Facebook et Intel ont annoncé l’ouverture de locaux à Paris. Les deux entreprises vont se concentrer sur la recherche, avec de l’intelligence artificielle pour la première, du Big Data pour la seconde. Il s’agit dans les deux cas de centres de recherche et des premiers de ce genre en Europe. La concentration des compétences aurait joué un rôle décisif.
Facebook se penche un peu plus sur l'intelligence artificielle
Coup sur coup, deux grandes entreprises américaines ont annoncé que des centres de recherche allaient ouvrir à Paris. À commencer par Facebook, attirée par la capitale française pour la concentration des talents et des connaissances. Précisons d’ailleurs que le chercheur à la tête de cette future antenne hexagonale est Yann Le Cun, un Français travaillant à l’université de New York.
Ce n’est pas la première fois que l’entreprise ouvre un centre FAIR (Facebook AI Research). Deux équipes existent déjà, l’une à New York, l’autre à Menlo Park (au sud de San Francisco en Californie). Mais l’antenne parisienne sera la première en Europe, et elle se focalisera, selon Facebook, sur « des projets de recherche à long-terme en reconnaissance des images, analyse du langage naturel, reconnaissance vocale et sur les types d’infrastructures physiques et logiques nécessaires pour faire fonctionner ces systèmes d’intelligence artificielle ».
Facebook n’hésite pas à annoncer que le choix de Paris s’est fait parce que « la France héberge quelques-uns des meilleurs chercheurs au monde ». La firme estime que le travail qui sera accompli ouvrira de nouvelles perspectives et indique dans la foulée qu’elle possède un accord avec l’INRIA pour accueillir des doctorants et des chercheurs. Par ailleurs, Facebook compte continuer à investir en France ainsi que dans le reste de l’Europe, sans préciser cependant les autres pays qui pourraient être concernés.
Intel choisit le site de Teratec pour travailler sur la Big Data
Et pendant que Facebook commence un travail de recherche sur l’intelligence artificielle, Intel investit de son côté dans celle du Big Data. Ces mégadonnées désignent en fait une masse de données si importante que les règles de gestion qui s’appliquent habituellement deviennent dépassées. Le fondeur a donc inauguré hier, sur le site de Teratec (dans l’Essonne), un laboratoire de recherche sur ce thème.
La structure va travailler sur des technologies de son côté, mais disposera également de partenariats « avec des entreprises technologiques et industrielles, centres de recherche, et acteurs académiques », toujours dans l’idée de trouver des solutions plus adaptées. Intel s’est par ailleurs fixé trois domaines dans lesquelles gérer en priorité les mégadonnées : la ville intelligente, la médecine personnalisée et l’agriculture intelligente et connectée. Précisons en effet que l’analyse d’une telle quantité d’informations peut fournir des statistiques importantes sur les grands mouvements et les cycles dont la complexité rend l’analyse tendancielle délicate, à l’instar de la météo.
Pour Intel, il est question de « l’environnement favorable de la France en matière d’innovations technologiques », ajoutant que le site de Teratec présente une concentration de compétences du fait de son statut de technopole. De ce travail pourraient sortir d’ici quelques années des réseaux de transports mieux régulés, une distribution d’énergie plus économe, une médecine plus adaptée via l’analyse des génomes, une agriculture plus « intelligente » en se basant sur de nombreux capteurs, et ainsi de suite.
Nous avons joint Intel pour en savoir un peu plus sur la structure elle-même. Une dizaine de personnes seront embauchées initialement, et le rythme de croissance pourrait être assez rapide, la société évoquant un idéal d’une centaine de personnes au bout de la première année. Le reste dépendra évidemment de la manière dont les projets avanceront. Aucun nom d’entreprise n’est cependant communiqué pour les partenariats, Intel nous précisant qu’elles en feront plutôt elles-mêmes les annonces.
Commentaires (56)
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Vive le Crédit Impôt Recherche.
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Bah je croyais que la France n’était pas attractive ?
Trop d’impôts qui tuent la créativité, des écoles pas au niveau, des infrastructures vieillissantes, des chercheurs payés par le public (" />), etc.
Ils sont où, là, les oiseaux de mauvaise augure ?
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Intel a déjà un centre R&D à Toulouse.
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file:///C:/Users/Vincent/Desktop/15_06%2002%20CP_INTEL_Teratec_Lab%20Big%20Data.pdf
A mon avis le lien est a retravailler ;)
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tu remarqueras qu’ils ne viennent pas faire du chiffre, “juste de la recherche”. Mais c’est déjà pas mal.
