-peut-plus politique !

Décider du temps de travail hebdomadaire, de bornes (basse et pourquoi pas haute) aux salaires, des conditions de travail, que sais-je encore ?, ce sont des questions politiques. Les syndicats (de salariés comme d’employeurs) sont des institutions qui (entres autres choses) font le lien entre le monde du travail et les trois pouvoirs politiques. Ils ont au moins l’avantage d’avancer à terrain découvert, et de proposer une organisation démocratique en leur sein. On peut regretter qu’il y ait un écart de plus en plus important entre les instances nationales desdits syndicats et les centrales au niveau local, oui. On peut discuter leur fonctionnement, évidemment. Mais nier leur portée politique, c’est un non-sens.



Un syndicat n’a pas besoin de 50%+1 des voix pour aller bloquer la capitale. Il suffit d’un syndicat ayant quelques milliers de personnes.



La solution? Mais je la donne depuis le début. Si un organisme, peu importe lequel, veut prendre des décisions politiques, il passe par le système d’élections. Là, on vote pour des représentatns qui mettent en place une politique, et n’importe quel syndicat peut décider d’aller bloquer la capitale pour exiger l’inverse de ce que les votes ont mis au pouvoir.



Pour moi, la justification des syndicats, c’est de dialoguer / s’opposer / s’accorder / … avec le patronat. Ensuite, lorsqu’ils signent des accords, ils les présentent aux politiques qui sont libres de l’adapter en loi, qui est ensuite votée par les assemblées. Politiques qui sont libres, en temps qu’élus, de présenter les lois de leur programme, même si ça ne plait pas aux syndicats.



Disons que syndicats et patronat s’accordent pour un salaire minimum. Ils ont deux façon de faire appliquer leur accord. Via les conventions, ou via la législation. La première est préférable. La seconde ne peut se faire que via proposition au gouvernement, sans obligation ni pression aucune.








DHKold a écrit :



Un syndicat n’a pas besoin de 50%+1 des voix pour aller bloquer la capitale. Il suffit d’un syndicat ayant quelques milliers de personnes.







Oui on l’a bien vu, un millier de tracteur est suffisant pour ça. Des fois il suffit même de simplement menacer d’un mouvement pour que les représentants élus renoncent à un programme pour lequel ils ont été élus (qui a parlé des Pigeons ?).







DHKold a écrit :



Via les conventions, ou via la législation. La première est préférable. La seconde ne peut se faire que via proposition au gouvernement, sans obligation ni pression aucune.







C’est amusant, parce que je pense que la législation est largement préférable à la convention. C’est-à-dire que la législation a un caractère collectif beaucoup plus fort qu’une convention, qui revient à faire du cas-par-cas (et en l’occurrence ici à diviser les forces dans le salariat). En ces temps où il est de bon ton de critiquer le code du travail, ça n’est pas surprenant de lire ça.

(« La réglementation du marché du travail n’a pas d’effets statistiquement significatifs sur la productivité ». C’est pas un groupuscule affilié au NPA qui dit ça, c’est le FMI himself.)



Ensuite, je ne suis pas d’accord, des pressions évidemment qu’il peut y en avoir (la première, bien qu’elle ne soit quasiment pas utilisée étant la capacité des citoyens à faire remonter leurs doléances à leurs élus — il y en a évidemment d’autres), et on en revient à la question centrale du rapport de force. Si les syndicats n’avaient pas travaillé à l’établissement d’un rapport de force favorable aux salariés, jamais le Front populaire n’aurait mis en place une législation aussi favorable aux salariés. Et je reviens à une notion qui me parait importante et qui a déjà été soulevée dans les commentaires plus haut : que les leviers de pression soient plutôt transparents, ça me parait plutôt sain. Plus sain que le lobbyisme et le pantouflage, y’a pas photo.

Ce qui n’enlève rien au fait que si la représentativité était meilleure, ça fonctionnerait encore mieux.



Comme dirait coluche :

“C’est un pays, la France, libéral, on peut être en colère, il faut demander gentiment, c’est tout !”


Dès le moment où l’accès aux fonctions gouvernementales est garanti et ou le système d’élection est sain (ce qui est le cas), toute tentative de court-circuiter le système électoral est une attaque contre la démocratie. Le droit de vote pour tous, la suppression du vote censitaire a été le facteur déterminant.



Le seul droit dont un peuple oppressé à besoin, c’est celui de pouvoir choisir librement ses dirigeants. A partir de là et tant que ce droit est garanti, tout autre changement peut et doit se faire via ces dirigeants élus.



Ce qui m’amène à ceci: Tu n’as jusqu’à présent pas répondu à ma principale remarque: le syndicat, s’il veut proposer ou voter les lois, n’a qu’à se faire élire au gouvernement. S’ils ont besoin, malgré cela, d’utiliser le chantage, c’est qu’ils n’a pas eu le vote de la majorité et donc agissent de manière illégitime.








DHKold a écrit :



le système d’élection est sain (ce qui est le cas), toute tentative de court-circuiter le système électoral est une attaque contre la démocratie.







C’est hautement discutable, mais c’est pas le sujet. Ensuite, le principe du syndicalisme ne court-circuite aucunement le système électoral (étant lui-même basé sur ce principe).







DHKold a écrit :



Le seul droit dont un peuple oppressé à besoin, c’est celui de pouvoir choisir librement ses dirigeants. A partir de là et tant que ce droit est garanti, tout autre changement peut et doit se faire via ces dirigeants élus./quote]



Pas besoin d’avoir recours à l’oppression. La démocratie représentative parlementaire ça n’est pas l’unique solution, ni la panacée. À mon sens, le changement devrait se faire par la base. Sur le papier, le système du parlement répond en partie à un des impératifs de la démocratie : pouvoir discuter publiquement de tout ce qui a trait à la société, tout le temps, pouvoir remettre en cause ce qui a été décidé, à n’importe quel moment qu’auront décidé les citoyens. On mandate des représentants pour ça, très bien. À titre personnel j’aimerais bien que le rappel aux représentants qu’ils sont là pour… nous représenter, se fasse de façon un peu plus continue et pas seulement tous les cinq ans. Par exemple, prendre le temps d’aller à la permanence de ton élu, envoyer des courriels, etc.



[quote:5500358<img data-src=" />HKold]

Ce qui m’amène à ceci: Tu n’as jusqu’à présent pas répondu à ma principale remarque: le syndicat, s’il veut proposer ou voter les lois, n’a qu’à se faire élire au gouvernement. S’ils ont besoin, malgré cela, d’utiliser le chantage, c’est qu’ils n’a pas eu le vote de la majorité et donc agissent de manière illégitime.







L’organisation en syndicats permets simplement de défendre les intérêts de la partie qu’ils représentent. Le constat est simple : en tant qu’individu, il est quasiment impossible de mener à bien une revendication. L’idée derrière est de regrouper les forces, de faire converger les intérêts pour pouvoir avoir plus de poids (on en revient au rapport de force). Dans une démocratie digne de ce nom, ça serait un 5e pouvoir (au même titre que le journalisme devrait en être le 4e).

Ensuite, je réfute les prémisses de ta remarque qui considèrent qu’une négociation avec les syndicats au niveau gouvernemental soit un chantage. C’est le rôle naturel des organisations syndicales que d’exercer un rapport de force dans le calendrier législatif et exécutif.

S’il doit y avoir illégitimité, on peut discuter du taux de personnes syndiquées. Encore que je ne sais pas comment cela peut être le seul critère, dans le sens où tu n’a pas besoin d’être syndiqué pour voter aux élections professionnelles, et que le taux de participation dépasse en moyenne les 63%…









levieuxtoby a écrit :



le principe du syndicalisme ne court-circuite aucunement le système électoral (étant lui-même basé sur ce principe





On me demande par qui je veux être dirigé, je dis “par X et Y”. On ne m’a pas proposé de syndicat dans la liste…

Là t’es juste occupé de dire que n’importe quel groupe privé, à partir du moment où il a le soutient d’une partie aussi infime qui soit d’une partie de la population, peut imposer sa politique au reste de la population. Et qu’en plus, ils peuvent utiliser la force pour ce faire.



