Bruxelles pourrait dire oui à la TVA réduite sur les ebooks et la presse en ligne

Bruxelles pourrait dire oui à la TVA réduite sur les ebooks et la presse en ligne

TVA voir ailleurs si j'y suis

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

11/05/2015 3 minutes
35

Bruxelles pourrait dire oui à la TVA réduite sur les ebooks et la presse en ligne

Quelques semaines après la condamnation de la France et du Luxembourg par la Cour de justice de l’UE, la Commission européenne vient d’annoncer que la législation relative aux taux réduits de TVA pourrait être revue, notamment s’agissant des ebooks et de la presse en ligne. Une proposition de directive sera déposée l’année prochaine, mais certains États membres risquent de s’opposer à une telle réforme.

Les services électroniques ne peuvent bénéficier de TVA à taux réduit

C’est avec les pincettes de rigueur que la Commission européenne a laissé entrevoir ce changement de cap, en fin de semaine dernière. Présentant sa feuille de route pour le marché unique numérique, l’institution désormais présidée par Jean-Claude Juncker a laconiquement indiqué que dans le cadre de sa réforme de la TVA, elle « examine[rait] comment s'attaquer au traitement fiscal de certains services électroniques, tels que les livres numériques et la presse en ligne ».

Et pour cause. La directive 2006/112/CE énumère les biens et services auxquels les États membres peuvent appliquer un taux réduit de TVA. Tous les « services électroniques » sont notamment exclus du dispositif. Résultat, les livres physiques bénéficient par exemple d’une dérogation au taux normal, mais pas les ebooks ou les sites d’information en ligne... C’est ainsi que Paris, qui applique depuis 2013 un taux de 5,5 % de TVA aux livres physiques et numériques, a été reconnu coupable d’infraction à la législation européenne en mars dernier (voir notre article).

Des propositions législatives promises pour 2016

Mais plutôt que de rentrer dans le rang, c’est-à-dire en appliquant un taux normal de 20 % aux ebooks, le gouvernement français encourage de longue date la Commission européenne à revoir les textes européens. C’est justement la piste que semble vouloir prendre Bruxelles. Comme le soulignent Les Échos, Jean-Claude Juncker s’est montré partisan de la neutralité technologique la semaine dernière, devant des éditeurs de presse allemands. La France pourrait d’ailleurs y trouver doublement son compte, puisqu’elle applique également un taux « super réduit » de 2,1 % aux sites d’information depuis l’année dernière – ce qui pourrait lui valoir une seconde condamnation devant la CJUE.

Même si cette nouvelle devrait donner beaucoup d’espoir aux éditeurs et aux « pure players » européens, et notamment hexagonaux, le chemin demeure malgré tout long et escarpé. Un récent rapport sénatorial soulignait en effet que « quatre pays demeurent opposés à l'alignement des TVA "papier" et "numérique" : le Royaume-Uni (qui craint la remise en cause du taux zéro qu'il applique sur les livres papier), le Danemark, l'Estonie et la Bulgarie (pour des raisons d'orthodoxie économique) ». Autant de résistances qui pourraient freiner l'élan de la Commission Juncker.

Écrit par Xavier Berne

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Sommaire de l'article

Introduction

Les services électroniques ne peuvent bénéficier de TVA à taux réduit

Des propositions législatives promises pour 2016

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Commentaires (35)


Concrêtement, les abos PCI vont baisser ? <img data-src=" />








Ricard a écrit :



Concrêtement, les abos PCI vont baisser ? <img data-src=" />





<img data-src=" /> en fait la France applique déjà le taux réduit de 2 % (cf article), ce qui n’est pas autorisé en l’état par les textes communautaires.



NXI est déjà au taux 2.1% depuis 1 an ( grosso modo je crois ), ils avaient fait baisser le compteur d’abonnés nécessaire à leur indépendance aux revenus publicitaires de 25k ( vraiment pas sur du nombre ) &nbsp;à 20k.&nbsp;


J’adore le fonctionnement de ces institutions. C’est vraiment tout sauf une démocratie.


La Commission, après avoir décidé collégialement, va proposer une directive qui sera adoptée (ou non) par le Conseil de l’Union (ministres représentant les gouvernements élus) et le Parlement (élu au suffrage direct). On peut souvent critiquer le manque de démocratie de l’Union européenne dans de nombreux domaines, mais au niveau des votes des “lois européennes” (règlements et directives), ce sont les représentants élus qui décident.



