Netflix signe avec la SCAM et visera l'Asie après l'Europe

Va falloir étoffer le catalogue hentai
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Netflix signe avec la SCAM et visera l'Asie après l'Europe
Crédits : Stockbyte/Thinkstock

Présent dans une grande partie de l'Europe du Nord et de l'Ouest désormais, Netflix réfléchit déjà à la prochaine étape à moyen et long terme. Outre l'Espagne, l'Asie semble tout indiquée pour être sa prochaine cible. Pendant ce temps là, la société civile des auteurs multimédia vient d'annoncer avoir trouvé un accord.

Compléter l'Europe puis partie en Asie

À moins de vivre dans une grotte, chacun sait que Netflix est désormais présent en France. Le service de streaming vidéo sera aussi accessible d'ici peu chez nos voisins belges, suisses, luxembourgeois, autrichiens et allemands. À ces nouveaux pays européens, il faut donc rajouter ceux de la Scandinavie, en sus du Royaume-Uni, de l'Irlande et des Pays-Bas. Déjà présent dans quasi tout le continent américain, Netflix commence donc à s'étendre à toute l'Europe. Quelles pourraient donc être ses prochaines cibles ?

 

Dans un premier temps, on peut imaginer une disponibilité dans les autres grands pays d'Europe de l'Ouest, à l'instar de l'Italie, de l'Espagne et du Portugal. On peut aussi penser que plusieurs territoires d'Europe de l'Ouest, très connectés, sont susceptibles d'accueillir les services de Netflix sans aucun problème. Mais après ? Sachant que l'entreprise californienne a de toute façon pour ambition d'envahir le monde d'ici une dizaine d'années, il faut bien commencer quelque part.

Le soleil levant et le matin calme pour commencer ?

Interrogé par Reuters, Reed Hastings, le PDG de Netflix, a confié que le continent asiatique était dans son viseur. « Quand on regarde l'Asie, la Corée et le Japon sont des choix évidents car il s'agit de pays aisés avec beaucoup de contenus et d'accès internet » a-t-il ainsi argumenté, rajoutant tout de même que l'Espagne est bien une cible potentielle.

 

Le Japon et le Corée du Sud sont des objectifs naturels dès lors que ces deux pays sont hyper-connectés, en très haut débit pour la plupart des habitants, et que le niveau de vie y est très élevé. Des caractéristiques qui correspondent parfaitement à n'importe quel type de service en streaming. La logique était d'ailleurs la même pour l'Europe. Netflix a ciblé les pays les plus riches et les plus connectés, à savoir le Royaume-Uni (pour la langue) et les territoires scandinaves, connus pour avoir les meilleurs débits du globe et un taux de pénétration d'Internet parmi la population le plus élevé qui soit.

 

Concernant les autres pays asiatiques, hormis des lieux bien précis comme Singapour, Taiwan ou encore Hong-Kong, on imagine que Netflix patientera un peu afin que l'économie et les réseaux sur place se développent. Il en sera d'ailleurs de même pour l'Afrique, dernier grand continent qui lui manquera après l'Asie et l'Océanie.

D'abord réussir en France et en Allemagne

Sauf surprise, l'Américain ne risque toutefois pas de mettre les pieds dans un autre pays et encore moins un nouveau continent avant un moment. En effet, s'étendre à la France, la Belgique, la Suisse, le Luxembourg, l'Autriche et l'Allemagne est dispendieux et entraine dans un premier temps des pertes, heureusement compensées par ses marges outre-Atlantique. « Pour cette année, nous allons nous concentrer sur notre succès ici. Après le lancement, c'est là que le vrai travail commence : améliorer le contenu et intégrer les "boxes" » a notamment indiqué le PDG de Netflix.

 

Il faut dire qu'avec la France et l'Allemagne notamment, la société aura beaucoup à faire pour connaitre un véritable succès. La concurrence est déjà bien implantée et le catalogue de Netflix dans ces pays doit encore être étoffé s'il veut attirer massivement des clients. Quand on sait que le service américain souhaite attirer deux millions de clients rien qu'en France, alors que Canalplay, le numéro un local, n'en compte que 520 000 après trois ans d'existence, on se demande bien quand ces objectifs seront atteints.

Bientôt plus de documentaires sur Netflix ?

Après la SACEM, la SACD et l'ADAGP, une nouvelle société d'auteurs vient de trouver un accord avec Netflix : la SCAM. L'acronyme de Société civile des auteurs multimédia a ainsi indiqué hier avoir signé un accord sur les droits avec le service américain. Il autorise l’exploitation de son répertoire documentaire et « vaut pour les répertoires français ou étrangers que la Scam représente en France, en Belgique et au Luxembourg ».

 

Si la société insiste sur les documentaires, c'est tout simplement parce que ses fondateurs (en 1981) sont des réalisateurs de documentaires. La SCAM a donc pour missions de représenter les auteurs de documentaires « auprès du législateur, des producteurs et des diffuseurs. Elle discute, collecte et répartit leurs droits patrimoniaux, affirme leur droit moral et négocie leurs intérêts futurs. »

 

Dans son communiqué, la société précise tout de même qu'elle « restera très attentive à l’évolution du cadre européen et à la mise en place d’une juste concurrence entre tous les opérateurs ».

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