Donc, si une milice privée élue par 20000 gus décide de menacer le gouvernement pour obtenir ce qu’elle veut, c’est légitime puisqu’après tout, n’importe qui pouvait voter pour eux ou pour une autre milice…







levieuxtoby a écrit :



L’organisation en syndicats permets simplement de défendre les intérêts de la partie qu’ils représentent. Le constat est simple : en tant qu’individu, il est quasiment impossible de mener à bien une revendication. L’idée derrière est de regrouper les forces, de faire converger les intérêts pour pouvoir avoir plus de poids (on en revient au rapport de force). Dans une démocratie digne de ce nom, ça serait un 5e pouvoir (au même titre que le journalisme devrait en être le 4e).





On a déjà un processus qui permet à un individu de faire valoir ses droits, c’est le système électoral permettant de décider qui va proposer les lois et qui va les voter…







levieuxtoby a écrit :



Ensuite, je réfute les prémisses de ta remarque qui considèrent qu’une négociation avec les syndicats au niveau gouvernemental soit un chantage. C’est le rôle naturel des organisations syndicales que d’exercer un rapport de force dans le calendrier législatif et exécutif.





Exercer un rapport de force dans le calendrier = chantage.

A partir du moment ou un groupe pose des exigences ou promet de foutre le b*, c’est la définition même du chantage.







levieuxtoby a écrit :



S’il doit y avoir illégitimité, on peut discuter du taux de personnes syndiquées. Encore que je ne sais pas comment cela peut être le seul critère, dans le sens où tu n’a pas besoin d’être syndiqué pour voter aux élections professionnelles, et que le taux de participation dépasse en moyenne les 63%…





Même si 100% de la population se présente au bureau de vote et que seul 10% vote pour un syndicat (le reste vote blanc), t’es occupé de me dire que ce syndicat représente légitimement la population? Si les 90% restant disent ne pas vouloir être représenté par un syndicat, on s’en fout?



Et si parmi ces 10%, à peine un sur dix participe à une action de blocage, tu pense que cette action est légitime?



Et je répète que tu ne réponds pas à mon principal argument: si un syndicat veut le pouvoir, il y a une méthode facile et légale de l’obtenir.









DHKold a écrit :



Je me suis probablement trompé en me focalisant sur l’échelle. Quand un syndicat fait grève pour faire pression sur un patron, c’est acceptable parce qu’il s’agit de l’exercice de la liberté individuelle de faire grève. A noter que je dit droit de grève, et non de sabotage ou de blocage. Faire grève, c’est ne pas effectuer son travail. Dès lors qu’on agit de manière à empêcher d’autres de travailler (barrages, sabotage d’outils, chantage, …) c’est inacceptable.



Un salarié à le droit de faire grève pour faire pression sur son employeur. Par contre, ce même salarié n’a pas le droit d’empêcher activement d’autres salariés de travailler (Activement car si en ne travaillant pas, les autres ne savent pas bosser, ça ne compte pas).







Ça n’a pas toujours beaucoup de sens de penser qu’on peut faire grêve et laisser “tranquillement” les autres salariés travailler. Le fait même de faire soit-même grêve peut de fait stopper net le travail réalisable par les autres du fait de l’organisation du travail.







DHKold a écrit :



Ce contexte global est semblable pour la grosse majorité du pays. Il va de soi que j’ai profité des siècles d’avancées et des moyens disponibles. Là n’a jamais été mon argument. Mon argument part du raisonnement opposé: dès lors que tu fais un choix, tu es responsable de ses conséquences. Etudier l’archéologie (aussi intéressant et utile que ce soit) plutôt qu’autre chose, ce me semble être un choix, avec pour conséquence une plus grande difficulté à trouver de l’emploi. Cette difficulté, celui qui a fait le choix en est responsable.





C’est sympa ton monde, si tu te trompe, pas de pardon, rien , nada , crève !



J’ai bien précisé que si en ne travaillant pas, ça bloque les autres, ça ne compte pas, ça fait même partie du jeu ;) C’est du blocage volontaire (ce que font presque systématiquement les grévistes en bloquant les entrées) dont je parlais.



Je n’ai pas dit non plus qu’il ne fallait rien faire, je dis qu’il faut en faire le minimum. J’aurais tendance à penser que tant que le jeune n’est pas autonome, c’est aux parents de le prendre en charge, et pas à la société. Enfin, entre se tromper et choisir un parcours dont on sait délibérément qu’il est très risqué, il y a tout de même une différence.

Celui qui fait des études et qui, au bout du compte, se rend compte que la situation économique à changé, que le contexte n’est plus du tout pareil, et que donc ce qu’il avait prévu ne vaut plus, c’est évident que ce n’est pas sa faute et qu’il faut l’aider.

Mais un gars qui suit des études non porteuses et vient ensuite se plaindre de la difficulté à trouver un emploi, là c’est du foutage de g.








DHKold a écrit :



Et je répète que tu ne réponds pas à mon principal argument: si un syndicat veut le pouvoir, il y a une méthode facile et légale de l’obtenir.







Je ne vois pas quoi répondre à ton « argument », qui montre simplement que tu ne comprends le principe même de syndicat. Un syndicat ça n’est pas fait pour prendre le pouvoir, c’est fait pour porter des revendications sur les conditions de travail. Lui prêter une intention qu’il n’a pas (gouverner), pour ensuite la lui reprocher, c’est faire un faux procès. Un gouvernement, ça gère bien d’autres choses que le travail.







DHKold a écrit :



Là t’es juste occupé de dire que n’importe quel groupe privé, à partir du moment où il a le soutient d’une partie aussi infime qui soit d’une partie de la population, peut imposer sa politique au reste de la population. Et qu’en plus, ils peuvent utiliser la force pour ce faire.

[…]

Même si 100% de la population se présente au bureau de vote et que seul 10% vote pour un syndicat (le reste vote blanc), t’es occupé de me dire que ce syndicat représente légitimement la population? Si les 90% restant disent ne pas vouloir être représenté par un syndicat, on s’en fout?







À une différence près, le système est fait de tel façon qu’on propose aux salariés d’élire des représentants aux élections professionnelles. 63 % de participation, on est par exemple au niveau du taux des législatives. Si on suit ton raisonnement, les députés ne sont pas légitimes ?

Ensuite, tu formules des critiques qui n’ont rien de spécifiques aux syndicats, mais à la démocratie représentative en général. Et, en règle générale, un vote n’a pas une signification unique (par exemple en 2002 tous les votes Chirac n’ont pas eu la même signification), il en va de même pour le vote blanc. Après, je l’ai déjà dit plus, je suis pour la prise en compte effective du vote blanc, mais en l’occurence, le cas que tu décris ici ne correspond à aucune situation réelle.







DHKold a écrit :



Et si parmi ces 10%, à peine un sur dix participe à une action de blocage, tu pense que cette action est légitime?







Ben c’est-à-dire que le fait qu’il y ait 2 gugusses ou 20 000 a strictement la même valeur, s’ils ont été mandatés par les représentants… Ce qui est le cas, les décisions de grève se font en assemblée générale (truc de ouf guedin : assemblée où il n’y a pas que des syndiqués).









DHKold a écrit :



Celui qui fait des études et qui, au bout du compte, se rend compte que la situation économique à changé, que le contexte n’est plus du tout pareil, et que donc ce qu’il avait prévu ne vaut plus, c’est évident que ce n’est pas sa faute et qu’il faut l’aider.

Mais un gars qui suit des études non porteuses et vient ensuite se plaindre de la difficulté à trouver un emploi, là c’est du foutage de g.





Toujours à juger des gens que tu ne connais pas sur des bases idiotes.