Donc le manque de démocratie, euh… <img data-src=" />








gordi a écrit :



J’adore le fonctionnement de ces institutions. C’est vraiment tout sauf une démocratie.





La Corée du Nord approuve ce message <img data-src=" />



Attends : Bruxelles on s’en fout , hein, puisque ce n’est pas Bruxelles qui dicte notre économie, nos lois ? non c’est pas çà ?








Lady Komandeman a écrit :



La Commission, après avoir décidé collégialement, va proposer une directive qui sera adoptée (ou non) par le Conseil de l’Union (ministres représentant les gouvernements élus) et le Parlement (élu au suffrage direct). On peut souvent critiquer le manque de démocratie de l’Union européenne dans de nombreux domaines, mais au niveau des votes des “lois européennes” (règlements et directives), ce sont les représentants élus qui décident.



Donc le manque de démocratie, euh… <img data-src=" />





Dans un sens, si ce sont des représentants qui votent et non l’ensemble des citoyens, ce n’est pas une démocratie au premier sens du terme.









Lady Komandeman a écrit :



La Commission, après avoir décidé collégialement, va proposer une directive qui sera adoptée (ou non) par le Conseil de l’Union (ministres représentant les gouvernements élus) et le Parlement (élu au suffrage direct). On peut souvent critiquer le manque de démocratie de l’Union européenne dans de nombreux domaines, mais au niveau des votes des “lois européennes” (règlements et directives), ce sont les représentants élus qui décident.



Donc le manque de démocratie, euh… <img data-src=" />





<img data-src=" />

&nbsp;(c’est le trollage habituel qu’on voit dès qu’il est question d’Europe)

&nbsp;



FrenchPig a écrit :



La Corée du Nord approuve ce message <img data-src=" />





<img data-src=" />&nbsp;Excellent, bien vu.









ledufakademy a écrit :



Attends : Bruxelles on s’en fout , hein, puisque ce n’est pas Bruxelles qui dicte notre économie, nos lois ? non c’est pas çà ?





On ne se fout pas plus de Bruxelles que de Paris (je parle pour les français). “Bruxelles” n’est pas une entité magique sortie de nulle part, on parle ici de la commission européenne, que “le gouvernement français (ainsi qu’Allemand) encourage de longue date&nbsp;la Commission européenne à revoir les textes européens. C’est justement la piste que semble vouloir prendre Bruxelles.” Oh c’est dingue, quand les états faisant partie de l’UE veulent changer la législation de l’UE, ça se discute (ici) en commission et le cas échéant la législation évolue.









ActionFighter a écrit :



Dans un sens, si ce sont des représentants qui votent et non l’ensemble des citoyens, ce n’est pas une démocratie au premier sens du terme.





Dans l’autre sens, t’as le TIPP. <img data-src=" />









Ricard a écrit :



Dans l’autre sens, t’as le TIPP. <img data-src=" />





Le taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers ? <img data-src=" />



Les ministres ne sont pas élus, ils sont nommés (mais pour le reste oui)








ActionFighter a écrit :



Le taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers ? <img data-src=" />





TTIP…&nbsp;<img data-src=" />



Tout à fait d’accord, c’est la commission, non élue, qui a l’initiative. Drôle de démocratie.


L’UE travaille dur pour égaler sur ce plan la RPDC <img data-src=" />








Ricard a écrit :



TTIP… <img data-src=" />





Ah ça <img data-src=" />



Là, sans même en critiquer le fond, ce n’est ni de la démocratie, ni de la république, mais une bonne vieille autocratie. Ça fait environ 20 ans qu’on nous ressort ce projet, maintes fois démonté (AMI, etc…), alors qu’on arrive même pas à avoir une zone UE satisfaisante concernant la récupération des taxes et impôts….









gordi a écrit :



Tout à fait d’accord, c’est la commission, non élue, qui a l’initiative. Drôle de démocratie.





Et les élus le dernier mot.



Bof, dans l’éventualité où ce dernier mot n’irait pas dans le sens de la commission, il suffira de repasser le plat en rectifiant l’assaisonnement de la sauce.








ActionFighter a écrit :



Ah ça <img data-src=" />



Là, sans même en critiquer le fond, ce n’est ni de la démocratie, ni de la république, mais une bonne vieille autocratie. Ça fait environ 20 ans qu’on nous ressort ce projet, maintes fois démonté (AMI, etc…), alors qu’on arrive même pas à avoir une zone UE satisfaisante concernant la récupération des taxes et impôts….





