La valse des résultats financiers continue. Après AMD, Intel et Microsoft, c'est au tour d'Apple de dévoiler ses derniers chiffres et, sans surprise, les sommes en jeu sont toujours colossales grâce à des ventes record pour les iPhone et une progression continue des résultats d'iTunes et de l'App Store
Comme à son habitude, Apple continue de dévoiler des résultats financiers que bon nombre d'entreprises peuvent lui envier. Ceux du dernier trimestre ne font pas exception, avec de nouveaux records pour l'entreprise en termes de chiffre d'affaires, mais aussi de bénéfice net, pour un premier trimestre.
D'insolents profits
Entre le 1er octobre et le 31 décembre 2014, Apple a ainsi réalisé un chiffre d'affaires de 74,6 milliards de dollars, en hausse de 30 % sur un an, et de 77 % par rapport au trimestre précédent. Côté profits, les chiffres sont tout aussi impressionnants avec un bénéfice net de 18 milliards de dollars sur trois mois, contre seulement 13,1 milliards un an plus tôt.
Ces résultats permettent à Apple de faire encore grandir ses réserves de cash, déjà colossales. Le géant de Cupertino dispose désormais de 178 milliards de dollars dans ses caisses, qui pourront servir à financer des rachats ou à reverser des dividendes aux actionnaires. Seul problème pour l'entreprise, la majorité de cet argent, soit 158 milliards de dollars se trouve en dehors des États-Unis, et le rapatrier jusque-là risque de coûter très cher en taxes.
L'iPhone et la Chine pour moteurs, l'iPad comme poids mort
La marque a la Pomme a également détaillé quels étaient ses volumes de ventes pour chacun de ses produits. L'iPhone caracole en tête avec 74,468 millions d'unités, pour un chiffre d'affaires de 51,182 milliards de dollars, soit une moyenne d'environ 690 dollars par appareil. Par rapport à la même période l'an passé, cela correspond à une hausse de 46 % en volume, et de 57 % en termes de chiffre d'affaires. D'ailleurs, le CA moyen par appareil se situait plutôt autour des 640 dollars, mais l'iPhone 6 Plus et ses tarifs plus élevés sont passés par là.
Du côté des Mac, la croissance est encore là, mais dans une bien moindre mesure, la hausse n'étant que de 14 % sur un an en volume et de 9 % en termes de revenus. Pour l'iPad, la tendance est même plutôt mauvaise, avec une chute des volumes de ventes de 18 % sur un an. Les tablettes restent toutefois la deuxième source de revenus d'Apple, avec un total frôlant les 9 milliards de dollars au dernier trimestre, contre 7 milliards pour les Mac. Les services (App Store, Apple Care, iTunes...) continuent quant à eux de progresser, de 9 % sur un an, pour un total de 4,8 milliards de dollars.
La ventilation des ventes par zone géographique montre que, pour l'heure, le continent américain et l'Europe restent les plus gros marchés pour Apple, mais la donne pourrait bientôt changer la Chine faisant désormais jeu égal avec le vieux continent. Sur le dernier trimestre, le marché Chinois représentait 16,1 milliards de dollars contre 17,2 milliards pour l'Europe. Or, la croissance annuelle d'Apple est bien plus importante en Chine (+70 % sur un an) que par chez nous (+20 %).
Les marchés boursiers sont quant à eux satisfaits des résultats d'Apple, et le font savoir avec une hausse de 6 % de l'action de l'entreprise avant l'ouverture du NASDAQ. Cela valorise la société californienne à hauteur de 690 milliards de dollars, ce qui conforte un peu plus la première place qu'elle occupe sur le plan de la capitalisation boursière dans le monde.
