Sorti à l'automne dernier, Civilization Beyond Earth n'était pas parvenu à susciter le même engouement que les épisodes précédents de la série. Cela n'a toutefois pas refroidi les ardeurs de Take-Two qui vient d'annoncer l'arrivée d'une première « extension » pour son jeu de stratégie.
À chaque nouveau volet de la saga Civilization, l'histoire se répète : Firaxis Games et Take-Two lancent d'abord le jeu de base, auquel il « manque » une bonne partie des éléments apportés par les extensions de l'opus précédents. Avec Beyond Earth, le scénario recommence, avec le lancement de son premier disque additionnel : Rising Tide.
Mais il n'est pas question cette fois d'intégrer les religions ou de nouveaux moyens de mettre à mal vos adversaires : le principal ajout concerne la possibilité de coloniser les océans. Avec cette extension vous pourrez ainsi construire certaines de vos villes sur l'eau, afin d'accéder à diverses ressources naturelles protégées par des monstres marins.
La diplomatie devrait également profiter d'un petit lifting afin de rendre cette partie du jeu plus intéressante. De nouvelles interactions seront possibles, mais pour en tirer pleinement parti, il faudra faire attention aux caractéristiques de ses adversaires, puisqu'elles pourront varier en cours de jeu.
Un nouveau système d'artefacts est également prévu. Divers objets seront répartis un peu partout sur la carte et les faire entrer dans votre sphère d'influence vous permettra de profiter d'améliorations pour vos bâtiments et troupes (un peu à la manière des merveilles naturelles dans Civilization V). De nouvelles unités « hybrides » sont d'ailleurs au programme et mêleront les attributs de plusieurs spécialisations. Enfin, deux biomes supplémentaires feront leur apparition, le premier avec un décor volcanique, le second avec d'immenses étendues gelées.
Avant de profiter de tout cela, il faudra d'abord faire preuve de patience, le lancement de cette extension n'étant prévu que pour cet automne. Take-Two n'a pas encore précisé quel tarif sera appliqué, mais si la politique habituelle est reconduite, il faudra compter une quarantaine d'euros pour se l'offrir.