Ben si ça fait 20 ans qu’on nous ressort un projet (je ne sais duquel précisément tu parles) et qu’il n’est toujours pas adopté, c’est que les politiques ont encore le contrôle (par rapport aux lobbies supposés être tout puissants). Le parlement européen a voté contre les brevets logiciels, par exemple, alors qu’il y avait de belles pressions pour.



Et pour la récupération des taxes et impôts, ça commence déjà avec les amendes automobiles entre plusieurs pays et la France, et il me semble bien que les pays de l’UE s’échangent les données bancaires en cas d’enquête. Après, chaque pays ayant ses niveaux de taxes et d’impôts (la France n’était pas la dernière pour leur niveau), l’harmonisation est un long chemin, où la France risque de ne pas vouloir baisser ses niveaux ; il y a déjà des limites à ce que les états peuvent faire avec la TVA (comme l’article le mentionne).

&nbsp;



Moi je me demande surtout à quoi ressemble un économiste orthodoxe. Genre ils ont une barbe bizarre et tout?








OlivierJ a écrit :



Ben si ça fait 20 ans qu’on nous ressort un projet (je ne sais duquel précisément tu parles) et qu’il n’est toujours pas adopté, c’est que les politiques ont encore le contrôle (par rapport aux lobbies supposés être tout puissants). Le parlement européen a voté contre les brevets logiciels, par exemple, alors qu’il y avait de belles pressions pour.





Je parle des divers tentatives de traités transatlantiques pour faire naître une zone de libre-échange.



Sur le diagnostic, je ne ferais pas le même. Je pense que s’ils ont tous échoués pour le moment, c’est parce que l’opinion s’en est emparée avant que le projet soit abouti.

Je trouve ça quand même assez sidérant que dans une “démocratie”, de tels accords soient discutés en secret, et qu’on apprenne leur existence dans la presse avant d’avoir une communication officielle sur le sujet.







OlivierJ a écrit :



Et pour la récupération des taxes et impôts, ça commence déjà avec les amendes automobiles entre plusieurs pays et la France, et il me semble bien que les pays de l’UE s’échangent les données bancaires en cas d’enquête. Après, chaque pays ayant ses niveaux de taxes et d’impôts (la France n’était pas la dernière pour leur niveau), l’harmonisation est un long chemin, où la France risque de ne pas vouloir baisser ses niveaux ; il y a déjà des limites à ce que les états peuvent faire avec la TVA (comme l’article le mentionne).





Oui, seulement on arrive toujours pas à faire payer correctement les taxes d’entreprises implantées en Irlande et vendant en France, alors ce n’est pas en augmentant la zone, surtout au vu de la politique fiscale de certains états américains, que ce problème va se résoudre, au contraire.









ActionFighter a écrit :



Je parle des divers tentatives de traités transatlantiques pour faire naître une zone de libre-échange.





Note qu’avec l’OMC, on a déjà un cadre légal pour le libre-échange pour une partie des marchandises.









ActionFighter a écrit :



Sur le diagnostic, je ne ferais pas le même. Je pense que s’ils ont

tous échoués pour le moment, c’est parce que l’opinion s’en est emparée

avant que le projet soit abouti.

Je trouve ça quand même assez

sidérant que dans une “démocratie”, de tels accords soient discutés en

secret, et qu’on apprenne leur existence dans la presse avant d’avoir

une communication officielle sur le sujet.





Je ne crois pas que les accords soient discutés en secret, ils sont juste discutés entre des représentants, après il faut passer par l’acceptation par les gouvernements ou les assemblées (plus probablement), et là il y a publicité (au sens de rendre public). Ça n’a rien d’anormal que des traités soient discutés par les représentants et les spécialistes dans un premier temps.

Je ne sais pas si l’opinion a tant joué que ça, il faudrait regarder ce qui a fait réellement échouer les précédents du genre.







ActionFighter a écrit :



Oui,

seulement on arrive toujours pas à faire payer correctement les taxes

d’entreprises implantées en Irlande et vendant en France, alors ce n’est

pas en augmentant la zone, surtout au vu de la politique fiscale de

certains états américains, que ce problème va se résoudre, au contraire.





