Ces derniers temps Sega semble avoir un peu de mal à trouver les bonnes recettes pour satisfaire son public. Après le lancement de l'ineffable Sonic Boom en novembre dernier, l'éditeur veut tenter de retrouver la confiance des joueurs, notamment en s'inspirant du succès des jeux d'Atlus.
Les temps sont durs chez Sega, mais l'éditeur ne compte pas se laisser abattre pour autant. Après avoir annoncé ses premières pertes en cinq ans, notamment en raison d'un brusque recul des ventes de ses Pachinko et Pachislot, deux machines à sous particulièrement populaire au pays du soleil levant, il compte redonner un peu d'élan à ses activités d'édition de jeux, légèrement bénéficiaires l'an passé.
Si les ventes de jeux se sont plutôt bien portées, notamment grâce aux 2,11 millions de copies d'Alien Isolation qui ont trouvé preneur sur PC et consoles, d'un autre côté la qualité des titres n'est pas toujours au rendez-vous. Le score de 32/100 obtenu par Sonic Boom : Rise of Lyric sur Metacritic, confirmé par une note de 3,7/10 donnée par les utilisateurs illustre parfaitement le problème.
Naoki Satomi, le PDG de Sega a justement discuté de ce problème lors d'une entrevue dans le magazine Famitsu, que nos confrères de Siliconera ont traduit. « J'ai discuté avec nos employés et leur ai dit que nous devrions commencer à considérer sérieusement de mettre l'accent sur la qualité de nos jeux. [...] Je crois que si nous ne pouvons pas maintenir un certain niveau de qualité, il vaut mieux tout simplement ne rien sortir du tout », confesse le dirigeant.
Pour parvenir à cet objectif ambitieux, le responsable compte s'appuyer sur le savoir-faire d'Atlus, entré dans le giron de l'éditeur fin 2013. Le studio à l'origine de Shin Megami Tensei, Catherine et de Persona 4 pourrait donc nous réserver quelques surprises dans les mois à venir, espérons que cela suffira à remettre Sega dans le droit chemin et pourquoi pas rétablir la confiance des joueurs envers l'éditeur « que certains titres ont partiellement trahi ces dix dernières années », de l'aveu même de Naoki Satomi.