Sauf que tu part du principe que les gens voient les études uniquement par un biais utilitariste, comme si c’était des machines qui devaient se synchroniser avec le marché du travail.

Les gens cherchent bien logiquement à faire ce qui leur plaît et je ne vois pas comment on peut leur en vouloir de suivre leur rêve aussi ridicules peuvent-il être.



Si parfois ces choix sont des erreurs, doit-on pour autant condamné ces personnes ?

Tout les humains ne cessent de poursuivent des rêves, doit-on les condamné de ne pas être en adéquation exact avec le marché du travail ? Doit-on punir toute les personnes qui s’essaye à des études à faible débouché car elles pensent peut être faire partie des quelques uns qui s’en sortent ? Doit on punir les gens qui ne voyant que chômage autour d’eux ou au contraire facilité d’accès à l’emploi, n’ont pas chercher à rentrer dans les cases de la société ?



Bref c’est juste du jugement à l’emporte-pièce bien dégoulinant de mépris, parce que toi qui est mieux que tout le monde tu fait un métier “utile” (même si dans les fait c’est vraiment discutable) et donc tu te sent le droit de mépriser les autres.



Pour être tout à fait sincère, je trouve qu’il existe plein de boulot qui sont juste le comble de l’inutilité et plein de métier potentiel “utile” mais que le système ne veut pas rétribuer mais ce n’est pas pour autant que je crache sur les personnes qui font des études de marketing.



Le problème des 50% + 1, c’est que finalement ce n’est pas représentatif. Ça veut dire que les 50% - 1 doivent subir, et t’as la chance d’être dans un groupe de 2% ou moins, tu n’existes carrément pas, et le seul moyen de se faire entendre c’est de foutre la merde.



De plus, si la majorité prend une mauvaise décision qui envoie tout le monde dans le mur, est-ce qu’il faut l’accepter ?



Le problème pour moi, c’est la représentativité. Et une personne au pouvoir, chez moi, ça n’a rien de représentatif, vu que cette personne élue n’écoutera que la majorité qui l’a élue (et encore), marchant sur le reste.



Et c’est pire dans les entreprises, où ceux qui dirigent se foutent complètement de la base qui les fait vivre, et encore plus grâce à la menace du chômage leur permet de faire quasiment d’accepter n’importe quoi…



Bref, la « démocratie » (souveraineté du peuple) c’est souvent juste une image qui n’existe pas vraiment, surtout en France : les référendums, j’ai ai eu un seul dans ma vie pour une non-question sur l’Europe. Quand je vote, je n’ai pas l’impression de ma voix est prise en compte, vu qu’elle est ignorée par la non-représentativité, je voterais blanc, nul ou je n’irais pas voté, ça serait quasiment pareil. Si exemple, tes idée ne représentent qu’1 million de personnes, elles n’existent pas, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Bon, actuellement, les mauvaises commencent surtout envie de changer de planète, si je le pouvais….


A partir du moment où je finance leurs études, oui j’ai mon mot à dire. Ce n’est pas à moi/aux travailleurs de payer les rêves des autres. Si mon rêve c’est d’aller faire un tour dans l’espace, j’ai le droit d’exiger que la communauté me paie le voyage? C’est pas du mépris, c’est du pragmatisme. Si on laisse chacun agir de manière purement égoïste et faire ce qu’il veut avec l’argent des autres, venir ensuite me reprocher d’être égocentrique ou prôner la solidarité, c’est du gros n’importe quoi.



Depuis le début on me reproche de ne penser qu’à moi, alors que mes principes sont fondés sur l’intérêt de la société de manière globale. Faire des études sans se soucier de pouvoir rembourser sa dette envers la communauté, ça c’est de l’égoïsme (parce que oui, des études ça représente un coût énorme en rien couvert par les frais d’inscription, sans même compter tous les services et autres dont on bénéficie durant les 20 premières années de nos vies).



Faut bien se dire que si chacun suit son rêve dans son coin, tout le système se crash et au final personne n’obtiendra quoi que ce soit… Alors que si on commence par travailler pour la communauté, alors ensuite on peut tendre à réaliser ses rêves…









levieuxtoby a écrit :



Je ne vois pas quoi répondre à ton « argument », qui montre simplement que tu ne comprends le principe même de syndicat. Un syndicat ça n’est pas fait pour prendre le pouvoir, c’est fait pour porter des revendications sur les conditions de travail. Lui prêter une intention qu’il n’a pas (gouverner), pour ensuite la lui reprocher, c’est faire un faux procès. Un gouvernement, ça gère bien d’autres choses que le travail.





Porter les revendications, pas utiliser la violence et la restriction de liberté pour imposer ses idées à un gouvernement. Dès le moment où le syndicat impose quoi que ce soit aux politiques, ils prennent part de façon active au gouvernement…







levieuxtoby a écrit :



À une différence près, le système est fait de tel façon qu’on propose aux salariés d’élire des représentants aux élections professionnelles. 63 % de participation, on est par exemple au niveau du taux des législatives. Si on suit ton raisonnement, les députés ne sont pas légitimes ?





Des députés représentant moins de la moitié des électeurs sont illégitimes, oui. Et lors de ces élections, est-ce qu’on propose au salarié l’option “veut n’être représenté par personne”? Parce que me dire que je peux choisir le plat, si j’ai pas envie de manger c’est un peu inutile.







levieuxtoby a écrit :



Ben c’est-à-dire que le fait qu’il y ait 2 gugusses ou 20 000 a strictement la même valeur, s’ils ont été mandatés par les représentants… Ce qui est le cas, les décisions de grève se font en assemblée générale (truc de ouf guedin : assemblée où il n’y a pas que des syndiqués).





Du coup, lorsqu’un syndicat représentant 10% des travailleurs bloque une ville, malgré le fait que les autres syndicats majoritaires ne participent pas à la grève, comment se fait-il que ça ne gène personne?





Bref, on tourne en rond. A moins d’avoir la possibilité de voter contre les syndicats (c’est à dire que je veux que ce soient les partis élus qui gèrent la politique de l’emploi, pas les syndicats), je resterai sur l’idée que les syndicats n’ont pas de légitimité à imposer leurs lois.



Malheureusement à un moment, quand on doit choisir entre A et B, il faut une méthode de décision. Pour l’instant, on a décidé que choisir l’option la plus sollicitée était la meilleure option, mais si tu pense qu’il y a une meilleure méthode, je suis ouvert à la proposition.



Imposer le choix de 51%, c’est toujours mieux que d’imposer le choix de 40%, 30% ou 2%…



Le problème des référendums, c’est que ça présente une politique à la carte, alors qu’une politique ne peut être qu’un projet global cohérent. Si on demande aux citoyens “Voulez-vous supprimer les impôts”, je serais surpris d’obtenir un résultat négatif. Dans le même temps, si on demande “Voulez-vous supprimer tous les avantages”, le résultat sera clairement négatif. Mais sans impôts, tous les autres projets ne peuvent plus être financés… Il faudrait donc que les questions:




  • soit portent sur des sujets isolés n’impact pas le reste de la politique

  • soit n’aient qu’une portée consultative (ça revient cher le sondage…)

  • soit portent sur des projets complets (ce qui est difficilement faisable)








DHKold a écrit :



Bref, on tourne en rond. A moins d’avoir la possibilité de voter contre les syndicats (c’est à dire que je veux que ce soient les partis élus qui gèrent la politique de l’emploi, pas les syndicats), je resterai sur l’idée que les syndicats n’ont pas de légitimité à imposer leurs lois.





C’est incroyable le nombre de bêtise qu’on peut lire dans 3 lignes…

“voter contre les syndicats” : tu as le droit de fonder le tien, au fait tu sais qu’entre le medef et la cgt y’a une légère différence ?

“je veux que ce soient les partis élus qui gèrent la politique de l’emploi” : c’est pas eux ? franchement tu t’es relu ?



