Presse en ligne : 2014, l'année du grand chamboulement... mais la suite arrive

Presse en ligne : 2014, l’année du grand chamboulement… mais la suite arrive

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David Legrand

Publié dans

Économie

23/12/2014 11 minutes
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Presse en ligne : 2014, l'année du grand chamboulement... mais la suite arrive

Cette année 2014 aura décidément été celle de nombreux changements dans le web français, et plus spécialement dans le domaine des sites dédiés aux nouvelles technologies et aux jeux vidéo. Mais malgré plusieurs vagues de chamboulements, d'autres nous attendent déjà pour 2015.

Alors que l'on pensait que le web français avait déjà connu d'assez grosses restructurations et autres phases de concentrations, cette année aura été l'occasion de plusieurs rapprochements, et du renforcement de certains groupes nationaux ou internationaux. Ceux-ci allient contenu éditorial et activités publicitaires, et vont sans doute passer l'année qui vient à terminer de se structurer et à se déployer, afin de mieux s'opposer les uns aux autres (mais pas que).

FLCP rentre dans la danse à travers Neweb Régie et sa galaxie de sites

L'un des domaines les plus touchés aura été celui des jeux vidéo. Il y a certes eu le rachat de Gameblog par eBorealis, mais ce sont d'autres annonces qui auront réellement marqué l'année. La première concerne Gamekult dont la société mère, CUP Interactive, a été absorbée par le fond FLCP tout comme CNet et ZDNet. Une annonce intervenue peu de temps après celle de l'intégration de Factory Eleven, notamment connue pour éditer Les Numériques, ainsi que M4Media, sa régie. 

Ici, on a rapidement vu les premiers changements, puisque même si les équipes éditoriales restent plus ou moins les mêmes et gardent chacune leur cap, la régie publicitaire a été unifiée sous une même bannière : Neweb Régie. Elle gère ainsi désormais les espaces de l'ensemble du groupe mais aussi de quelques sites tiers comme ceux de Hardware.fr par exemple.

Neweb Régie Sites

Plus récemment, Les Numériques a dévoilé un nouveau logo après avoir revu une partie du site quelques mois auparavant. Une refonte qui semble se faire en douceur et élément par élément. Ainsi, dans un billet publié il y a quelques jours, l'équipe annonçait l'arrivée d'une nouvelle page pour ce qui fait le cœur de ses publications : les tests. Mais surtout, on note des changements dans son organisation. 

Vincent Alzieu, son fondateur, sera désormais officiellement en charge de l'ensemble des équipes (avec celles de Digital Versus et de Focus Numérique), il laisse ainsi la rédaction en chef du site à Florence Legrand. Pierre-Jean Alzieu, lui, sera en charge du laboratoire. L'équipe, elle, va continuer de se renforcer.

Webedia takes all

Le second changement important dans le secteur des jeux vidéo s'est fait à travers Webedia (filliale de Fimalac). Déjà tentaculaire, le groupe a annoncé peu avant l'été racheter Jeuxvidéo.com (JVC) à HiMedia, qui devenait au passage un partenaire publicitaire du groupe. S'en est suivi une refonte du site qui était déjà en route depuis l'été 2013 et qui a surtout profité de l'expertise des équipes sur certains points, comme le référencement.

Une refonte globale nécessaire selon JVC qui indique que certains éléments du code n'avaient pas été touchés depuis plus de 10 ans. L'attente aura donc été plus longue que prévue, mais toutes les briques principales sont désormais en place, d'autres étant prévues pour arriver à plus long cours.

Mais il y a aussi eu plus récemment d'autres annonces de rachats comme celui de Millenium et de la marque IGN pour la mise en place d'un site français (et brésilien). De quoi créer une petite galaxie dédiée au monde du jeu vidéo qui attire les annonceurs et donc aiguise les appétits comme l'a montré l'arrivée de chaînes YouTube spécialisées telles que Cyprien Gaming ou Studio Gaming du Studio Bagel (Canal+). 

Jeuxvideo.com revoit son site, sa web TV et renforce ses effectifs

Pour autant, les capacités financières de Jeuxvideo.com sont restées les mêmes pour le moment, notamment pour ce qui est du lancement de Gaming Live. En effet, suites aux annonces récentes de l'arrivée de nombreux YouTubeurs, ou même d'émissions au départ financées via une campagne de Crowdfunding puis Patreon comme Geek Inc, tout le monde pensait que la société avait « racheté » la moitié des créateurs de vidéos de France. Il n'en est rien nous assure-t-on en interne, puisque le site fonctionne lui-même sur un principe identique à YouTube.

