L'institut SuperData Research vient de livrer les résultats de sa dernière étude sur les revenus générés entre janvier et septembre 2014 par les jeux massivement multijoueur en ligne. En tête du classement, on retrouve League of Legends, qui flirte déjà avec la barre du milliard de dollars.
Si vous vous demandiez pourquoi de plus en plus d'éditeurs se tournent vers le modèle free-to-play pour leurs jeux, la réponse est très simple : ça rapporte gros, très gros. Les montants générés par les titres les plus populaires sont en effet colossaux, et dignes de ceux brassés par les plus grosses franchises AAA.
Le free-to-play fait recette
Dans sa dernière étude, SuperData Research a épluché des données collectées auprès de studios, d'éditeurs et de prestataires de paiement afin de déterminer quels sont les revenus générés par les jeux massivement multijoueur. L'institut a pris en compte à la fois les montants récoltés par les micro-transactions et les abonnements afin d'extraire un classement des dix titres les plus juteux.
Sur les neuf premiers mois de l'année, le champion s'appelle League of Legends, avec pas moins de 946 millions de dollars. Il est suivi de près par deux titres visant principalement le marché asiatique : Crossfire et Dungeon Fighter Online, tous deux très proches de la barre des 900 millions de dollars. World of Tanks campe en cinquième place avec 369 millions de dollars, tandis que DOTA 2, le grand concurrent de « LoL » affiche 136 millions au compteur.
Blizzard fait figure d'exception
Seulement deux titres dans la liste ne reposent pas sur le modèle free-to-play : Lineage I, avec 178 millions de dollars glanés en neuf mois, et World of Warcraft, qui échoue au pied du podium avec tout de même 728 millions de dollars.
Blizzard se démarque d'ailleurs de la masse par un point, puisqu'il s'agit du seul studio ou éditeur à disposer d'un jeu basé sur chaque modèle économique dans le top 10 du classement. Hearthstone fait en effet une entrée remarquée en dixième position avec 114 millions de dollars de chiffre d'affaires, alors même que le titre n'est officiellement lancé que depuis le 1er mars.
Au vu de ces chiffres, il faut donc se faire une raison : le modèle free-to-play n'est pas là de disparaître.