“les syndicats n’ont pas de légitimité à imposer leurs lois” : celle voté par le parlement ? tu sais ce que c’est que la loi ? non parce que je pense que beaucoup de syndicats aimerait que leur syndicats puissent imposer leur&nbsp; loi…



Franchement y’a un moment faudrait arrêter de dire n’importe quoi.

Tu ne prouves qu’une chose : montrer que tu ne connais pas le fonctionnement d’aucune de nos institutions.



La franchement on est du niveau réflexion de comptoir.



Ta pensée c’est d’être contre la constitution d’une organisation qui parle en ton nom et défend tes intérêts (qui ne sont pas ceux des autres)

et le pire c’est que tu n’es pas le seul…. (soupir)



Désolé de ne pas être un expert des syndicats français. Je ne connais pas non plus les différents syndicats espagnols, chinois ou anglais… Honte à moi. Je connais le Medef et la CGT de nom. Je sais bien qu’un syndicat n’est pas forcément lié aux salariés ni au monde du travail.

Le Medef représente des patrons. es-tu en train de me dire qu’ils ont le droit de bloquer le pays (barrages et autres) pour faire pression sur le gouvernement? Si la CGT peut le faire, y’a pas de raison de l’interdire au Medef.



Bien sûr que ce sont les partis élu qui gèrent la politique de l’emploi, le problème c’est quand un groupe quel qu’il soit, leur place une arme sur la tempe en disant “On aimerait bien que vous proposiez/votiez” telle loi. C’est ce que font les syndicats… Je suis de la même manière parfaitement opposé aux lobby en passant.



Je connais justement le fonctionnement des institutions (dans l’ensemble, je ne suis nullement un expert). Et une chose est certaine, c’est que les syndicats font pression sur les élus de manière plus ou moins appuyée pour qu’ils proposent et votent les lois qui les arrangent, ce qui, à mon sens, bypass le processus décisionnel qui devrait se faire sans pression externe sur les élus par qui que ce soit (enfin, sauf la pression électorale qui est celle qui compte).



Je n’ai pas le droit de décider que je veux qu’un parti parle en mon nom plutôt qu’un syndicat? Si je pense qu’un parti, via son programme et ses élus, défend les valeurs et les intérêts qui me correspondent, je n’ai pas le droit de décider que je n’ai pas envie d’avoir en plus une autre organisation?



Je n’ai pas le droit de penser que financer une association/organisation supplémentaire dont je n’ai pas besoin soit contre-productif?








DHKold a écrit :



A partir du moment où je finance leurs études, oui j’ai mon mot à dire.

Ce n’est pas à moi/aux travailleurs de payer les rêves des autres.





Pourtant on à payé tes études, et au vu de ce que tu produit comme pensée, tu nous coûte bien plus cher que ces rêveurs.

Avec des types comme toi, on risque pas d’améliorer les conditions de vie des personnes.







DHKold a écrit :



Si mon rêve c’est d’aller faire un tour dans l’espace, j’ai le droit d’exiger que la communauté me paie le voyage?





Comparaison idiote







DHKold a écrit :



C’est pas du mépris, c’est du pragmatisme. Si on laisse chacun agir de manière purement égoïste et faire ce qu’il veut avec l’argent des autres, venir ensuite me reprocher d’être égocentrique ou prôner la solidarité, c’est du gros n’importe quoi.





C’est juste totalitaire de vouloir imposer au gens des modes de vie et des métiers qu’il n’ont pas un minimum choisi. Si on t’imposerai de devenir un de ces métiers que tu raille tant, je ne pense pas que tu serait content.

Les gens ont le droit d’avoir des occupations qui respectent ce qu’ils sont.







DHKold a écrit :



Depuis le début on me reproche de ne penser qu’à moi, alors que mes principes sont fondés sur l’intérêt de la société de manière globale.





Sauf que tu as une vision très particulière de la société, on n’est pas simplement un grand marché.







DHKold a écrit :



Faire des études sans se soucier de pouvoir rembourser sa dette envers la communauté, ça c’est de l’égoïsme (parce que oui, des études ça représente un coût énorme en rien couvert par les frais d’inscription, sans même compter tous les services et autres dont on bénéficie durant les 20 premières années de nos vies).





Cette dette est une chimère.



Pendant qu’on s’amuse à nous expliquer que l’éducation coûte cher, on pollue la planète gratuitement, on nous assomme de publicité gratuitement, etc… Bref plein de “dettes cachés” qui elle ont probablement une plus grande réalité que ton délire sur l’éducation.



Si il y à bien un truc qui est toujours nécessaire, et utile, c’est l’éducation. C’est grâce à elle qu’on peut envisager de penser l’avenir que ce soit pour réaliser les produits du futur, mais aussi la société de demain.



Arrête de considérer les personne comme des robot à produire et là peut être, tu comprendra.







DHKold a écrit :



Alors que si on commence par travailler pour la communauté, alors ensuite on peut tendre à réaliser ses rêves…





Sauf que dans notre société on ne travaille pas souvent pour la communauté pour des intérêts particulier, donc c’est juste n’importe quoi comme argument : travail salarié ≠ travail pour la communauté.

Je dirais même que c’est souvent l’inverse, en proportion ,les travaux non rémunéré sont bien souvent plus utile à la communauté que ceux rémunéré.









DHKold a écrit :



Je n’ai pas le droit de décider que je veux qu’un parti parle en mon nom plutôt qu’un syndicat? Si je pense qu’un parti, via son programme et ses élus, défend les valeurs et les intérêts qui me correspondent, je n’ai pas le droit de décider que je n’ai pas envie d’avoir en plus une autre organisation?



Je n’ai pas le droit de penser que financer une association/organisation supplémentaire dont je n’ai pas besoin soit contre-productif?





Ça serait la même chose si les partis politiques était justement dans les entreprise au lieu des syndicats, et comme le monde du travail à ces particularités, c’est tout à fait logique que les syndicats ne soit pas les partis politiques.



Ton raisonnement vu autrement, consisterais à dire que vu qu’il existe une assemblée législative, il n’y à pas besoin de voter à plus basse échelles : pour des maires, des élus régionaux ,etc…

L’ entreprise est un niveau qui à bel et bien besoin d’organisation de ce type, tu ne peut pas tout gérer avec du “je suis trop fort j’arrive à négocier tout seul” ou du “ on va laisser le gouvernement décider”, c’est juste n’importe quoi.



De plus, je te ferais remarquer qu’il n’est pas rare que les syndicats soient proche de parti politique, comme cela tu n’est pas perdu.



Je n’interviendrai dans ce gros dossier que pour répondre à ceci









DHKold a écrit :



A partir du moment où je finance leurs études, oui j’ai mon mot à dire.



D’où tu paies leurs études? tu devrais t’informer un peu plus avant de nier le fait que les études sont payantes pour l’étudiant.









DHKold a écrit :



Bref, on tourne en rond. A moins d’avoir la possibilité de voter contre les syndicats (c’est à dire que je veux que ce soient les partis élus qui gèrent la politique de l’emploi, pas les syndicats), je resterai sur l’idée que les syndicats n’ont pas de légitimité à imposer leurs lois.







Ah, bah on y vient, au moins c’est clairement dit.

Mais là, pour continuer on revient aux bases. Par exemple : le gouvernement a dans son agenda politique une discussion sur la pénibilité du travail. Cela faisait partie de son programme, il a été élu (évidemment entre autres choses) pour ça. Il a donc mandat de la majorité des votants (et on est d’accord que c’est souvent loin d’être la majorité des citoyens mais c’est un autre problème) pour mener à bien cette discussion, et, si besoin est, de lancer un processus législatif pour adapter la loi sur ce sujet. Pour réaliser cette discussion, il s’entoure de qui lui semble pertinent au sein du gouvernement, mais aussi des représentants du monde du travail (les principaux concernés) : les syndicats d’employeurs et les syndicats de salariés. C’est leur rôle. Je n’arrive pas à voir ce qui serait choquant, anti-démocratique, etc. dans ce fonctionnement.

