La nouvelle version majeure d’OS X, El Capitan, est désormais disponible au téléchargement dans le Mac App Store pour les machines précédentes. Comme d’habitude depuis quelques années, la mise à niveau est gratuite. L’occasion de revenir sur les nouveautés principales et quelques conseils de base avant de se lancer.
Comme toujours à l’arrivée d’un système d’exploitation, il est bon de rappeler quelques bases. Les éditeurs aiment insister sur la facilité de mise à jour, et Microsoft avait particulièrement insisté sur ce point dans les semaines précédant le lancement de Windows 10. Mais changer de système d’exploitation n’est pas si anodin. Aussi, pendant que vous téléchargerez El Capitan (ce qui risque de prendre un certain temps avec ses 6 Go), vous aurez le temps de préparer le terrain.
Sauvegarde et machines compatibles
Le point le plus important est la sauvegarde. Faites en sorte que vos données importantes soient copiées sur un disque externe, dans une autre partition ou un dossier distant Dropbox, OneDrive ou autre. Vérifiez également que vous avez bien l’espace nécessaire pour télécharger entièrement l’installeur du système, ainsi que quelque Go supplémentaires pour le laisser faire son travail. Vous pouvez éventuellement utiliser un outil comme Carbon Copy Cloner pour créer une image de votre partition afin de la restaurer plus tard si l’installation échoue.
Du côté de la compatibilité des machines, elle ne change pas. Tous les Mac actuellement sous Yosemite peuvent donc passer à El Capitan, sachant qu’il s’agit finalement de la même liste que pour Mavericks et même Mountain Lion. Les performances ne seront évidemment pas les mêmes selon les configurations, mais El Capitan est la première version d’OS X à s’occuper des performances depuis un bon moment.
De meilleures performances
On se souvient qu’Apple avait fait un travail sur les fondations de son système avec Snow Leopard, resté pour une partie des utilisateurs comme la meilleure version d’OS X. El Capitan se veut en tout cas plus rapide que son prédécesseur, avec des temps de chargement plus courts pour les applications, des ouvertures de PDF jusqu’à quatre fois plus rapides dans Aperçu et ainsi de suite. Des éléments indiqués lors de la première présentation du système.
Mais ce sont surtout les Mac dotés d’écrans Retina qui devraient apprécier le passage à El Capitan puisque l’API Metal est maintenant utilisée pour l’interface. Sur des machines à la puissance plus limitée comme le MacBook 12 pouces, les apports en réactivité sont conséquents.
Nouvelle police et améliorations générales
Parmi les changements principaux, il faut signaler l’arrivée d’une nouvelle police par défaut, San Francisco. Il s’agit de la police créée pour l’Apple Watch et que l’on trouve déjà dans iOS 9 depuis deux semaines. Elle est plus lisible sur les écrans non Retina que Helvetica Neue, un peu trop fine. Le navigateur Safari intègre pour sa part une bonne dose de nouveautés avec la possibilité d’épingler les onglets, le blocage des alertes trop répétitives sur un site (à la manière de Chrome) ou encore le signalement des onglets jouant un son.
À l’instar de ce qui avait été introduit dans Windows 7, on peut également couper l’écran en deux pour le remplir de deux applications en mode plein écran (sans barre de menu ni Dock). La manipulation, nommée Split View, est simple : maintenir le clic sur le bouton vert jusqu’à ce que la moitié de l’écran se remplisse en bleu, et lâcher le clic dans la moitié qu’on veut remplir.
On trouvera évidemment des améliorations diverses pour tous les éléments principaux du système, notamment Photos (qui permet l’ajout d’extensions et d’une position géographique quand elle n’existe pas déjà), Mail (détection des éléments tels que les contacts et les rendez-vous, à la manière de Proactive dans iOS 9), Spotlight (prise en charge des requêtes en langage naturel) ou encore Mission Control (gère Split View). On regrettera cependant encore cette année que Siri ne soit toujours pas de la partie.