Hier, à la veille du lancement de Bloodborne, Sony s'est fait une petite frayeur. Le géant nippon avait en effet reçu une notification de la part de l'United States Patent and Trademark Office (USPTO) expliquant qu'il ne disposait plus des droits sur la marque « Bloodborne ».
Il suffit parfois d'un tout petit incident pour semer la panique avant le lancement d'un jeu et Sony vient de s'en apercevoir juste au moment de commercialiser son dernier blockbuster : Bloodborne. Si le titre a été unanimement acclamé par les critiques (voir notre revue de presse), l'éditeur a dû rattraper en coulisses une petite erreur sur le fil qui aurait pu lui coûter cher.
Le 19 août dernier, l'USPTO envoyait un courrier à Sony, expliquant que l'éditeur devait justifier de l'utilisation de la marque « Bloodborne », qu'il avait déposé quelques mois plus tôt. La procédure est tout à fait standard, et permet aux autorités américaines de s'assurer que le géant nippon n'a pas déposé une marque sans avoir l'intention de l'utiliser à plus ou moins court terme. Problème, la notification a été envoyée à une ancienne employée de Sony, qui a quitté l'entreprise en 2014, et elle est donc probablement restée lettre morte.
Faute de réponse, l'USPTO a donc déroulé la suite de sa procédure et a notifié l'entreprise de l'abandon de ses droits sur la marque le 23 mars dernier, à la veille donc du lancement mondial de Bloodborne. Fort heureusement pour lui, l'éditeur a pu réagir cette fois-ci et tout remettre en ordre, juste à temps pour le lancement.
Il est à noter que cela n'est pas la première fois que Sony rencontre ce genre de soucis, puisque le 16 février dernier, la même mésaventure est arrivée au sujet de la marque « The Last Guardian », déposée en août 2012. Là encore les choses étaient rapidement rentrées dans l'ordre et Sony avait pu alors obtenir une quatrième extension de six mois de ses droits sur la marque, sur un maximum autorisé de cinq extensions. Il faudrait donc voir à ne pas trop traîner avant de faire quelque chose de cette marque, sans quoi l'USPTO risque de voir rouge.