Les actions qui sont décidées par les syndicats sont de deux natures : soit elles sont faites a priori, une façon de « montrer les muscles ». Là c’est rarement autre chose que de la manifestation tout ce qu’il y a de plus calme. Et puis bon, défiler entre Bastille et Nation ça a jamais bloqué toute la ville… Soit, elles sont faites a posteriori si les négociations n’ont pas porté leurs fruits, pour tenter d’inverser le rapport de force, de montrer le soutien de la base.







DHKold a écrit :



ça présente une politique à la carte, alors qu’une politique ne peut être qu’un projet global cohérent.







Tu connais les sondages d’opinion ? En termes de politique à la carte on ne fait pas mieux. Et c’est le mètre-étalon des décideurs depuis bien longtemps…







DHKold a écrit :



Du coup, lorsqu’un syndicat représentant 10% des travailleurs bloque une ville, malgré le fait que les autres syndicats majoritaires ne participent pas à la grève, comment se fait-il que ça ne gène personne?







Bloquer une ville, tu penses à quoi ? Aux manifestations de taxi ? Aux agriculteurs en tracteurs ? Auquel cas oui, c’est un pourcentage rikiki qui s’est mobilisé.

Les dernières grosses mobilisations (j’entends réellement grosses) c’était pour le CPE probablement. Et là, à part faire part d’une mauvaise foi sans bornes, tu ne peux pas dire que ça n’était pas représentatif.







DHKold a écrit :



Le Medef représente des patrons. es-tu en train de me dire qu’ils ont le droit de bloquer le pays (barrages et autres) pour faire pression sur le gouvernement? Si la CGT peut le faire, y’a pas de raison de l’interdire au Medef.







Voyons, le Medef n’a pas besoin de bloquer le pays pour faire pression sur le gouvernement. La collusion avec les milieux politiques centristes (LR, PS, par exemple) est tellement forte qu’il n’y a pas besoin de ça. Un coup de téléphone, une discussion au diner du Siècle et on en parle plus.



Justement, que les syndicats restent à leur niveau en passant des accords avec les entreprises et en signant les conventions… Et surtout, qu’ils le fassent sans entraver la liberté des autres. Le jour où un élu local (maire, région) décide de d’empêcher de rendre au travail pour faire pression sur les ministres ou le parlement, tu trouvera ça normal et justifié?









hurd a écrit :



Pourtant on à payé tes études, et au vu de ce que tu produit comme pensée, tu nous coûte bien plus cher que ces rêveurs.

Avec des types comme toi, on risque pas d’améliorer les conditions de vie des personnes.





Et je paie un paquet d’impôts et de cotisations en retour. Tu penses que ce sont ceux qui ne travaillent pas qui finance tous ces avantages?









hurd a écrit :



Comparaison idiote





Oui, rêver d’avoir un bout de papier certifiant qu’on a passé des examens, c’est vrai que c’est un rêve bien meilleur que de vouloir explorer l’univers…







hurd a écrit :



C’est juste totalitaire de vouloir imposer au gens des modes de vie et des métiers qu’il n’ont pas un minimum choisi. Si on t’imposerai de devenir un de ces métiers que tu raille tant, je ne pense pas que tu serait content.

Les gens ont le droit d’avoir des occupations qui respectent ce qu’ils sont.





Je serais tout à fait prêt à faire n’importe quel travail aussi dégradant qu’il soit si cela permettait d’améliorer substantiellement la société. Au contraire, je n’ai jamais exigé de la communauté qu’elle finance mes rêves.







hurd a écrit :



Cette dette est une chimère.



Pendant qu’on s’amuse à nous expliquer que l’éducation coûte cher, on pollue la planète gratuitement, on nous assomme de publicité gratuitement, etc… Bref plein de “dettes cachés” qui elle ont probablement une plus grande réalité que ton délire sur l’éducation.





L’enseignement n’aurait donc aucun coût?

Si le rêve d’une personne c’est d’être expert en marketing, de faire de la pub, de fabriquer de gros bolides ou de cultiver des palmiers, ça te gène?







hurd a écrit :



Si il y à bien un truc qui est toujours nécessaire, et utile, c’est l’éducation. C’est grâce à elle qu’on peut envisager de penser l’avenir que ce soit pour réaliser les produits du futur, mais aussi la société de demain.





Jamais dit le contraire… Mais une société de penseurs libres ne se souciant pas d’assurer ses moyens de subsistance n’ira pas très loin.

J’en connais, des idéalistes, philosophes et rêveurs, qui refont chaque jour le monde et professent la bonne parole, vivant aux crochets des autres en estimant que c’est le devoir de la société de subvenir à leurs besoins.







hurd a écrit :



Sauf que dans notre société on ne travaille pas souvent pour la communauté pour des intérêts particulier, donc c’est juste n’importe quoi comme argument : travail salarié ≠ travail pour la communauté.

Je dirais même que c’est souvent l’inverse, en proportion ,les travaux non rémunéré sont bien souvent plus utile à la communauté que ceux rémunéré.





Bah, c’est la demande qui nourrit l’offre. Si la communauté ne veut pas de smartphones, de fastfoods ou de vêtements de marque, il lui suffit de ne pas en acheter. Si elle est veut, alors en produire est bien un travail “pour la communauté”. J’en peux rien si ce que demande la société, c’est de la m en boite.



Je serais ravi de passer mes journées sur de grands projets humanitaires ou à transmettre mes connaissances aux autres, mais il se trouve que c’est d’application bidon et de produits inutiles que la société est la plus friande. Perso, je consomme très peu de ces produits, par contre je finance volontiers des artistes ou des associations…









MuadJC a écrit :



D’où tu paies leurs études? tu devrais t’informer un peu plus avant de nier le fait que les études sont payantes pour l’étudiant.





Bah, je regarde ce que l’état verse aux universités, ainsi que les statistiques sur le coût des études. Quand on paie 900€ de minerval pour une année, et que l’université a à un coût estimé de 15.000€ (par élève) pour fournir cette année d’étude, je me dis logiquement que les 14.100€ de différence, ils viennent de l’état, c’est à dire financé via les impôts.







levieuxtoby a écrit :









Que les élus rencontrent les syndicats pour discuter de solutions à mettre en place et de mesures à prendre, je suis pour. Mais à moins qu’ils aient été élu sur la promesse (entre autre) qu’ils allaient effectivement accepter les propositions des syndicats, cela reste du niveau de la proposition. C’est avec la partie “montrer les muscles” que j’ai un problème.



Les sondages d’opinion sont ce qu’ils sont, des sondages. Heureusement ils n’ont pas valeur contraignante. C’est donc bien un des trois cas que je décrivait, en moins cher qu’un référendum.



Bloquer une ville, je pense aux manifestations des syndicats à Bruxelles, où il n’est pas rare qu’ils bloquent les accès principaux, dégradent les lieux publique, détruises des voitures, etc. Généralement les syndicats de travailleurs, mais il est vrai qu’avec les taxis, tracteurs et autres, c’est pareil.



Le problème de corruption et de collusion est tout aussi grave. Je n’excuse pas plus ce comportement que celui des syndicats.









blob741 a écrit :



On parle bien de la fac là ? Je connais des doctorants qui savent à peine lire et écrire …





Quand je parle d’élitisme, je parle des écoles supérieures autres que la fac justement. Et je ne dis pas ça par rapport au niveau d’enseignement, mais par rapport au niveau de la représentativité sociale.







levieuxtoby a écrit :



Les dernières grosses mobilisations (j’entends réellement grosses) c’était pour le CPE probablement. Et là, à part faire part d’une mauvaise foi sans bornes, tu ne peux pas dire que ça n’était pas représentatif.





C’était la LRU, il me semble.



