Il y a une semaine, Konami faisait entrer PES 2016, en espérant griller la politesse à son rival de toujours, Electronic Arts et sa célèbre franchise FIFA. Justement, FIFA 16 vient de faire son apparition dans les boutiques et nos confrères du monde entier ont cherché à savoir si le roi va pouvoir garder sa couronne cette année.
Comme à chaque année, un match se joue entre les deux grands jeux de football. D'un côté, on retrouve FIFA, qui truste la première place au niveau des ventes à l'échelle mondiale, avec en moyenne plus de 10 millions d'exemplaires vendus chaque année. De l'autre, le PES de Konami fait office de challenger, commercialement parlant, mais vient régulièrement bousculer le roi avec de nouvelles fonctionnalités ou des évolutions de son moteur de jeu.
Place aux femmes
Cette année toutefois, c'est FIFA 16 qui a su proposer une « killer-feature » en offrant pour la première fois aux joueurs d'incarner des équipes de football féminin. Le panel d'équipes disponible est très restreint, avec seulement 12 équipes nationales, mais l'effort mérite néanmoins d'être salué, même s'il eut été préférable que cette option ait été proposée dans l'opus précédent, disponible pendant la coupe du monde féminine de football.
Quelques limitations sont toutefois au menu, puisqu'il n'est par exemple pas possible d'opposer une équipe masculine et une équipe féminine lors d'un même match. Ces dames sont donc reléguées à n'être jouées que lors de tournois entre elles, ce qui est un peu dommage, mais compréhensible, les caractéristiques des joueurs et joueuses n'étant pas harmonisées. Un joueur noté 90 n'aura ainsi pas les mêmes performances sur le terrain qu'une joueuse avec la même note.
FUT est toujours là
Autre nouveauté majeure pour la série, l'ajout d'un mode « Draft » dans FIFA Ultimate Team. Moyennant un ticket d'entrée à 15 000 crédits ou 300 points FIFA (qui peuvent s'acheter pour environ 3 euros), il vous propose de sélectionner un à un les joueurs qui formeront votre prochaine équipe temporaire. Il n'est bien évidemment pas question de vous laisser choisir entre deux ailiers de Ligue 2, mais plutôt de vous demander si vous préférez avoir un Messi ou un Neymar en pointe de votre attaque.
Si le ticket d'entrée est plutôt cher, les récompenses proposées dans ce mode valent le détour puisque des packs premium sont agités devant nos petits yeux. Il est également à noter que des jetons permettant d'accéder gratuitement à ce mode peuvent être trouvés aléatoirement dans les packs FUT.
La perfection n'est pas de ce monde
Techniquement, nos confrères ont trouvé que ce FIFA 16 était très bien réalisé, mais encore loin d'être parfait. Typiquement, les bugs de « démembrage » sont toujours présents, bien que relativement rares. Des progrès sont notés du côté de l'intelligence artificielle des joueurs de champ, par contre, les gardiens sont toujours autant sujet aux bourdes, notamment sur les tirs lobés.
Le mode Coach ne fait pas non plus l'unanimité. Visant les joueurs débutants, il permet d'afficher au-dessus d'un footballeur des pop-ups d'aide, suggérant par exemple quand effectuer une passe ou en expliquant comment réaliser tel ou tel dribble. Une fonction pas toujours utile, qui fait surtout perdre en visibilité sur le terrain.
Malgré ces quelques défauts, FIFA 16 tient-il encore la dragée haute à son concurrent PES 2016 ? Nos confrères vous le diront au fil de ces quelques tests, et visiblement cette année, le match semble très serré.
En français :
- Gameblog (4/5)
- Gamekult (8/10)
- Jeuxvideo.com (16/20)
En anglais :
- Ars Technica (Non noté « outmatched by this year's PES »)
- Digital Spy (4/5)
- Game Informer (8,75/10)
- Games Radar (4/5)
- Gamespot (9/10)
- IGN (7,8/10)
- Polygon (9/10)
- The Guardian (5/5)