Ainsi, il met son savoir-faire et son studio à disposition de ses membres, mais ceux-ci ne sont rémunérés qu'en part des revenus publicitaires générés. L'intérêt pour eux est que le pourcentage qui leur revient est plus important que via YouTube, tout comme le tarif des campagnes diffusées. Actuellement, le studio qui est situé dans le centre de Paris comporte huit salariés et cela devrait sans doute s'étendre.

Aujourd'hui, le site compte près de 1 millions de visiteurs qui regardent au moins une vidéo chaque mois et ne compte sans doute pas s'arrêter là, en continuant à miser sur de nouvelles têtes pour renforcer son offre vidéo et l'inventaire publicitaire qui peut en découler. On note d'ailleurs que des procédures pour faire souffrir les utilisateurs d'Adblock ont déjà été mises en place comme c'est souvent le cas sur de tels sites, largement touchés par le problème.

2015 devrait dans tous les cas être une année de gros changements pour le groupe, d'un point de vue humain. En effet, un projet de déménagement des rédactions est en cours, ce qui ne manquera pas de créer quelques remous en interne puisqu'une bonne partie de Millenium est située dans la Gaming House de Marseille alors que la rédaction de Jeuxvideo.com est historiquement située à Aurillac, en Auvergne.

IGN débarque en France, Fimalac remplit ses caisses (pour d'autres acquisitions ?)

Mais un autre élément sera à prendre en compte au sein du groupe désormais : le lancement de la version française d'IGN, via un partenariat avec le groupe Ziff Davis. Un choix cohérent selon l'équipe qui indique qu'elle pourra ainsi toucher trois types de joueurs, même si en interne toutes les limites ne sont pas encore clairement définies (et seront sans doute parfois complexes à gérer au quotidien). Le monde de l'eSport et les joueurs spécialisés sur certains titres seront ainsi concentrés sur Millenium, tandis que les « Core gamers » seront visés par Jeuxvideo.com qui restera le point central de la division gaming du groupe. IGN aura surtout pour rôle d'intéresser les occasionnels qui s'intéressent à tous types de titres mais sans être des passionnés.

D'ailleurs, outre-Atlantique, IGN traite aussi de séries et de cinéma, ce qui pourra être aisément pratiqué en France à travers un partenariat avec les équipes d'AlloCiné qui appartient aussi à Webedia. Cela ne semble néanmoins pas la première priorité. Du contenu traduit depuis la version américaine sera aussi diffusé, et représentera une majorité des publications dans un premier temps, ce qui devrait néanmoins réduire avec le temps.

IGN

Pour autant, l'équipe se défend de vouloir mettre sur le marché un site « attrape-tout » au coût de production minimal comme il en existe par ailleurs, et promet un contenu diversifié qui rentre dans ce qu'elle définit comme son objectif : faire vivre et découvrir le jeu vidéo sous tous ses aspects. Rendez-vous dans le courant de l'année prochaine pour le vérifier dans les faits.

Du côté des acquisitions, notez que Webedia pourrait d'ailleurs ne pas ralentir la cadence. En effet, Fimalac a récemment cédé 30 % de Fitch Group pour un peu moins de 2 milliards d'euros. De quoi faire quelques « courses ».

En difficulté, PCworld et Macworld donnent naissance à Laruche.com

Mais le monde du jeu vidéo n'est pas le seul à être concerné, comme nous avons pu le voir avec le cas de Les Numériques. Ainsi, un autre site français a subi de gros changements récemment : PCworld. Géré par la société Comparhaut (Rue Montgallet, Rue Hardware, Macworld, etc.), il a récemment connu quelques déboires dont l'équipe s'est expliquée dans un long billet début octobre : 

« Il y a quelques mois, à l’occasion d’une réunion exceptionnelle, les deux dirigeants de ComparHaut (la SARL de presse éditrice de nos sites) nous ont annoncés le licenciement de trois personnes de l’équipe. ComparHaut étant une petite structure à l’accent familial, ce ne sont pas trois collègues que nous avons vu partir, nous qui avons eu la chance de rester, mais trois amis.