Et là, c’était quand même moins représentatif que pour le CPE… On a eu pas mal de discussions sur la question des blocages… surtout avec les étudiants en fac de droite.









DHKold a écrit :



ils aient été élu sur la promesse (entre autre) qu’ils allaient effectivement accepter les propositions des syndicats







Ils n’ont pas à les accepter, en revanche, j’insiste, ça ne fait pas partie du programme de discuter avec les syndicats : c’est le fonctionnement normal dans les démocraties occidentales. Après, on remarque qu’il y a une différence d’écoute selon la couleur politique. M’enfin, pour la France ces derniers temps, on peut pas dire que les syndicats de salariés aient été écoutés beaucoup, toutes couleurs politiques de gouvernement confondues.







DHKold a écrit :



C’est avec la partie montrer les muscles” que j’ai un problème.







C’est juste le seul moyen de pression disponible. Te déclarer « en grève », sans action derrière, la belle affaire, c’est le niveau zéro de l’utilité. Y’a un fantasme fréquent (je ne sais pas si tu le partages) comme quoi, fondamentalement, les syndicats aimeraient faire grève, aimeraient engager des bras de fer. Dans le tas tu vas probablement trouver des allumés qui sont là pour en découdre coûte que coûte, mais ils ne sont en aucun cas représentatifs. Cette solution c’est un dernier recours, quand l’écoute est brouillée (ah ah) et pas un dogme. On entend souvent dire des choses sur le thème « De toutes façons, en France, les gens font grève tout le temps ». Ce qui d’une part n’est pas exact, et d’autre part est juste le révélateur qu’il y a une attaque constante contre les acquis sociaux. Le tout avec pour le coup un réel chantage au prétendu « réalisme » économique, le ripolinage des cotisations sociales en « charges » sociales, desdits acquis sociaux en soi-disant « privilèges », de « coût du travail » là où le travail est le seul créateur de richesses… Mais je ne pense pas que tu souscriras à cette analyse.









ActionFighter a écrit :



C’était la LRU, il me semble.

Et là, c’était quand même moins représentatif que pour le CPE…







C’est pour ça que je la compte pas comme grosse mobilisation. Elle a été grosse pour le milieu universitaire, certes, mais très peu interprofessionnelle comme l’avait été le CPE.









levieuxtoby a écrit :



C’est pour ça que je la compte pas comme grosse mobilisation. Elle a été grosse pour le milieu universitaire, certes, mais très peu interprofessionnelle comme l’avait été le CPE.





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levieuxtoby a écrit :



&nbsp; de « coût du travail » là où le travail est le seul créateur de richesses…





+3 millions !

c’est dingue d’avoir à le rappeler :(

quand tu embauches une personne c’est parce que son travail va te rapporter…

Mais bon il est dans l’intérêt des grands employeurs de maintenir un chômage élevé afin de faire pression sur les conditions de travail et les salaires à l’embauche.



D’accord, c’est le fonctionnement normal d’écouter ^^ Je n’ai aucun soucis avec le dialogue, bien au contraire. Mais un dialogue, ça n’implique nullement d’accepter les propositions. Donc un gouvernement peut très bien écouter et discuter avec les syndicats mais ne rien appliquer de ce qu’ils proposent. Après, si les électeurs jugent qu’ils auraient dû, ils sanctionnent aux élections.



La grève est “une cessation concertée du travail qui vise à appuyer les revendications par la perte de production”. Empêcher d’autres travailleurs de se rendre sur leur lieu de travail ne fait pas partie du droit de grève.



Pour ce qui est du reste, je ne pense pas que les syndicats veuillent faire la grève par principe. Par contre, le terme “acquis” me parait toujours assez bizarre. Rien n’est jamais définitivement acquis, tout est sujet à discussion (il faut juste se mettre d’accord sur les contre-parties). Sans cela, les patrons pourraient également dire que “on ne touche pas aux acquis du patronat” et on se retrouvait dans une situation de blocage. Par contre, la contre-partie peut être plus ou moins importante.



Le travail est producteur de richesse, je suis d’accord, en insistant sur le fait que gérer/diriger une entreprise est également un travail. Après, le chantage au réalisme, ça tient 5 minutes et ça fait joli dans un discours, mais tu sors un beau tableau et tu peux comparer le discours au faits.








DHKold a écrit :



gérer/diriger une entreprise est également un travail.







Bien sûr, y’a pas d’équivoque là-dessus. Je trouve qu’il y a une confusion (peut-être entretenue à dessein par certains) entre la majorité (en nombre) des entreprises (de type PME) et les très grandes entreprises. La majorité des patrons de PME sont soumis à un stress considérable et sont très loin des conditions complètement déconnectées du réel de grandes entreprises (bonus, parachutes, salaires indécents, pression actionariale, etc.). Et comme d’hab on dit qu’on soutient les entreprises quand en fait on favorise les grosses au détriment des petites (même schéma pour les particuliers).



Une remarque en passant, quand il y a grève dans un service, cela empêche une partie de la population d’aller travailler. Pour autant, on reste dans la définition que tu cites. Juste pour dire que c’est pas aussi catégorique le classement entre ce qui peut être acceptable et ce qui ne l’est pas.









DHKold a écrit :



Jamais dit le contraire… Mais une société de penseurs libres ne se souciant pas d’assurer ses moyens de subsistance n’ira pas très loin.





Une société ne cherchant qu’à se conformer au modèle actuel n’ira pas très loin non plus.

De plus, il faut arrêter d’opposer tout le temps des métiers qui serait “inutile” et d’autre qui serait “utile” .



Il n’est simplement pas normal que la société ne soit pas capable de trouver des emplois interessant pour des gens ayant fait des études non technique.

Ces réflexions pourrait être utilisé justement dans un but pratique, celui d’améliorer notre condition.

Je suis certains de plus, que ces personnes sont tout à fait capable de faire de la technique à condition qu’on ne leur demande pas de nier leur pensée, leur idéaux ,etc… , que ces éléments puisse apporter des choses à la société et à la personne.







DHKold a écrit :



J’en connais, des idéalistes, philosophes et rêveurs, qui refont chaque jour le monde et professent la bonne parole, vivant aux crochets des autres en estimant que c’est le devoir de la société de subvenir à leurs besoins.





Être réveur et idéaliste ne veut pas dire ne rien faire , au contraire.

C’est la société qui veut forcer les gens à faire des trucs techniques sans réflexion qui est responsable.

Je suis certains qu’un philosophe, qu’un sociologue, un historien,etc… pourrait apporter une plus-value énorme en terme de réflexions et d’idée dans nombre de sociétés.

Mais si l’on préfère que les humains se déshumanise en se transformant en machine, c’est sur ça colle pas.







DHKold a écrit :



Bah, c’est la demande qui nourrit l’offre. Si la communauté ne veut pas de smartphones, de fastfoods ou de vêtements de marque, il lui suffit de ne pas en acheter. Si elle est veut, alors en produire est bien un travail “pour la communauté”. J’en peux rien si ce que demande la société, c’est de la m en boite.





Sauf que ce n’est pas du tout représentation de ce que veut la communauté, la somme des intérêts particuliers n’est pas l’intérêt collectif, de plus penser qu’il n’y à pas d’énorme biais ne serait qu’en terme de communication (propagande,média,publicité) et d’inégalité de richesse (tout le monde n’a pas le même poids dans le marché), c’est juste être aveugle.







DHKold a écrit :



Je serais ravi de passer mes journées sur de grands projets humanitaires ou à transmettre mes connaissances aux autres, mais il se trouve que c’est d’application bidon et de produits inutiles que la société est la plus friande. Perso, je consomme très peu de ces produits, par contre je finance volontiers des artistes ou des associations…





Bref, toujours à croire que le marché est l’image exact de l’envie de la société. En 1929 , la société avait-envie que la bourse s’effondre, avec le chômage et la guerre qui s’en est suivit ?



