C'est demain que Civilization : Beyond Earth doit faire son entrée dans les boutiques, mais certains de nos confrères ont rendu leur verdict sur le dernier bébé de chez Firaxis. Celui-ci semble plutôt bien s'en tirer dans les tests, à l'image de tous les autres volets de la franchise.
Cela faisait plus de quatre ans que Firaxis n'avait pas lancé de nouvelle version de Civilization, et l'attente commençait à se faire longue pour les fans de la franchise. Civilization V est en effet sorti en septembre 2010 et, même s'il a reçu deux extensions en 2012 et 2013, il est difficile de les qualifier comme un jeu à part entière bien qu'elles aient toutes deux apporté de nombreuses améliorations au titre.
Quatre ans, déjà
Il était donc temps de laisser place à un nouvel opus, et celui-ci s'appelle Civilization : Beyond Earth. Comme son nom le laisse entendre, il n'est plus question de réinterpréter l'histoire à notre façon, mais d'envoyer l'humanité vers d'autres horizons. On incarne en effet le leader d'un groupe de colons fraîchement débarqués sur une planète jusqu'alors inconnue.
Dès le début de la partie, il faudra décider quelles « affinités » on souhaite donner à notre civilisation. On pourra ainsi choisir entre « l'Harmonie », qui suggère de vivre en symbiose avec l'environnement, la « Suprématie », qui implique plutôt que l'humain n'a pas à se soucier de la nature, ou la « Pureté », qui propose de coller autant que possible à l'héritage de l'humanité pour peupler une nouvelle Terre. Chaque affinité détermine quels types de victoire vous seront accessibles pendant la partie, chacune en ayant une qui lui est dédiée.
De nouvelles mécaniques de jeu plutôt bienvenues, et toujours les mêmes défauts
Quelques changements notables font leur apparition du côté des mécaniques de jeu. Civilization vous proposera régulièrement des quêtes à remplir pour renforcer vos affinités. De temps en temps, des événements aléatoires vous seront proposés durant lesquels vous devrez par exemple trancher entre préserver l'environnement ou exploiter une ressource qui vous donnera un avantage technologique sur vos adversaires. Un système qui n'est pas sans rappeler celui implémenté dans Galactic Civilizations II, sorti en 2006.
L'arbre des technologies profite quant à lui d'une refonte plutôt bienvenue, l'ancien système très dirigiste laisse ici sa place à une sorte de pieuvre dans laquelle on pourra aussi bien chercher à exploiter à fond une branche donnée, ou bien au contraire picorer un peu partout. Les doctrines disparaissent au profit de « vertus », dont l'influence sur le jeu est plus importante.
Si le portrait de Civilization : Beyond Earth, dressé par nos confrères semble jusqu'ici idyllique, il n'empêche que le titre souffre de quelques défauts, certains hérités de tous les épisodes précédents. Ainsi, les temps de chargement entre chaque tour paraissent toujours aussi longs en fin de partie, et ce même si vous disposez d'une configuration solide. Quant aux interactions diplomatiques avec les adversaires gérés par l'ordinateur, elles sont toujours aussi obscures qu'avant. Enfin, la direction artistique ne semble pas non plus faire l'unanimité, certains décrivant des décors « fades ».
Civilization : Beyond Earth sera disponible à partir du 24 octobre prochain, mais sous Windows uniquement. Les adeptes de Linux et d'OS X devront donc faire preuve d'encore un peu de patience, des versions du jeu adaptées à ces systèmes d'exploitation sont en effet prévues, pour une date ultérieure qui n'a pas encore été annoncée. Nous vous laissons maintenant découvrir ce que nos confrères en ont pensé, ainsi que la cinématique d'introduction du jeu :
En français :
- Gameblog (4/5)
- Gamekult (7/10)
- Jeuxvideo.com (17/20)
En anglais :