Il y a une forme de concurrence fiscale entre États, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose, ça incite aussi à avoir des états/administrations qui ne soient pas trop “obèses” en se laissant aller indéfiniment, la tendance naturelle de toutes les organisations, quelque soit la valeur des gens qui y travaillent.



On parlait d’améliorer le niveau de libre-échange (qu’on juge ça bien ou pas), que vient faire ici la politique fiscale de certains états américains ? En parlant de ça, les US ont leur propre paradis fiscale (le Delaware), mais apparemment ça n’empêche pas les entreprises de s’installer ailleurs (Californie, Washington, New York, Massachusetts)









OlivierJ a écrit :



Il y a une forme de concurrence fiscale entre États, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose, ça incite aussi à avoir des états/administrations qui ne soient pas trop “obèses” en se laissant aller indéfiniment, la tendance naturelle de toutes les organisations, quelque soit la valeur des gens qui y travaillent.



On parlait d’améliorer le niveau de libre-échange (qu’on juge ça bien ou pas), que vient faire ici la politique fiscale de certains états américains ? En parlant de ça, les US ont leur propre paradis fiscale (le Delaware), mais apparemment ça n’empêche pas les entreprises de s’installer ailleurs (Californie, Washington, New York, Massachusetts)







Tu ne vois pas la différence “infime” entre une entreprise et un état ?…..



N’empêche que ce n’est pas la Commission qui décide à la fin, donc votre message “C’est vraiment tout sauf une démocratie” est faux. Et en France, la plupart des lois ne sont pas originaires du Parlement, mais du gouvernement (qui occupe la majorité du temps législatif consacré). Sinon, oui, dans l’idéal, le mieux serait que le Parlement européen puisse aussi faire des propositions de lois.








OlivierJ a écrit :



Note qu’avec l’OMC, on a déjà un cadre légal pour le libre-échange pour une partie des marchandises.





Tout à fait, et ce n’est pas beaucoup plus démocratique. Mais on ne va pas se lancer sur un débat sur l’OMC tant il y a dire <img data-src=" />







OlivierJ a écrit :



Je ne crois pas que les accords soient discutés en secret, ils sont juste discutés entre des représentants, après il faut passer par l’acceptation par les gouvernements ou les assemblées (plus probablement), et là il y a publicité (au sens de rendre public). Ça n’a rien d’anormal que des traités soient discutés par les représentants et les spécialistes dans un premier temps.

Je ne sais pas si l’opinion a tant joué que ça, il faudrait regarder ce qui a fait réellement échouer les précédents du genre.





Je ne dis pas qu’il n’est pas normal que les traités soient discutés par les représentants, mais de là à ce que l’on s’aperçoive de leur existence dans la presse, par le biais de fuites dans des discussions déjà bien avancées, ça ne me paraît pas être un processus très transparent.



Ensuite, si l’on prend l’AMI par exemple, celui-ci a été abandonné de par la pression populaire des deux côtés de l’Atlantique après avoir été révélé publiquement.







OlivierJ a écrit :



Il y a une forme de concurrence fiscale entre États, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose, ça incite aussi à avoir des états/administrations qui ne soient pas trop “obèses” en se laissant aller indéfiniment, la tendance naturelle de toutes les organisations, quelque soit la valeur des gens qui y travaillent.





Je ne pense pas que l’équilibre de l’état doive dépendre de la politique fiscale des autres états. Si les administrations doivent être contrôlées, c’est par les citoyens.



Parce que sinon, il y aura toujours quelqu’un pour faire du moins disant fiscal pour attirer les entreprises.







OlivierJ a écrit :



On parlait d’améliorer le niveau de libre-échange (qu’on juge ça bien ou pas), que vient faire ici la politique fiscale de certains états américains ? En parlant de ça, les US ont leur propre paradis fiscale (le Delaware), mais apparemment ça n’empêche pas les entreprises de s’installer ailleurs (Californie, Washington, New York, Massachusetts)





Oui, les US ont leurs paradis fiscaux et les politiques fiscales des états sont assez disparates, c’est pour ça que je dis qu’alors que l’on galère déjà à fond pour harmoniser rien qu’au sein de l’UE, alors rajouter l’autre côté de l’Atlantique, on va jamais s’en sortir.



N’oubliez pas le poids des lobbies dans ce “processus démocratique”.