A l’issue de ces douloureux licenciements, dictés par un motif économique et sans lesquels l’entreprise ne serait sans doute plus là aujourd’hui, l’effectif de ComparHaut ne compte plus que sept personnes : cinq salariés – dont trois journalistes – et ses deux gérants. Précisons que ComparHaut est une entreprise indépendante, au développement financé en fonds propres depuis sa création, détenue par ses co-fondateurs et quelques amis ayant donné un coup de main lors de la création de Rue-Montgallet.com il y a plus de 10 ans. »

Résultat, l'équipe réduite a décidé de se recentrer sur la publication d'un site unique mis en ligne début décembre : Laruche.com. Nouveau look, nouveau code, nouvelle organisation, l'ensemble reprend les thématiques précédemment traitées et se définit comme « un site d’actualités sur les nouvelles technologies, simple et sobre, animé par une petite équipe de journalistes curieux de tout et surmotivés, à même de vous parler aussi bien de hardware, d’applications mobiles, d’objets connectés en tout genre que de voitures autonomes, de drones ou de jeux vidéo. » Nous ne pouvons que leur souhaiter bonne chance dans cette nouvelle aventure et ce nouveau départ (ayant nous-mêmes vécu un changement de nom et de site cette année).

La concentration ne touche pas que la presse française ou en ligne, elle est partout

Plus loin de nous mais aussi assez proche à la fois, il y a aussi le cas d'Anandtech, qui vient de rejoindre le géant Purch (voir notre analyse). Pour rappel, celui-ci est né du rachat par Tech Media Network du français Bestof Media Group. Une société bien implantée en France par ses sites phares comme Tom's Hardware et Tom's Guide, mais aussi par ceux que sa régie Bestof Content représente, et ils sont nombreux : BeGeek, Frandroid, Generation NT, Korben, MacG, Numerama, Presse Citron, etc. 

Et ces concentrations ne touchent pas que les secteurs du numérique, 2014 aura aussi été une année forte pour la presse généraliste et notamment Libération qui a récemment changé de propriétaire avec l'aide de Patrick Drahi. Isabelle Hanne, y publiait d'ailleurs il y a quelques jours une analyse assez complète sur la dernière rumeur en date : une association de ce même Patrick Drahi (qui vient de racheter SFR et Virgin Mobile) et du groupe Le Figaro pour reprendre l'Express et d'autres titres français du groupe (Belge) Roularta.

2015 : l'année de la réforme de la presse, et de nouveaux chamboulements ?

Rajoutez à cela le vote (en cours) d'une proposition de loi dite de modernisation du secteur de la presse en procédure accélérée, visant à revoir le système de distribution pour le papier, le statut de l'AFP et à mettre en place un nouveau statut d'entreprise citoyenne de presse d'information (qui visent une lucrativité limitée). Un statut qui a pour but de faire naître de nouveau acteurs et favoriser l'émergence des pure players et leur financement, notamment via des solutions participatives, avec des incitations fiscales à la clef pour ceux qui soutiendraient de tels projets.

Le tout n'étant qu'une première phase avant d'attaquer deux gros morceaux relatifs au secteur de la presse : la refonte du système d'aides et la meilleure définition du statut IPG (Information Politique et générale) qui y donne droit qui sera sans doute l'un des gros défis de Fleur Pellerin tant le système est inéquitable, peu transparent et sclérosé.

De quoi nous annoncer de prochains mois animés en termes de changements dans le secteur, mais aussi d'évolution à tous les nouveaux, sur fond de bataille entre les nouveaux géants de l'information à la française, de lutte avec les GAFA pour la distribution des revenus, et de refonte des modèles économiques entre paywalls plus ou moins poreux et lecteurs qui utiliseront Adblock de manière croissante pour faire face à une publicité toujours plus intrusive... Bref, bonne année !

Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

FLCP rentre dans la danse à travers Neweb Régie et sa galaxie de sites

Webedia takes all

Jeuxvideo.com revoit son site, sa web TV et renforce ses effectifs

IGN débarque en France, Fimalac remplit ses caisses (pour d'autres acquisitions ?)

En difficulté, PCworld et Macworld donnent naissance à Laruche.com

La concentration ne touche pas que la presse française ou en ligne, elle est partout

2015 : l'année de la réforme de la presse, et de nouveaux chamboulements ?

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (29)


faudra s’abonner à un FAI

et à un ou plusieurs FCI .. fournisseurs de contenus Internet ..mutualisant l’accès d’un certain nombre de sites.