Je suis d’accord. Pour les grèves dans les services publiques, oui c’est évident. Je parle plutôt d’action dont le but est de bloquer (piquets de grève au milieu des routes, barricades devant les bâtiments, barrages routiers, etc.)









hurd a écrit :



Il n’est simplement pas normal que la société ne soit pas capable de trouver des emplois interessant pour des gens ayant fait des études non technique.

Ces réflexions pourrait être utilisé justement dans un but pratique, celui d’améliorer notre condition.

Je suis certains de plus, que ces personnes sont tout à fait capable de faire de la technique à condition qu’on ne leur demande pas de nier leur pensée, leur idéaux ,etc… , que ces éléments puisse apporter des choses à la société et à la personne.





Je suis plutôt dans l’optique “Je vois ce que je peux offrir à la société” au lieu de “Je fais ce que je veux et la société n’a qu’à me proposer des tâches qui correspondent à mes envies”. Et je n’ai pas dénigré le non-technique. Je n’ai absolument rien contre la philo, la psycho, les arts, etc. Ce que j’ai dit, c’est que si on a besoin de 500 ingénieurs et de 5 philosophes, mais qu’on se retrouve avec 500 philosophes et 5 ingénieurs, je pense que ceux qui ont choisi de faire de la philo sont responsable de leur situation, et autant je suis content qu’ils aient pu apprendre ce qu’ils voulaient, autant j’estime que ce n’est pas aux 5 ingénieurs et 5 philo de travailler pour entretenir 495 autres.



Bien sûr, le fait que les 495 (ou moins) ne trouvent pas d’emploi ne signifie pas qu’ils sont purement inutiles. Mais j’ai un doute sur ce qu’ils vont apporter à la société. Est-ce alors la faute de la société? Si demain on a une floppée de jeunes qui sortent avec un diplôme de maréchal ferrant, devons-nous forcément acheter des chevaux pour utiliser ce formidable potentiel?







hurd a écrit :



Être réveur et idéaliste ne veut pas dire ne rien faire , au contraire.

C’est la société qui veut forcer les gens à faire des trucs techniques sans réflexion qui est responsable.

Je suis certains qu’un philosophe, qu’un sociologue, un historien,etc… pourrait apporter une plus-value énorme en terme de réflexions et d’idée dans nombre de sociétés.

Mais si l’on préfère que les humains se déshumanise en se transformant en machine, c’est sur ça colle pas.





Je suis certain qu’un historien, sociologue, etc. peut apporter une plus-value, deux probablement, trois peut-être, 1 millions probablement pas. Un million dont la moitié au chômage et/ou ne passant pas une seconde à utiliser ses connaissances, certainement pas.

De la même manière que je pense qu’avoir 30M d’ingénieurs serait inutile… D’où l’intérêt, lorsqu’une population ne s’autorégule pas, d’introduire un système de contrôle. Après on peut discuter sur la manière, ça va de la limitation du nombre de places aux concours en passant par une augmentation des coûts, une étude de dossier, un tirage au sort, une liste d’attente, que sais-je.







hurd a écrit :



Sauf que ce n’est pas du tout représentation de ce que veut la communauté, la somme des intérêts particuliers n’est pas l’intérêt collectif, de plus penser qu’il n’y à pas d’énorme biais ne serait qu’en terme de communication (propagande,média,publicité) et d’inégalité de richesse (tout le monde n’a pas le même poids dans le marché), c’est juste être aveugle.





Pourtant, tu m’explique depuis le début qu’en agissant individuellement pour suivre ses rêves et principes, on apporte une plus-value à la société. Qu’en pouvant choisir ses études librement et en étant libre de travailler comme on le veut, on est sur la bonne voie.











hurd a écrit :



Bref, toujours à croire que le marché est l’image exact de l’envie de la société. En 1929 , la société avait-envie que la bourse s’effondre, avec le chômage et la guerre qui s’en est suivit ?





L’achat de smartphones et de voitures haut de gamme serait donc du même ordre que l’effondrement des bourses ou la guerre? Les médias et la publicité jouent certes un rôle, mais ce qui fait tourner la machine, c’est bien la demande. Il n’est pas difficile de trouver des gens ayant “difficile à boucler le mois” mais possédant un écran plat, un smartphone hors de prix et une voiture pleine de gadgets. Et j’ai pas l’impression que ce soit moins présent chez les penseurs, artistes ou autres.



“Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent pas pour que ça ne se vende plus ! ” - Coluche









DHKold a écrit :



Bien sûr, le fait que les 495 (ou moins) ne trouvent pas d’emploi ne signifie pas qu’ils sont purement inutiles. Mais j’ai un doute sur ce qu’ils vont apporter à la société. Est-ce alors la faute de la société? Si demain on a une floppée de jeunes qui sortent avec un diplôme de maréchal ferrant, devons-nous forcément acheter des chevaux pour utiliser ce formidable potentiel?





Sur le 1er point, je suis mitigé. En effet, ce n’est pas vraiment la faute de la société si elle n’a pas de “place” à proposer à ces personnes. Néanmoins, si ils ont fait cette formation, c’est que la société leur a permis de le faire… C’est un peu le chien qui se mord la queue, je suis pour laisser les personnes choisir ce qu’elles désirent faire plus tard mais dans ce cas, la société est quelque part responsable de leur difficulté à trouver du travail ensuite …



&nbsp;En opposition à cela, j’ajouterais que la société ne propose pas de solutions lorsque l’on ne forme pas suffisament de personnes dans tel ou tel domaine. Je pense nottament à la médecine : les études sont vite très chères (donc pas accessible à tout le monde) et le nombre de places limité alors qu’il existe un besoin constant (voir alarmant suivant les spécialisations/régions).

&nbsp;

DHKold a écrit :

&nbsp;L’achat de smartphones et de voitures haut de gamme serait donc du même ordre que l’effondrement des bourses ou la guerre? Les médias et la publicité jouent certes un rôle, mais ce qui fait tourner la machine, c’est bien la demande. Il n’est pas difficile de trouver des gens ayant “difficile à boucler le mois” mais possédant un écran plat, un smartphone hors de prix et une voiture pleine de gadgets. Et j’ai pas l’impression que ce soit moins présent chez les penseurs, artistes ou autres.



<img data-src=" />Ca pour le coup no comment je suis totallement d’accord avec toi, il suffit de faire un tour dans les magasins comme Darty, La Fnac voir les rayons Hi-Tech des centres commerciaux lors du versement de certaines aides… Mais c’est HS.









DHKold a écrit :



Bah, je regarde ce que l’état verse aux universités, ainsi que les statistiques sur le coût des études. Quand on paie 900€ de minerval pour une année, et que l’université a à un coût estimé de 15.000€ (par élève) pour fournir cette année d’étude, je me dis logiquement que les 14.100€ de différence, ils viennent de l’état, c’est à dire financé via les impôts.



Je vais te faire une révélation: il y a des chercheurs dans les universités.

Il faut bien les financer quand ils ne donnent pas de cours.









DHKold a écrit :



Je suis d’accord. Pour les grèves dans les services publiques, oui c’est évident. Je parle plutôt d’action dont le but est de bloquer (piquets de grève au milieu des routes, barricades devant les bâtiments, barrages routiers, etc.)



Tout le débat est parti (il me semble) du fait que tu sous-entendais que les Grèves (de manière générale) étaient une prise d’otage de la société par des égoïstes.



La plupart des gens partagent ton dégout pour les opérations escargot sur autoroute et autres obstructions.

Mais ces actes ne sont pas faire grève, la grève c’est un rapport de force qui peut n’être que symbolique (les pompiers qui continuent de travailler).





DHKold a écrit :



discuter avec les syndicats mais ne rien appliquer de ce qu’ils proposent. Après, si les électeurs jugent qu’ils auraient dû, ils sanctionnent aux élections.