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Et aprés, il va mourir de faim, et NiXI va avoir la visite de BB " />
Pour éviter ce drae, nourrissons les trolls!
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Ah ! Je le savais, les Français sont des cons !
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Bruyère le Chatel… le trou du cul de l essonne… GG Intel
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Tu n’as visiblement pas visité le TGCC du GENCI, sur le même site, tu aurais un autre jugement sur cet endroit pas si paumé technologiquement parlant :)
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Ils s’implantent au centre névralgique du pays !
…. pour notre bien … à tous !
" />
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tout à fait.
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c’est donc là qu’on va élaborer Skynet ? " />
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Je crois rêver : “une agriculture plus « intelligente » ”
Sans dec ?
Avec la merde qu’ on nous sert dans les assiettes ?
Ou encore la bouffe made in usa ?
http://www.yannarthusbertrand2.org/index2.php?option=com_datsogallery&func=w…
Ils veulent nous faire évoluer vers quoi ?
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Protip : libre à toi de choisir ce que tu manges.
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Je ne réagissais qu’à l’image, je n’avais jamais vu autant de bovidés entassé en si peu de place (hormis à l’AN)
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Je trouve ça plus vomitif, là au moins les bovidés ont de l’espace pour se déplacer…
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ça me fait vomir tout autant, c’est d’ailleurs une des raisons qui me font ne plus manger de poulet ou autre volatile à plume
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Sérieux, y a pas un commentaire constructif ou ça ne râle pas, ni ne crache sur les français.
Moi je trouve ça bien qu’on reconnaisse le talent français, ça donnera peut être des idée à certain par la suite.
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C’est pas le même prix, et je suis pas crésus " />
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Je suis parti en Auvergne … j’ai mon potager , mes poules et poulets
on va acheter dans les montagnes le lait de vache et le fromage …
on mange sain, on est libre.
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Putain que ouaih on m’appelle max !
Parfois mad max pour certains (surtout quand je sort ma veille KTM de 250 cm3 pour arpenter les chemins caillouteux du Cézallier ) !!!
Fait chier que t’ai changer ton avatar : le Why M Si ET, ymca, c’était une icone quand même !!!
Mais bon … Show Must Go ONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!
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ouaih , on parait bien du même !!! (celui du défunt Hervé)
C’est clair : Freddie , c’est aussi du lourd !!!
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" /> Bon film, j’aurais du m’acheter le version collector avec le boitier poilu " />
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FB ouvre un centre de recherche en France, ca va sauver les emploient , non?
J’ai entendu hier sur BFM , le nombre de chercheurs 25 Max d’emplois créer . Vu le patacaisse que les média font a ceux sujets, on aurait pu crois plus.
donc 25 emplois créer pour combien de milliers ou millions récupérer en crédit impôts recherche?
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Mon pauvre, il y a plus de place sur le plateau de Saclay !
Fallait préserver un minimum les surfaces agricoles et pourtant c’est un champ de grues depuis plus d’un an, et pour plusieurs années encore …
Je dis cela car j’y travaille ;)
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+1
Palaiseau, 3ème ville dans le classement des taux d’impôts locaux les plus chers d’Essonne après Evry et Grigny, cherche l’erreur " />
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Oui enfin, le crédit impot recherche est basé sur les frais que tu as déclaré avoir engagé sur un sujet qui y a droit.
Donc pour avoir beaucoup du dit crédit, faut payer beaucoup de monde.
Disons que FB et consort doivent voir ça comme un moyen de diminuer le ratio net/brut pour des chercheurs.
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c’est:
soit beaucoup de monde
soit un bel investissement entre salaire élevé et matos. ( perso je penches plus pour ça )
et puis quand elle sera supprimé , ils partiront
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La réponse détaillée est là
J’avais effectivement pensé aussi au matos, mais je ne vois pas ce genre de société achetant 10 ordis 16core et 3 GPUs et SSD 4To par personne pour le plaisir de toucher un crédit d’impôt.
Je ne nie pas l’effet d’aubaine, mais il n’est pas le seul facteur.
Et puis si les boîtes s’en vont, les gens qui restent iront chez des concurrents potentiels.
Ou alors on veut les garder, et on paye fort cher leur déménagement.
On verra bien dans quelques années.