Opera vient d’embaucher le designer John Hicks pour s’occuper de tout ce qui touche à l’apparence et à l’ergonomie du navigateur sur les ordinateurs. Bien que le nom ne soit pas réellement connu du grand public, il est notamment célèbre pour avoir réalisé les émoticônes de Skype et surtout le logo de Firefox.
John Hicks est un designer britannique dont les créations se retrouvent souvent entre les mains des utilisateurs sans même qu’ils le sachent. Le logo officiel de Firefox est le plus connu, et même s’il a subi quelques évolutions esthétiques pour le moderniser et le garder au goût du jour, il est resté globalement le même. Autre produit sur lequel Hicks a eu une grande influence : Spotify, dont il a créé l’ensemble de l’iconographie, y compris l’icône principale.
Il fait désormais partie d’Opera, en tant que « Desktop Design Lead ». Il a déjà travaillé pour l’éditeur, pour réaliser les petits dessins qui accompagnent l’installation du navigateur sous OS X. Cette fois, il va diriger l’équipe qui gère l’apparence et les interactions d’Opera sous Windows, OS X et Linux. En d’autres termes, il va s’occuper de tout ce qui touche à l’interface et à l’ergonomie.
Un mouvement potentiellement intéressant pour Opera, puisque l’éditeur a un besoin urgent de se différencier d’un Chrome auquel il ressemble encore trop. Et pour cause : depuis la version 15, le code qui le compose est hérité en grande partie de Chromium, jusque dans la reprise du moteur de rendu Blink, annoncé par Google et qui constitue un fork du très connu Webkit. Cela même si les dernières moutures du navigateur commencent à réellement fournir une nouvelle identité à Opera, avec l’ajout régulier de fonctionnalités, dont certaines manquaient cruellement depuis l’époque de la vieille version 12.x.
Quant aux apports de John Hicks, difficile de savoir de quoi ils seront faits. Dans les réponses qu’il donne sur le blog officiel d’Opera, il parle surtout d’expérimentations intéressantes, comme l’affichage adaptable du texte, dont la taille varie en fonction de l’éloignement de l’utilisateur avec l’écran. Il ne reste donc plus qu’à observer les prochaines versions du navigateur.