Chez Adobe, les responsables ont plutôt le moral. L'entreprise vient d'annoncer ses objectifs financiers pour les trois années à venir et ils sont très ambitieux. Au programme, une croissance annuelle de 20 % du chiffre d'affaires, pendant que celle du bénéfice flirterait avec les 30 %
Adobe est en pleine forme. Alors qu'il vient de tenir comme chaque année sa conférence MAX, où a été présenté l'ensemble des nouveautés à venir sur ses suites logicielles, l'éditeur a également levé le voile hier sur ses prévisions financières pour les exercices 2015 à 2018 et il semble en pleine confiance.
Une croissance à deux chiffres
Parmi les chiffres clés, on en retiendra principalement deux. D'abord, le chiffre d'affaires global d'Adobe devrait progresser « d'approximativement 20 % par an » sur l'ensemble de la période. Une valeur que bon nombre d'éditeurs de logiciels peuvent lui envier. Parallèlement, Adobe estime que son bénéfice net par action progressera d'approximativement 30 % par an, ce qui là aussi est une position plus que favorable pour l'entreprise.
Pour parvenir à ces résultats, Adobe compte principalement sur la croissance des revenus de son « Marketing Cloud » dont les ventes doivent progresser « de plus de 20 % par an » sur les trois prochaines années. Un rythme qui sera également suivi par la branche Digital Media du groupe.
L'éditeur estime également que ses produits prendront place sur un marché qui représentera un total de 48 milliards de dollars en 2018. Un marché sur lequel il espère pouvoir capter une base de plus de 29 millions d'utilisateurs pour son Creative Cloud. Un chiffre qui comprend 8,6 millions de clients actuels, 8,3 millions de personnes et entreprises disposant d'une licence pour les Creative Suite 3 à 6 et 11,7 millions de personnes, issus de « nouveaux emplois créatifs », des effets des licences éducation mais aussi d'une conversion des « pirates » vers l'offre légale.
2016 sera très lucrative
Pour l'exercice fiscal 2016, Adobe a également dévoilé des objectifs plus précis. Le chiffre d'affaires de l'entreprise devrait atteindre 5,7 milliards de dollars l'an prochain, à comparer aux 4,7 milliards de dollars prévus sur l'exercice en cours. Sur la même période, le bénéfice net devrait atteindre 1,80 $ par action. En supposant que le nombre d'actions d'Adobe reste constant, cela serait synonyme d'un bénéfice net annuel proche des 900 millions de dollars.
Commentaires (29)
#1
Forcément, à plumer les pros en abonnements perpétuels.. " />
#2
En effet vive le cloud… ou l’abonnement à vie…
#3
Enfin à une vache près, c’est pas une science exacte
Ouais c’est pas faux… " />
#4
Sur une échelle de 1 à 11, à 1 ils arrivent à 20% en grattant les pros, à 5, ils se maintiennent au même CA, et seulement à 11, ce sont vraiment des gros cons.
#5
S’ils visent comme un stormtrooper " />
#6
Les financiers d’Adobe en auraient pas un peu trop pris là?
Ils s’attendent sérieusement à avoir une augmentation de 60% de leur CA en 3 ans et multiplier leur PDM en conséquence?
Je crois qu’il y en a qui vont tomber des nues très rapidement (en même temps que le cours de l’action).
Adobe voit trop gros, ça se retournera contre eux.
#7
Ils misent tout sur flash ? " />
#8
De 72 %, les pourcentages ça se multiplie.
#9
donc on est à 12
Non mais franchement, la croissance, c’est pas relatif aux gens qui vivent à la campagne ? " />
#10
Ils comptent revendre leur branche Flash pour générer du profit ? " />
#11
#12
" /> le sous-titre…
Ce qui est moche avec le cloud , c’est que ca devient plus compliqué pour trouver nos achats sur Bittorent
#13
Ils ont de la bonne chez Adobe " />
#14
Les mecs sont vachement confiants!! à moins qu’ils sortent de leur botte un super produit révolutionnaire toutafait inatendu, je vois mal comment ca pourrait etre tenable…
#15
Mouais, ça me fait mal tiens. Déjà, on se fait “bip” avec leurs abonnements et perso, on se fait racketer hors USA (61 euros par mois en france contre $49,99 aux USA, sont malades, oh pardon, je viens de vérifier, ils ont baissé à 59,99, grands seigneurs). Perso, pourtant je bosse avec, j’ai dû laisser tomber après une année et en rester à la version Photographe (Photoshop + Lightroom) qui est accessible.
#16
60 euros par mois pour une installation sur un maximum de 2 machines seulement… C’est clairement hors de prix, mais impossible de faire sans Photoshop, illustrator ou Acrobat Pro, et ils le savent bien.
#17
Ouais, je préfère passer pour un gland et récupérer les fichiers en PDF HD que de payer autant et récupérer des fichiers InDesign, comme avant… Sérieux, en freelance, ça fait mal.
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perso… je les crois.
#21
[quote:5499435:hurd]
Et du coup c’est un jolie cercle vicieux vu que personne ou presque n’essaye de tenter autre chose.
Pourtant c’est possible, du moins pour certain métiers créatifs
[\quote]
Pour un illustrateur c’est bcp plus simple, ils ne bossent pas avec la chaine graphique, ils fournissent un élément, très important, mais ils ne s’occupent pas de la mise en page, retouche ou autre.
Et là sans adobe c’est moins facile.
Ensuite le soucis c’est que leurs produits sont de très bonne qualité et que la concurrence n’essais même plus " />" />
Corel, Quark ou autres ont prit d’autres direction pour éviter la confrontation frontale, les seul qui avait les bons soft pour les concurrencer ont fini dans leur escarcelle " />
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#23
On peut sans ses outils mais pour ça, il faut avoir le temps et l’envie d’aller voir ailleurs…
Après, je suis toujours sur Toshop CS2 et à côté, je me fais la main sur GIMP et il a du potentiel l’animal !
Mais, il est moins intuitif que Toshop.
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J’ai écrit “Type-in”, c’est évidemment Type-Align
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Pas encore de point Godgimp ?
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