Google travaille actuellement à des améliorations de sa technologie Safe Browsing, présente dans Chrome, Firefox et Safari. Elle permet d’avertir l’utilisateur d’un danger potentiel et devrait d’ici quelques semaines être capable de repérer un plus grand nombre de menaces.
Les trois navigateurs savent depuis longtemps détecter certaines menaces quand l’internaute se rend sur certains sites qui peuvent être soit peu recommandables, soit piratés à leur insu. Il n’est pas rare en effet qu’un site soit attaqué via une faille de sécurité qui n’a pas été corrigée, en vue d’injecter un malware qui sera alors à l’affût d’un internaute qui ne se doutera de rien. Lorsque l’alerte survient, elle se fait sur un fond rouge difficile à ignorer. L’utilisateur peut passer outre, mais la manipulation n’est pas recommandée, en dépit de l’existence parfois de faux positifs.
Dans un billet publié hier, Google annonce que cette technologie sera prochainement renforcée. Et les utilisateurs sont avertis : ils verront un nombre plus important d’alertes, mais l’éditeur aurait cependant dû préciser que ce nombre dépendra surtout des habitudes de navigation. Cette augmentation se fera sur la base d’une meilleure détection des menaces potentielles, mais la firme ajoute que les types d’alertes ne changeront pas : il s’agira toujours de malwares, tentatives de phishing, de logiciels non désirés et ainsi de suite.
Google considère Safe Browsing comme la « dernière ligne de défense » de l’internaute, utilisée notamment pour écarter les publicités (voire les réseaux publicitaires) qui ne respectent pas certaines lignes de conduite. Il s’agit d’une référence directe à l’annonce en avril dernier d’une grande guerre lancée contre les injecteurs de publicité, particulièrement dans les extensions pour Chrome.
Évidemment, les améliorations de Safe Browsing se retrouveront partout où la technologie est déjà utilisée. Chrome, Firefox et Safari en profiteront donc, et ce sur l’ensemble des plateformes où ces trois navigateurs sont disponibles. Google a cependant beau insister sur la mission de protection de cette technologie, il sera particulièrement intéressant de vérifier dans le futur si ce renforcement ne risque pas de se solder par un nombre plus important de faux positifs.