En 2013, SimCity était attendu de pied ferme par les amateurs de city-builders, la suite, nous la connaissons bien. Il aura fallu attendre 2 ans de plus avant de voir un candidat sérieux pour détrôner SimCity 4 : Cities Skylines. La production de Paradox Interactive tient-elle ses promesses ? Réponse tout de suite.
Il était une fois, SimCity
En 2013, Electronic Arts lançait SimCity. Alors que des millions de joueurs attendaient un digne successeur à SimCity 4, le lancement du titre développé par Maxis fut probablement l'un des plus difficiles de toute l'histoire du jeu vidéo. Entre les serveurs qui ne tenaient pas le choc, une connexion obligatoire jugée intrusive et de nombreux loupés, notamment autour de la taille des villes, le titre n'a pas tenu ses promesses. Si bien que deux ans plus tard, Maxis Emeryville, le studio à son origine fermait ses portes.
Depuis, plusieurs concurrents ont tenté de ravir la place de SimCity 4 dans le cœur des joueurs, sans y parvenir. Cities XXL, développé par Focus Home Interactive a récemment tenté sa chance par exemple, mais sans succès, si l'on en croit son score de 49/100 sur Metacritic, avec un retentissant 1,3/10 de la part des joueurs. Aujourd'hui, c'est au tour de Cities Skylines de se jeter dans le grand bain.
Un city-buider presque parfait
À en juger par les premiers tests de nos confrères, le titre édité par Paradox Interactive (Crusader Kings, Europa Universalis) et développé par Colossal Order, à qui l'on doit Cities in Motion, s'en tire avec les honneurs. Les neuf cartes proposées sont immenses, avec une assez large variété de profils topographiques et, une fois remplies avec des zones de faible densité, la population atteint déjà la barre des 100 000 habitants. Cela ne suffit pas ? Qu'à cela ne tienne, vous pouvez débloquer huit carrés supplémentaires de la même taille pour chaque carte. SimCity peut aller se rhabiller sur ce point.
La gestion de la ville peut se faire de manière assez fine avec, par exemple, la possibilité de fixer des taux d'imposition différents selon les quartiers. Les routes pourront également être élargies afin de répondre aux besoins de la population, et limiter le nombre d'embouteillages qui, comme dans le dernier volet de SimCity, seront une véritable plaie pour votre ville.
Tout n'est pas rose pour autant, car si les villes pourront être gérées avec de nombreux degrés de liberté, Cities Skylines n'est pas parfait. Les villes, aussi grandes soient-elles, sont moroses. Aucun évènement aléatoire ne vient agrémenter la partie afin d'obliger le joueur à s'attarder sur un problème plutôt qu'un autre, et l'architecture des bâtiments manque un peu de variété. Autre point de détail, la difficulté, sans pour autant tomber dans les mêmes travers que Cities XXL, est plutôt faible. Ces points pourront toutefois être corrigés avec des mods, Paradox Interactive étant bien plus souple que ne peut l'être EA.
Sachez enfin que Cities Skyline est disponible sur PC depuis le 10 mars, notamment via Steam au tarif de 27,99 euros, soit la moitié de ce que demandait EA au moment du lancement de SimCity, pour un résultat bien inférieur. Si vous n'êtes pas encore convaincus, les quelques tests de nos confrères parviendont peut-être à vous faire changer d'avis
En français :
- Jeuxvideo.fr (8/10)
En anglais :
- Destructoid (9/10)
- GameInformer (8.75/10)
- IGN (8,5/10)
- Kotaku (Yes)
- PC Gamer (86/100)
- PCGamesN (9/10)
