Comme on pouvait s'y attendre, ce n'était finalement qu'un buzz pour le lancement d'une nouvelle version du site.
Vraie fin au sommet de sa e-gloire ou gros coup de pub ? Le Gorafi, site parodique du Figaro en particulier et de la presse en ligne en général, a annoncé sa fin sur Twitter et sa page officielle.
« Le Gorafi, c'est fini. Merci de votre fidélité ». C’est par ce tweet laconique que l’équipe du Gorafi a annoncé sa petite mort. Sur sa page officielle, ni fleur ni couronne, mais le même message sans l’once d’une riante explication. J-F Brussière, celui qui se présente comme « Président du Directoire du Gorafi News Network » prévient tout de même sur son compte que l’équipe vogue désormais « vers de nouvelles aventures lucratives et défiscalisées ».
Le site parodique créé en mai 2012 par Sébastien Liébus et Pablo Mira, avait depuis intégré l’équipe du Grand Journal. Toujours sur Canal+, l’équipe épaulera à la rentrée Antoine de Caunes dans sa nouvelle émission, rappelle 20Minutes. Bref, une belle montée en puissance pour ce site potache, rythmée par de jolis faits d’armes. Retour à février 2014, par exemple, quand Christine Boutin avait cité Le Gorafi, croyant qu’il rapportait sérieusement des propos du gouvernement. Il s’agissait alors du report de la loi sur la Famille et, selon le Gorafi, le gouvernement avait « refusé de parler de recul mais de stratégie provisoire d'avancement à potentialité différée ».
L’annonce de la fin du Le Gorafi pourrait ne pas être à prendre au sérieux, en étant reléguée à une énième blague doublée d’ un gros coup de pub en approche des émissions de la rentrée. Les explications officielles donnent d’ailleurs le ton :
"Réponse" du @le_gorafi sur son avenir. Fatigue. pic.twitter.com/elAWwoCOgS
— Adrien Sénécat (@AdrienSnk) 31 Août 2015
Sur Twitter toujours, Nicolas Robineau, créateur de site et spécialiste en référencement, a remarqué que la nouvelle page était une simple redirection temporaire (redirection 302), comme on peut le tester soi-même sur ce site, en entrant legorafi.fr). Une redirection temporaire en guise de cercueil, un vrai pastiche d'enterrement... On attend donc désormais la suite de cette redirection temporaire, vrai trou noir ou nouveau paradis du rire.