Des fans de la franchise Vampire The Masquerade s'étaient lancés dans le développement d'un remake de Bloodlines, un épisode de la série sorti en 2004. CCP Games a mis fin à ce projet, jugeant qu'il s'agissait d'une atteinte à sa propriété intellectuelle.
CCP Games a longtemps travaillé sur un MMORPG basé sur la franchise Vampire The Masquerade, baptisé World of Darkness, et aujourd'hui annulé. Mais si le studio islandais détient les droits sur la franchise, avant cela Activision avait lancé en 2004 un RPG de relativement bonne facture baptisé Vampire The Masquerade : Bloodlines. Le titre offrait une trame scénaristique plutôt intéressante ainsi qu'une durée de vie correcte, et avait donc reçu un bon accueil de la part des critiques.
Ce jeu, des fans de la franchise avaient décidé d'en développer une version remastérisée, avec des graphismes plus contemporains, grâce au moteur Unity. Un projet qui portait le nom de Project Vaulderie. Celui-ci était en cours de travaux depuis plusieurs mois, et les premières images montraient que cette nouvelle mouture du jeu semblait bénéficier d'un travail assez soigné.
Cependant, sur ce type de projet, il est important d'obtenir l'accord des ayant droits, en l'occurrence Activision et CCP Games, avant de pouvoir faire quoi que ce soit. L'équipe chargée de ce remake était entrée en contact avec des employés de CCP Games, dont un qui leur a expliqué qu'Activision détenait les droits sur la franchise, et qu'il fallait donc voir avec eux.
Les développeurs ont donc préparé leur dossier afin de le présenter à l'éditeur américain. Manque de chance, c'est finalement CCP Games qui a lancé une procédure dite de « Cease and Desist ». Celle-ci consiste à demander à une entité utilisant votre propriété intellectuelle vous appartenant, de cesser toute activité, avant que des poursuites ne soient engagées. L'équipe de Project Vaulderie ne s'y attendant pas, a choisi de mettre le projet de côté en attendant de pouvoir trouver une solution avec les ayants droit, ce qui ne sera visiblement pas une mince affaire.