Il était une fois, dans un monde merveilleux, des milliers de petits sites web qui vivaient tous grâce aux publicités qui s’affichaient à l’écran. Un jour, un groupe de méchants mercenaires décida de régner sur tout le pays merveilleux et d’empocher tous les bénéfices des publicités…



La suite, l’année prochaine. <img data-src=" />








127.0.0.1 a écrit :



Il était une fois, dans un monde merveilleux, des milliers de petits sites web qui vivaient tous grâce aux publicités qui s’affichaient à l’écran. Un jour, un groupe de méchants mercenaires décida de régner sur tout le pays merveilleux et d’empocher tous les bénéfices des publicités…



La suite, l’année prochaine. <img data-src=" />





Un groupe d’irréductible, les INpacticiens, qui luttent chaque jour contre les méchants pour libérer les petits du grand méchant et rendre le pays aussi merveilleux qu’avant.



Titia : Falbala, Harou : Idéfix, Teuf : Astérix, … tout ça, ça se tient <img data-src=" />


Longue vie à Nxi et à son indépendance.. abonnez vous les gens








127.0.0.1 a écrit :



Il était une fois, dans un monde merveilleux, des milliers de petits sites web qui vivaient tous grâce aux publicités qui s’affichaient à l’écran. Un jour, un groupe de méchants mercenaires décida de régner sur tout le pays merveilleux et d’empocher tous les bénéfices des publicités…



La suite, l’année prochaine. <img data-src=" />





Il etait un monde merveilleux plein de petits sites qui faisaient leur test en independant et qui vivaient bien car la pub payait bien.

Mais une premiere crise arriva quand le groupe de doux reveurs qui pensait que le net était sources de revenu illimité rejoint la terre de maniere un peu brutale.

Les sites qui réussirent a se professionnaliser survécurent, pour les autres la fin fut sanglante.

Les professionnels reussirent a passer du site entre ami a la société avant que la seconde crise arriva a point nommer pour donner aux gros sites l’opportunité de manger les &nbsp;plus petits.

Mais entre temps les idéalistes ont été éloignés des directions et les financiers sont entré dans la danse.&nbsp;

Et pour un financier le systeme ideal est le monopole… donc la concentration commence.

A partir de la la suite est a ecrire par nous tous



&nbsp;



Note que pas mal de sites qui se sont montés à la même époque qu’INpact Hardware (donc grosso modo 2000 ou un peu avant) n’ont pas attendu la problématique de la publicité pour s’éteindre d’eux-mêmes <img data-src=" /> La professionnalisation est venue de la première bulle mais aussi avec la publicité (notamment), la problématique des revenus et de la pub est arrivée bien plus tard, pour différentes raisons (la crise, plus de sites, nouvelle vague, etc.)



Mais chaque période “problématique” est prompte aux concentrations et autres rachats, avec ceux qui prennent la vague, ceux qui finissent par abandonner et les autres. On avait quand même pas connu ça depuis un moment, et les groupes qui se constituent sont sans commune mesure avec ce qui avait déjà été fait (sauf à considérer des géants comme RTL/Bertelsmann a qui appartient M6 Web par exemple)


Les regroupements sont sans commune mesure oui, mais si on prend exemple sur la presse écrite ou la TV au final il reste peut d’indépendant.



Le web sera peut être un peu différent dans le sens ou la publication coute moins cher qu’en presse écrite/tv.



Perso je suis un peu décu parce que la plupart des sites que je suivais sont mort ou passé machines commerciales dont les tests sont juste la pour aider a vendre.


C’est effectivement le problème de tout média, dès qu’il atteint une certaine audience et donc, représente un certain enjeu. La règle est effectivement différente, du fait de la possibilité pour tous de publier, et de s’échanger des informations facilement. Pour autant, la masse et le tri effectué par les plateformes dominantes sont un enjeu contre lequel il est difficile de lutter seul. Ce sera sans doute l’un des plus importants des mois (et des années ?) à venir.


Le web à le même modèle économique que la télé d’il y a 20 ans qui à le même modèle économique que la presse d’il y a 40 ans (a part si un équivalent de 20 minutes existaient pas à l’époque), qui a …..








David_L a écrit :



Titia : Falbala, Harou : Idéfix, Teuf : Astérix, … tout ça, ça se tient <img data-src=" />





Et pour Obelix ? <img data-src=" />



Dans un canal qui ne peut être que lu par les abonnés … <img data-src=" />


Tout le monde peut lire les commentaires ;)


&nbsp; Les concentrations ne sont jamais a voir d’un bon œil. Ca n’a jamais été bon et ne le sera probablement jamais.

&nbsp;








aureus a écrit :



Le web à le même modèle économique que la télé d’il y a 20 ans qui à le même modèle économique que la presse d’il y a 40 ans (a part si un équivalent de 20 minutes existaient pas à l’époque), qui a …..






