Microsoft avait annoncé en juillet une coupe majeure dans ses effectifs, 18 000 postes étant supprimés dans l’entreprise. Le premier lot touchait 13 000 personnes, et un deuxième de 2 100 autres postes est maintenant officialisé. Il entrainera notamment la fermeture d’un centre de recherche dans la Silicon Valley.
Il y a deux mois, Microsoft a largement charcuté ses effectifs et a annoncé pas moins de 18 000 suppressions de postes. 12 500 d’entre eux provenaient de Nokia, dont le rachat de la branche mobile a provoqué l’absorption de 25 000 personnes. Les 5 500 autres postes étaient disséminés dans le monde, mais les États-Unis étaient déjà sérieusement touchés. La firme devait en effet supprimer les nombreuses redondances suite au rachat.
Les 18 000 suppressions n’étaient cependant pas faites d’un coup, et Microsoft avait commencé avec un premier lot de 13 000. Elle a officialisé hier la deuxième tranche de 2 100 postes, là encore répartis sur l’ensemble de la planète. Cependant, 747 concernent directement l’état de Washington, où est installée l’entreprise (Redmond, à côté de Seattle).
Par ailleurs, comme souligné par Mary Jo Foley de ZDnet, cette deuxième vague va entrainer la fermeture d’un centre de recherche dans la Sillicon Valley. Cette branche de Microsoft Research était spécialisée dans les travaux sur les systèmes distribués et a probablement contribué il y a plusieurs années à l’avènement de l’offre Windows Azure.
Selon Microsoft, une partie des chercheurs se verra offrir d’autres postes au sein de l’entreprise. La fermeture est par ailleurs effective dès aujourd’hui. La firme explique la décision par une volonté de « consolider les laboratoires de la côte ouest », et qu’il ne s’agit en aucun cas d’un signe que les investissements en recherche vont diminuer.
Selon un porte-parole, il reste actuellement 2 500 employés dans la Sillicon Valley, travaillant sur des produits tels que Skype, Yammer, Bing, Outlook.com et la Xbox.