Dans le cas d’une entreprise, pas d’élection (pour rester dans le cadre de l’actu).

Du coup, si le patronat fait la sourde oreille, quelle solution à part la grève?









MuadJC a écrit :



Je vais te faire une révélation: il y a des chercheurs dans les universités.

Il faut bien les financer quand ils ne donnent pas de cours.





Je sais bien… Et c’est une excellente chose. Cela étant, la moitié seulement est enseignant-chercheur. Et ceux qui font de la recherche ne le font pas à temps plein. Je n’arrive pas à trouver d’analyse détaillée, mais je n’ai pas l’impression que sur les 15.000€ de coût, il n’y ait que 900€ qui serve à l’enseignement. Biensûr, on pourrait aussi parler de l’enseignement entre 6 et 18 ans où je doute que beaucoup d’instits et de profs soient également chercheurs :)







MuadJC a écrit :



Tout le débat est parti (il me semble) du fait que tu sous-entendais que les Grèves (de manière générale) étaient une prise d’otage de la société par des égoïstes.



La plupart des gens partagent ton dégout pour les opérations escargot sur autoroute et autres obstructions.

Mais ces actes ne sont pas faire grève, la grève c’est un rapport de force qui peut n’être que symbolique (les pompiers qui continuent de travailler).

Dans le cas d’une entreprise, pas d’élection (pour rester dans le cadre de l’actu).

Du coup, si le patronat fait la sourde oreille, quelle solution à part la grève?





La discussion est partie du fait que certains ont clairement dit qu’être opposé aux syndicats ou ne pas soutenir une grève n’avait pas de sens à moins d’être “une enflure”.



Concernant le cas de l’article, je n’ai rien à y redire, ils agissent dans les règles et ils ciblent les bonnes personnes ;) De manière générale la façon dont fonctionne le syndicalisme aux USA me plait d’avantage que dans nos régions.



Ces actes qui ne “sont pas faire grève” sont pourtant souvent effectués dans ce contexte. Et quand on tente de faire quelquechose, les grévistes rétorquent que c’est leur “droit de grève”. Du coup, il faudrait être cohérent et punir ses comportement, au lieu de laisser faire.



Donc en résumé, je suis pour le droit de grève, à la condition qu’il soit strictement encadré, c’est à dire que seul l’arrêt de travail est autorisé, tout acte visant à saboter/bloquer activement d’autres salariés ou citoyens doit être interdit (comme je l’ai dit, “activement”, c’est à dire bloquer l’accès).









DHKold a écrit :



Et je n’ai pas dénigré le non-technique. Je n’ai absolument rien contre la philo, la psycho, les arts, etc. Ce que j’ai dit, c’est que si on a besoin de 500 ingénieurs et de 5 philosophes, mais qu’on se retrouve avec 500 philosophes et 5 ingénieurs, je pense que ceux qui ont choisi de faire de la philo sont responsable de leur situation, et autant je suis content qu’ils aient pu apprendre ce qu’ils voulaient, autant j’estime que ce n’est pas aux 5 ingénieurs et 5 philo de travailler pour entretenir 495 autres.



Bien sûr, le fait que les 495 (ou moins) ne trouvent pas d’emploi ne signifie pas qu’ils sont purement inutiles. Mais j’ai un doute sur ce qu’ils vont apporter à la société. Est-ce alors la faute de la société?











DHKold a écrit :



Je suis certain qu’un historien, sociologue, etc. peut apporter une plus-value, deux probablement, trois peut-être, 1 millions probablement pas. Un million dont la moitié au chômage et/ou ne passant pas une seconde à utiliser ses connaissances, certainement pas.

De la même manière que je pense qu’avoir 30M d’ingénieurs serait inutile… D’où l’intérêt, lorsqu’une population ne s’autorégule pas, d’introduire un système de contrôle. Après on peut discuter sur la manière, ça va de la limitation du nombre de places aux concours en passant par une augmentation des coûts, une étude de dossier, un tirage au sort, une liste d’attente, que sais-je.







Tes doutes ne concerne que toi, tu as décider unilatéralement qu’une société pour fonctionner doit avoir tel ou tel ratio de tel ou tel métiers. Je ne suis pas d’accord du tout avec cette vision qui voudrait que le fonctionnement de la société actuelle serait une sorte d’optimum à prendre comme exemple.







DHKold a écrit :



Si demain on a une floppée de jeunes qui sortent avec un diplôme de maréchal ferrant, devons-nous forcément acheter des chevaux pour utiliser ce formidable potentiel?







Pour le coup, les compétences non technique dont je parle n’ont justement pas ce problème d’être dépassé.

Sinon, s’il y avait un vrai enthousiasme des gens pour le métier de maréchal ferrant, je suis certain qu’au lieu de vouloir leur imposer n’importe quoi, il y à moyen de faire des choses intéressantes.



Faire les choses par rapport aux aspirations des personnes ne me semble pas plus absurde que de les faire par rapport au loi du marché.



Mais ça nécessiterai effectivement une vision complétement différente du travail,etc… bref, de sortir du capitalisme.



Je pense notamment qu’on gagnerais beaucoup à réfléchir plus et produire moins.









DHKold a écrit :



Pourtant, tu m’explique depuis le début qu’en agissant individuellement pour suivre ses rêves et principes, on apporte une plus-value à la société. Qu’en pouvant choisir ses études librement et en étant libre de travailler comme on le veut, on est sur la bonne voie.







Je n’ai jamais parler de “travailler comme on le veut” . Laisser aux personnes la liberté d’étudier et de trouver un travail respectueux de ce qu’il sont me semble juste le minimum à faire. S’il la somme des intérêt individuels ne signifie pas l’intérêt collectif, cela ne veut pas dire non plus qu’il faut complètement nier l’individu, ceci est dotant plus compliquer que l’intérêt collectif est difficile à cerner. N’étant pas fasciste, je ne suis pas fan de ces régimes m’étant en avant un intérêt collectif factice pour nier les individus.



Il faut simplement une relation saine entre individualités et société, c’est pas plus compliqué que cela.







DHKold a écrit :



L’achat de smartphones et de voitures haut de gamme serait donc du même ordre que l’effondrement des bourses ou la guerre? Les médias et la publicité jouent certes un rôle, mais ce qui fait tourner la machine, c’est bien la demande. Il n’est pas difficile de trouver des gens ayant “difficile à boucler le mois” mais possédant un écran plat, un smartphone hors de prix et une voiture pleine de gadgets. Et j’ai pas l’impression que ce soit moins présent chez les penseurs, artistes ou autres..





C’est donc que la publicité marche, chez tout le monde, que la société à tellement inscrit dans nos cerveau que consommer c’est bien qu’il est très dur pour tout un chacun de sortir de ce moule, ça ne dit rien sur le fait ou non que consommer est bien, normal, naturel ou autre. C’est juste du conditionnement.









hurd a écrit :



Je pense notamment qu’on gagnerais beaucoup à réfléchir plus et produire moins.





J’aimerais bien quelques exemples ou début d’idées. Comment on organise cette réflexion? Que faire de ces réflexions? Comment? Si chacun réfléchi dans son coin, rien ne changera.



Et si deux groupes ont des idées opposées et sont incapables de se mettre d’accord, on fait quoi?



Si on arrête d’utiliser les lois du marché et que plus personne n’a envie de produire la nourriture, on mange quoi? Si personne n’a pour aspiration de nettoyer les égouts et les fosses sceptiques, on fait comment?



Tu parle un peu d’un monde utopique, à la limite du pays des bizounours.









DHKold a écrit :



Si on arrête d’utiliser les lois du marché et que plus personne n’a envie de produire la nourriture, on mange quoi?





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DHKold a écrit :



Si personne n’a pour aspiration de nettoyer les égouts et les fosses sceptiques, on fait comment?





On partage ?

C’est vrai que les forcer à l’aide de l’argument de l’emploi,du travail tout ça, c’est tellement sympathique.