Le modèle est avant tout dicté par le comportement majoritaire des clients.     



&nbsp;

Or on constate que le modèle dominant est: “le client moyen est incapable de faire le distinguo entre le contenu de qualité, et/ou indépendant et celui médiocre et/ou qui mutiplie les ‘confilts d’intérêts”“.



Une fois ce principe acté, la majorité de la masse ira logiquement vers le site qui lui propose du contenu le plus abondant / le moins cher possible puisque le qualité n’intervient quasiment plus dans le choix du client alors qu’il a un INpact sur le coût de production (et/ou les revenus). D’où la presse gratuite (20 minutes, …), les sites “à la gizmodo” et cie.



Cet effet est encore démultiplié sur le net ou les habitudes prises à ses débuts font que le client moyen est encore plus réticent qu’ailleurs pour sortir le moindre centime de son portefeuille.

&nbsp;



Tout dépend des concentrations et des acteurs je pense. Tu peux avoir des intérêts à te regrouper, à développer tes moyens et ton audience de manière globale. Après dans la pratique, ça n’a pas toujours été une réussite, effectivement ;) M’enfin aux gros acteurs qui sont en train de se constituer de réussir à faire mieux.


LOL non Teuf : Obelix, tu ne trouves pas qu’il a pris un peu de poids ses dernier temps ? ^^


Il a bien perdu au contraire ;)&nbsp;


Ce serait pas mal de résumer la situation avec un graphique. Parce que décrire tout ça par écrit, c’est pas évident de visualiser et encore moins d’analyser. Voili voilou.



…mais c’est déjà super cool d’avoir résumé la situation, peu de gens savent vraiment à quel “empire” chaque titre (papier ou en ligne) appartient.


Oui, il faut que je parle de ça à DLB, mais je pense qu’il va se suicider dans la foulée <img data-src=" />


J’avoue <img data-src=" />.


Et toi tu seraitsqui dans l’histoire ?



Gros mouvements dans la presse, enfin surtout dans les groupes médias en 2014, la suite en 2015, avec l’espoir que la qualité des rédactions n’y perde pas.


Si c’était une union voulue; ça peut encore.&nbsp;Quand il s’agit de rachats, il ne faudra pas longtemps pour que la nouvelle entité dégraisse un peu.



Il y a aussi le syndrome du “qui rachète”. Quand la liberté d’expression passe par le porte monnaie, ça pisse pas loin. C’est en regardant qui possède quel canard qu’on s’en rend compte. Le palmarès est remarquable.&nbsp; Ex : Quand “Libération” prétend à la liberté d’expression (aujourd’hui), c’est plus que loufoque (voir wiki).



&nbsp;


C’est souvent vrai pour les intégrations à de gros groupes, pas forcément à plus petite échelle ;) Après, ce n’est pas la pratique le problème, mais ce qui arrive à ceux qui ont la charge de la gérer.


Lire les commentaires sans pouvoir lire l’article quelle drôle d’idée <img data-src=" />


Les commentaires peuvent aussi donner des indicateurs sur le contenu de l’article, permettant à chacun de savoir s’il vaut les 0,99 euro à dépenser au minimum pour le lire ;)


Cool <img data-src=" /> et au cas ou Nxi reverse des droits d’auteurs ?&nbsp; ou une rémunération ? comme vous nous bassinez a longueur d’année avec la propriété intellectuelle … j’espère que vous êtes les bons élèves&nbsp; <img data-src=" />


ça les vaut ça les vaut … je fais généralement cadeau de l’article pour 1€ tout rond

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&nbsp;

Oui je sais je suis déja dehors <img data-src=" />








Idiot Proof a écrit :



Dans un canal qui ne peut être que lu par les abonnés … <img data-src=" />









Idiot Proof a écrit :



Lire les commentaires sans pouvoir lire l’article quelle drôle d’idée <img data-src=" />









Idiot Proof a écrit :



Cool <img data-src=" /> et au cas ou Nxi reverse des droits d’auteurs ?&nbsp; ou une rémunération ? comme vous nous bassinez a longueur d’année avec la propriété intellectuelle … j’espère que vous êtes les bons élèves&nbsp; <img data-src=" />





Ne t’inquiètes pas, pour tes 3 contributions valeureuses qui ont été lu au moins 100fois tu recevras une demi cacahuète. Par contre faut venir la chercher. J’espère que tu profiteras du déplacement pour faire une séance de dédicaces. Un auteur pareil, on en profite!!