Tout juste une semaine avant le lancement de son grand rival, Pro Evolution Soccer 2016, le jeu de football de Konami fait son entrée sur le terrain. Quelques-uns de nos confrères ont pu mettre la main dessus et nous rendent leurs impressions.
Pour les amateurs de ballon rond, il n'y a rien de tel que de rentrer chez soi, d'allumer sa console et de se lancer dans un petit derby comme celui du Merseyside, opposant Liverpool à Everton. Pro Evolution Soccer 2016 vous propose presque cela cette année, si vous n'êtes pas trop regardants sur le nom des équipes, car le jeu de Konami ne dispose toujours pas de la licence pour utiliser les véritables noms des clubs de Premiere League. Mais qu'en est-il du reste ?
Merseyside Blue vs Merseyside Red
Si jouer un match Merseyside Blue contre Merseyside Red est un brin moins vendeur qu'avec le véritable nom des équipes, PES 2016 n'est pas complètement à la rue pour autant. En vérité, le dernier né de Konami semble même plutôt bien s'en sortir globalement. Déjà, Konami a pris le temps de revoir un peu son interface. Si l'ensemble n'est toujours pas un exemple d'esthétisme, la copie rendue cette année est bien meilleure que l'an passé et se veut surtout bien plus ergonomique, ce qui n'est pas du luxe.
Sur le plan du gameplay, la plupart de nos confrères ont remarqué une circulation du ballon plus fluide et une certaine facilité à poser son rythme sur le jeu. L'intelligence artificielle a également profité d'un petit coup de pouce afin de la rendre un peu plus offensive, de quoi redonner un peu plus de piment aux parties. Cependant, tout le monde ne partage pas ce point de vue, nos confrères de Gamekult en tête qui expliquent que « De là à parler du "retour du roi™" comme à chaque saison, il reste encore un peu de marge, hélas (ou tant mieux). Ce n’est pas une simple question de licences à la rue, de transferts pas à jour au lancement, de faciès dégueulasses sortis du gotha mondial et de modes de jeu simplistes. Comparé à FIFA, le gameplay manque encore de finesse dans la surface. Les trajectoires des frappes sont trop similaires, le comportement des gardiens trop prévisible »
Techniquement honnête
Sur le plan des graphismes, le Fox Engine fait des merveilles, et les animations des joueurs sont fluides (mais répétitives), tandis que leur modélisation, à quelques accidents près, est à la hauteur de ce que l'on peut attendre d'un jeu de ce calibre. Pour les commentaires par contre, point de salut, ils sont aussi mauvais que l'an passé.
Du côté des modes de jeu, il ne faut pas compter sur la moindre nouveauté cette année, mais les adeptes du mode Master League seront heureux d'apprendre qu'il a profité d'un petit lustrage afin de le rendre plus intéressant. Le mode MyClub, l'équivalent de FIFA Ultimate Team, est également reconduit cette année, mais sans grand changement non plus.
Malgré ces quelques défauts, Pro Evolution Soccer est-il à même de détrôner FIFA 16, ou faut-il attendre le lancement du jeu d'Electronic Arts dans une semaine pour profiter de la meilleure simulation footballistique du moment ? Ces quelques tests de nos confrères devraient vous aider à trancher.
En français :
- Gameblog (8/10)
- Gamekult (7/10)
- Jeuxvideo.com (16/20)
En anglais :
- Ars Technica (non noté)
- Gamespot (9/10)
- Gamesradar (4.5/5)
- IGN (Non noté pour l'instant)
- Videogamer (Non noté pour l'instant)