Ah le bon vieux débat sur la démocratie….. Ca me surprend que personne n’ait encore parlé d’Athènes, tiens…

Qui comme chacun ne le sait pas, n’était ni la 1ere forme de democratie, ni une démocratie directe, ni égalitaire, rien de tout ca.



Bref c’est très bien ce virage que semble prendre la commission : le livre, qu’il soit numérique ou matériel, est un vecteur de connaissance, donc plus qu’utile à la société. D’une le principe de mesurer une valeur ajoutée là dessus est discutable (la vraie “valeur” ajoutée n’étant pas marchande), de deux c’est tout à l’honneur des états de favoriser leur circulation et donc de limiter les taxes dessus.








ActionFighter a écrit :



Dans un sens, si ce sont des représentants qui votent et non l’ensemble des citoyens, ce n’est pas une démocratie au premier sens du terme.





C’est une démocratie indirecte. Tu n’as pas voté pour ton sénateur non plus (à moins que tu sois toi-même un élu).









ActionFighter a écrit :



Dans un sens, si ce sont des représentants qui votent et non l’ensemble des citoyens, ce n’est pas une démocratie au premier sens du terme.





surtout si ces représentants ne sont qu’une poignée à voter



“TVA voir ailleurs si j’y suis”

Superbe double jeu de mot.








Drepanocytose a écrit :



Ah le bon vieux débat sur la démocratie….. Ca me surprend que personne n’ait encore parlé d’Athènes, tiens…

Qui comme chacun ne le sait pas, n’était ni la 1ere forme de democratie, ni une démocratie directe, ni égalitaire, rien de tout ca.





L’Ecclesia, qui votait les lois, était une institution sous démocratie directe. Tous les citoyens pouvaient voter. Après, tout le monde n’était pas citoyen.







Jarodd a écrit :



C’est une démocratie indirecte. Tu n’as pas voté pour ton sénateur non plus (à moins que tu sois toi-même un élu).









popolski a écrit :



surtout si ces représentants ne sont qu’une poignée à voter





C’est donc une république, et non une démocratie.



https://www.youtube.com/watch?v=KVW5ogGDlts




Bonne idée de baisser la TVA !



Ca laissera plus de marge pour la redevance copie privée. <img data-src=" />








ActionFighter a écrit :



L’Ecclesia, qui votait les lois, était une institution sous démocratie directe. Tous les citoyens pouvaient voter.





Eh non. Ca n’est que théorique.

La Pnyx comptait environ 6000 places, et il y avait bien plus de citoyens.

Donc non, tout le monde ne pouvait pas voter les lois importantes, par simple manque d’espace..



Ensuite les ostracisés ne perdaient pas leurs droits civiques contrairement à ce qu’on croit : ils restaient donc citoyens, mais du fait de l’éloignement forcé ne pouvaient donc pas voter. Et c’était en fait ca le vrai but de l’ostracisme, d’empêcher un homme de devenir un politique trop influent. D’eloigner un citoyen légitime (et qui restait citoyen) de la vie politique.



Enfin, lors du passage de loi de Periclès de -451 qui a decrété du jour au lendemain qu’une règle en plus pour être citoyen était que sa mère soit elle même fille de citoyen, de facto plein de citoyens ont perdu leur citoyenneté du jour au lendemain.









Drepanocytose a écrit :



Eh non. Ca n’est que théorique.

La Pnyx comptait environ 6000 places, et il y avait bien plus de citoyens.

Donc non, tout le monde ne pouvait pas voter les lois importantes, par simple manque d’espace..



Ensuite les ostracisés ne perdaient pas leurs droits civiques contrairement à ce qu’on croit : ils restaient donc citoyens, mais du fait de l’éloignement forcé ne pouvaient donc pas voter. Et c’était en fait ca le vrai but de l’ostracisme, d’empêcher un homme de devenir un politique trop influent. D’eloigner un citoyen légitime (et qui restait citoyen) de la vie politique.



Enfin, lors du passage de loi de Periclès de -451 qui a decrété du jour au lendemain qu’une règle en plus pour être citoyen était que sa mère soit elle même fille de citoyen, de facto plein de citoyens ont perdu leur citoyenneté du jour au lendemain.





Je sais bien que tout cela n’était que théorique et que dans les faits, tout était fait pour que le pouvoir reste entre certaines mains, mais depuis le départ, je parle bien de la notion théorique de démocratie, et non de son application concrète, qui elle, est toujours discutable <img data-src=" />