Trois mois de prison pour un Britannique coupable de « revenge porn »

Les porn du pénitencier s'ouvrent à lui
Droit 2 min
Trois mois de prison pour un Britannique coupable de « revenge porn »
Crédits : fergregory/iSotkc/Thinkstock

Quelques semaines après que le gouvernement britannique a fait part de son intention de durcir la législation applicable au « revenge porn », la justice du Royaume-Uni vient de condamner un jeune homme à une peine de douze semaines de prison suite à la diffusion de photos intimes d’une ex-petite amie.

Les faits remontent au mois d’août. Luke King, 21 ans, finit par mettre ses menaces à exécution. Ce jeune papa diffuse des photos intimes d’une ex-petite amie grâce à l’application pour mobile WhatsApp. Il change en particulier son image de profil, mettant une de ces photos qui lui ont été envoyées un peu plus tôt par sa future victime.

 

Sauf que cette dernière avait prévenu la police de ces menaces, les forces de l’ordre étant d’ailleurs intervenues pour demander au jeune homme de ne pas franchir le pas. Résultat, le prévenu a écopé mercredi dernier d’une peine de douze semaines de prison – une première outre-Manche. Luke King avait d’ailleurs plaidé coupable et reconnu le chef d’inculpation de « harcèlement sans violence » qui pesait à son encontre, nous explique le Guardian.

 

Les autorités ont profité de cet exemple pour jouer la carte de la dissuasion. « Il est important que les gens se rendent compte qu’harceler les autres de cette manière est une infraction. Nous ne pouvons qu’être d'accord avec le juge lorsqu’il considère qu’il s’agit d’une attitude méprisable, surtout après que Luke King a reçu des avertissements » a ainsi déclaré un porte-parole de la police du comté de Derbyshire à la BBC, tout en invitant les éventuelles victimes de faits similaires à se manifester dès que possible.

 

En France, un homme de 35 ans a écopé en avril dernier d’une peine d’un an de prison avec sursis pour des faits plus poussés : diffusion sur différents sites Internet, avec adresse de la victime, invitation à consommer des actes sexuels... Les magistrats se sont appuyés sur l’article 226-1 du Code pénal, qui punit d’une peine maximale d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende le fait de porter volontairement atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui « en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé ». 5 000 euros de dommages et intérêts ont par ailleurs été alloués à la victime (voir notre article).

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