En décembre 2008, Sony lançait son PlayStation Home, un jeu aux allures de Second Life disponible gratuitement sur PlayStation 3. Après 6 ans de carrière, le titre ne sera plus disponible au téléchargement d'ici la fin de l'année, avant de disparaitre totalement l'an prochain.
En 2008, alors que Second Life n'avait pas encore disparu du paysage vidéoludique, Sony a voulu proposer un jeu reposant sur le même principe, celui de recréer un univers virtuel semblable au nôtre. Ce concurrent s'appelle PlayStation Home, et il est disponible au grand public depuis décembre 2008.
Les joueurs peuvent y créer leur avatar virtuel, meubler et décorer leur petit appartement (avec vue sur la mer s'il vous plait) et s'adonner à diverses activités seul ou entre amis, comme faire griller des merguez ou aller au bowling, ou tout simplement discuter avec d'autres personnes. Un peu plus de 200 mini-jeux étaient ainsi proposés.
Le jeu était disponible gratuitement, et selon Sony, environ 19 millions de personnes s'y sont essayées entre 2008 et 2011. Si une bonne partie du contenu était proposé gratuitement, de nombreuses micro-transactions étaient au menu pour acheter divers objets ou bien s'adonner à certaines activités.
Quoi qu'il en soit, tout ceci sera bientôt de l'histoire ancienne. Dans un communiqué, Sony a annoncé que PlayStation Home allait fermer en Europe et en Amérique du Nord le 31 mars 2015. Avant cela, le constructeur arrêtera de déployer du nouveau contenu sur son jeu à compter du 12 novembre 2014, et le titre ne pourra plus être téléchargé après le 3 décembre prochain.
D'ici là, les derniers adeptes du titre pourront profiter d'un peu plus de contenu gratuitement. Quant aux autres, ils pourront donc jeter un dernier coup d'œil par curiosité à ce titre aux contours bien singuliers. Si l'aventure vous tente, il vous suffit de lancer le téléchargement depuis le menu principal de votre PlayStation 3. En attendant que le jeu s'installe, vous pouvez également jeter un œil à la vidéo ci-dessous pour voir ce qu'il vous attend.
