Revue de presse : Call of Duty Advanced Warfare débarque

Avec sa cargaison de Doritos ?
Revue de presse : Call of Duty Advanced Warfare débarque

Vous étiez en manque de lasers et de drones de combat ? Pas de panique. Si Star Wars Battlefront III se fait encore attendre, Activision compte bien occuper le terrain avec son Call of Duty Advanced Warfare, qui débarque aujourd'hui sur PC et consoles. Justement, quelques-uns de nos confrères ont déjà pu rendre leur verdict.

C'est le grand jour pour Activision, qui joue gros avec le dernier volet en date de la saga Call of Duty. Comme à son habitude, l'éditeur a envoyé l'artillerie lourde sur le plan de la communication, ce qui a un coût, mais il a surtout pris des risques en confiant sa franchise à un troisième studio : Sledgehammer Games. En effet, jusqu'ici seuls Treyarch (Call of Duty : Black Ops) et Infinity Ward (Call of Duty : Ghosts, Call of Duty Modern Warfare) se chargeaient de créer des jeux pour cette série. Mais Activision a fait entrer un acteur de plus dans la danse, afin de permettre à chaque équipe de disposer de 3 ans pour créer leur jeu, ce qui devrait théoriquement permettre d'en augmenter la qualité.

Le RPG n'est pas qu'un lance-roquettes

Le premier fruit de cette nouvelle philosophie s'appelle donc Call of Duty : Advanced Warfare, et apporte un bon nombre de nouveautés à la franchise. Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, il y a de véritables nouveautés dans cet opus, et elles ne se limitent pas à l'arrivée d'un chien dans l'équipe du joueur.

 

La plus évidente concerne l'arrivée de mécaniques de jeu héritées des RPG et MMORPG. Ainsi, les armes ne se débloquent pas, elles se « lootent ». 35 armes différentes sont au menu, mais avec une assez grande quantité de variantes. Il n'est pas seulement question ici de les modifier grâce aux habituels ajouts de viseurs ou de poignées, qu'il faudra débloquer en réalisant divers exploits, mais de modèles alternatifs pour les armes.

 

Admettons que l'on ouvre une caisse de butin avec un fusil d'assaut AK-12. Celui-ci pourra être plus ou moins performant en fonction de son niveau de rareté. Un AK-12 rare aura donc un total de points d'attributs plus élevé qu'une variante commune. De plus, les points d'attributs ne seront pas distribués de la même façon d'un exemplaire à un autre. On pourra ainsi tomber sur un modèle avec un bonus de 3 points en précision, et un malus de 1 point en cadence de tir, ou sur un autre faisant plus de dégâts en contrepartie d'un recul plus important. S'il ne sera pas très compliqué de trouver une arme de bonne qualité, mettre la main sur un fusil correspondant exactement à ce que vous recherchez pourra par contre vous demander un certain investissement en temps. 

Un medley peut-être un peu fouillis

En plus de ce petit côté RPG, Call of Duty : Advanced Warfare est venu piocher un certain nombre d'idées dans les jeux concurrents. Vous aviez aimé le côté vertical des cartes de Titanfall ? Ça tombe bien, votre combinaison EXO permet de faire de grands sauts pour atteindre des lieux en hauteur. Jouer les robots géants vous plaisait aussi ? Si vous réalisez une suite de « frags » assez importante, vous pourrez monter dans le vôtre et semer le carnage autour de vous. 

 

Sledgehammer a même été piocher des idées du côté... d'Unreal Tournament. En effet, le mode Uplink ressemble à s'y méprendre au mode « Bombing Run » d'UT2003. Le principe est simple, une balle se trouve au milieu de la carte, et chaque équipe doit faire en sorte de s'en emparer pour la placer dans la zone d'en-but adverse. Cela n'a rien de simple, puisque le porteur de la balle ne peut pas utiliser ses armes, et qu'il faut donc le protéger des assauts ennemis.

Un solo efficace et un peu plus long que d'habitude

Enfin, cet épisode de Call of Duty ne se résume pas qu'à ses modes multijoueur, et dispose d'une campagne en solo que nos confrères ont trouvé intéressante. Avec une durée de vie de 7 à 8 heures environ, elle propose de découvrir l'envers du décor des sociétés paramilitaires privées. 

 

Si les scénarios précédents étaient plutôt brouillons et sans grand intérêt, celui de ce nouvel opus apparaît comme plutôt bien ficelé, et bien servi par un Kevin Spacey qui en est au centre. L'acteur principal de House of Cards joue ici le rôle du patron d'une armée privée opérant sans se soucier des frontières, et apparaît comme étant presque aussi cynique que dans sa série fétiche. 

 

Quoi qu'il en soit, il est maintenant temps que nous vous laissions découvrir l'avis de nos confrères sur le jeu. Il est à noter que certains de nos confrères anglophones ont rendu leur verdict après avoir testé le titre pendant 3 jours dans les locaux d'Activision, et sur des serveurs de jeu privés. Il n'est donc pas impossible que l'expérience multijoueur qu'ils décrivent soit un peu différente de celle rencontrée sur les serveurs publics, notamment concernant le matchmaking.

 

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