Dès octobre, Airbnb prélèvera une taxe de séjour de 83 centimes à Paris

Combien on Paris ?
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Dès octobre, Airbnb prélèvera une taxe de séjour de 83 centimes à Paris

À partir du 1er octobre, les utilisateurs d’Airbnb qui réservent un logement sur Paris devront s’acquitter d’une taxe de séjour de 83 centimes d’euros, par nuit et par voyageur. D’autres villes françaises devraient suivre.

Airbnb devient « collecteur » de la taxe de séjour

Nous vous l’annoncions il y a une dizaine de jours : le géant de la mise en relation entre particuliers Airbnb se prépare à collecter la taxe de séjour au nom de ses utilisateurs, en vertu d’un décret d’application de la dernière loi de finances, publié au début du mois au Journal officiel. En principe, les loueurs étaient d’ores et déjà tenus de procéder individuellement à un tel prélèvement, et de reverser ensuite les sommes correspondantes à leur commune. Sauf que certains ne le faisaient pas forcément... Avec ces nouvelles dispositions, les sites d’intermédiation peuvent tout simplement le faire à leur place.

Au travers d’un communiqué paru aujourd’hui, Airbnb affirme que « pour les réservations effectuées à Paris à partir du 1er octobre 2015, une nouvelle ligne apparaîtra sur le reçu des voyageurs ». Un montant de 83 centimes, par nuit et par voyageur, sera ainsi systématiquement prélevé (en plus du prix du logement et des traditionnels « frais de service » imposés par Airbnb). Cette somme, qui a vocation à être directement reversée à la ville, correspond au montant de la taxe de séjour fixé par le Conseil de Paris pour les chambres d’hôtes.

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« Nous sommes fiers de lancer ce processus fiscal simple et efficace dans notre première destination mondiale, et de permettre ainsi à Paris de mieux percevoir cette importante source de revenus de la part de nos voyageurs » a déclaré Nicolas Ferrary, directeur France d’Airbnb. Ce nouveau processus pourrait effectivement apporter de substantielles ressources financières au budget de la capitale... Jean-François Martins, adjoint à la Maire de Paris en charge du tourisme, a d’ailleurs applaudi la mesure par voie de communiqué : « Nous saluons cette avancée, que nous demandions de longue date et qui vient renforcer la justice entre les différents acteurs de l’hébergement touristique ». L’intéressé s’est toutefois bien gardé de chiffrer l’impact de cette réforme.

L’administration fiscale pourrait également se frotter les mains, dans la mesure où cette automatisation de la collecte devrait conduire les bailleurs à sortir du bois, avec éventuellement à la clef une requalification de leur activité personnelle en activité commerciale (avec toutes les conséquences sociales et fiscales que cela implique).

De nouvelles villes françaises prochainement concernées

Si Paris fait figure de « ville test », Airbnb ajoute que ce nouveau processus de collecte « sera progressivement étendu à d’autres villes en France ». Interrogé par nos soins, le géant américain ne nous a pour l’heure pas indiqué quelles seraient les nouvelles communes concernées, ni selon quel agenda. Insistons toutefois sur le fait que le montant de la taxe de séjour est fixé par chaque ville, selon des barèmes déterminés au niveau national. Le prélèvement pourrait en ce sens être d’un montant sensiblement différent à Lyon ou à Nantes par exemple.

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