Fiscalité : Google et Amazon dans le collimateur du Royaume-Uni

Rap-tout vs Gripsou

Alors qu'en France, Google, Microsoft, Amazon, Facebook et Apple sont critiqués pour leurs manœuvres fiscales (légales officiellement), de l'autre côté de la Manche, la question se pose aussi depuis de nombreux mois. Google et Amazon, ainsi que Starbucks, vont ainsi être interrogés ces prochains jours devant une commission parlementaire nous apprend Reuters. Mais bien d'autres sociétés pourraient être concernées.

Parlement UK©Adrian Pingstone - 2005.

France, UK, même combat 

Apple, Google, Facebook, Twitter, Amazon, eBay ou encore Starbucks sont dans le viseur des autorités britanniques. Selon The Economic Times, la députée Margaret Hodge a notamment appelé il y a deux semaines le premier ministre britannique à intervenir, sachant que ces sociétés ont réussi à éviter près de 900 millions de Livres d'impôt d'après elle.


En 2011, Google n'a ainsi payé que 3,5 millions de Livres d'impôt au Royaume-Uni, pour un chiffre d'affaires officiel de 396 millions de Livres, soit une somme bien inférieure à la réalité. Mais à l'instar de ses manœuvres en France, Google UK s'arrange pour reporter une énorme partie de son chiffre d'affaires anglais en Irlande, à l'imposition plus souple. D'autres sociétés US en feraient de même avec leurs filiales européennes du Luxembourg.

Une audition pour mieux comprendre

Afin d'obtenir un maximum de réponses à leurs questions, les membres de la commission des comptes publics britannique ont donc invité divers cadres d'Amazon, de Google et de Starbucks UK. Initialement, l'audition doit avoir lieu lundi 5 novembre prochain, mais elle pourrait être repoussée selon un porte-parole.


Selon une enquête de Reuters, Starbucks aurait réalisé depuis 1998 un chiffre d'affaires de 3,1 milliards de Livres au Royaume-Uni, ceci pour un impôt sur les bénéfices de 8,6 millions de Livres. Un rapport ridicule, réalisé du fait d'annonces régulières de pertes, alors que la société assurait à ses investisseurs que le marché était rentable. Une annonce qui a fait grand bruit outre-Manche, et qui pourrait en faire de même en France et en Allemagne, Reuters suspectant l'entreprise américaine d'user des mêmes méthodes.


Au Royaume-Uni, les optimisations fiscales de ces sociétés US créent d'autant plus la polémique que le gouvernement diminue les impôts afin d'attirer les entreprises et créer des emplois. Au point justement de se rapprocher des pays où sont implantés les filiales européennes des sociétés US.

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