Un député s’alarme du commerce illicite d’animaux sauvages sur Internet

Un député s’alarme du commerce illicite d’animaux sauvages sur Internet

Chicken run

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

31/10/2012 2 minutes
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Un député s’alarme du commerce illicite d’animaux sauvages sur Internet

Le cadre règlementaire applicable au commerce d'animaux sauvages est inadapté, selon un député UMP. Ce dernier vient d'adresser une question au ministre de l'Économie, afin de savoir ce que le gouvernement entendait faire pour résoudre ces lacunes juridiques.

animaux leboncoin

 

Dans une question parlementaire publiée hier au Journal Officiel, le député du Bas-Rhin Antoine Herth s’alarme du rôle tenu par Internet dans le trafic d’animaux sauvages. Selon l’élu UMP, « Internet est en effet devenu le plus grand marché au monde, ouvert et continu, aussi anonyme et peu réglementé que gigantesque. Il permet de fait au commerce illicite d'espèces sauvages de se développer facilement ». À l’appui d’un rapport de l’ONG Global Financial Integrity datant de 2011, le parlementaire évalue ce trafic à dix milliards de dollars annuels (environ 7,7 milliards d’euros).  

 

Problème selon Antoine Herth : la législation relative au commerce d’animaux sauvages est dépassée par les avancées technologiques. « Les réglementations nationales et internationales qui ont été conçues pour contrôler le commerce d'espèces sauvages sont en effet antérieures à l'existence d'internet et ne sont donc pas adaptées aux problèmes spécifiques posés par le commerce en ligne d'espèces sauvages et de leurs produits dérivés ». L’élu en appelle ainsi au ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici, afin qu’il lui « expose les mesures que le Gouvernement entend mettre en œuvre pour apporter des solutions à cet important problème ». 

Écrit par Xavier Berne

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Commentaires (10)


Ayant moi-même des animaux pas très local (Dendrobates azureus et Oophaga pumilio), les meilleurs sites de vente sur internet ne proposerons jamais l’achat en ligne,comme la ferme tropicale par exemple, il faut se déplacer sur place, l’intérêt réside surtout dans le contact avec les vendeurs, les foules d’astuces et de conseil sur l’entretien et la reproduction de ces animaux, un animal c’est avant tout des responsabilités. <img data-src=" />



Il y a également les bourses aux reptiles, suffit de se renseigner sur les dates de manifestation, c’est par contre un peu différent, vu que c’est de la vente entre particulier et éleveur professionnel ou novice, là encore on n’achète pas un animal à l’arrache, certains animaux sont soumis à une déclaration préfectorale et certaines espèces sont protégées, interdit à la vente (j’en vends pas moi, c’est de l’élevage de préservation d’espèce, vu que les Dendro sont menacés dans leurs habitats naturels en Amérique du sud, en grande partie à cause de la déforestation, je ne fais pas non plus d’hybridation d’espèce)


Je pense que la vente sauvage en ligne s’adresse justement aux gens qui ne font pas comme toi.



Soit ils souhaitent posséder des espèces protégées qu’ils ne déclareront de toutes manières pas en préfecture, soit seul le critère prix compte.



Quand ils auront compris qu’il faut légaliser les drogues pour que la douane ait les moyens de faire son boulot au lieu de courir après un marché qu’elle ne jugulera jamais… <img data-src=" />


Je trouve personnellement très con d’acheter des animaux vivant sur internet. C’est le genre de truc qui pu l’arnaque à des km et avoir des animaux en mauvaises santés. Je n’oserais même pas acheter des souris pour donné à bouffer aux serpents, elles pourraient être porteuses de saloperies.








yvan a écrit :



Quand ils auront compris qu’il faut légaliser les drogues pour que la douane ait les moyens de faire son boulot au lieu de courir après un marché qu’elle ne jugulera jamais… <img data-src=" />





L’existence et la justification d’une machinerie de guerre urbaine dépend du maintien de la prohibition. Tu penses bien que renoncer à de tels pouvoirs est difficile, surtout quand ‘l’intérêt public’ ou ‘la santé publique’ sert de façade complaisante.









tmtisfree a écrit :



L’existence et la justification d’une machinerie de guerre urbaine dépend du maintien de la prohibition. Tu penses bien que renoncer à de tels pouvoirs est difficile, surtout quand ‘l’intérêt public’ ou ‘la santé publique’ sert de façade complaisante.





J’aime à penser qu’il y a des limites à la connerie et que l’empilement des échecs n’est pas une fatalité. C’est mon côté vieux pas encore con <img data-src=" />









yvan a écrit :



J’aime à penser qu’il y a des limites à la connerie et que l’empilement des échecs n’est pas une fatalité. C’est mon côté vieux pas encore con <img data-src=" />





Personnellement, j’aime à observer comment l’empilement des échecs mène à repousser toujours plus loin les limites de la connerie. Mais l’espoir ou l’optimisme permet certainement de +/- accepter un système qui court à sa ruine avec la bénédiction de ses protagonistes.



Le commerce des animaux exotiques est souvent un faux problème, car ils ne sont que le “sous-produit” de la déforestation ou de la pêche intensive.



Quand des animaux perdent leur “terrain de chasse/habitation” par cause de l’homme, il ne pourront pas aller ailleurs où le terrain est déjà occupé par leurs congénères.





Ayant moi-même des animaux pas très local (Dendrobates azureus et Oophaga pumilio),



il y a aussi l’homo erectus








tmtisfree a écrit :



L’existence et la justification d’une machinerie de guerre urbaine dépend du maintien de la prohibition..





Jusqu’au jour où.. le nombre de morts et le manque à gagner deviennent gênants.









miluz a écrit :



Jusqu’au jour où.. le nombre de morts et le manque à gagner deviennent gênants.







Si par ‘nombre de morts’ tu entends les consommateurs, les expériences dans le monde (au Portugal par exemple) montre que non (concernant le nombre de morts).