Rassurez-vous, Next INpact ne va pas se lancer sur la vague médiatique du livre de Valérie Trierweiler ou dans l'actu people, mais page 254 de l’ouvrage, un échange croustillant est à relever.
Au détour d'une page de Merci pour ce moment, l’ex première dame de France raconte les préparatifs du Noël de l’Élysée. La coutume veut que des cadeaux soient offerts à des enfants. « Ce jour-là, écrit l’auteure, je veux faire un geste pour Solenne et d’autres jeunes filles orphelines, trouver un cadeau qui ne se réduise pas à une figure imposée ». Elle veut donc « marquer le coup » pour leur apporter un peu de réconfort en plein hiver.
Elle demande du coup à la directrice du cabinet « la permission d’acheter six sacs de la créatrice Vanessa Bruno ». Des créations « dont les adolescentes des beaux quartiers raffolent » commente Trierweiler. Problème, ces sacs coûtent un rein, parfois plusieurs centaines d'euros. Sylvie Hubac, la directrice de cabinet de François Hollande, semble d'ailleurs sensible à la bonne gestion des finances du Château puisqu'elle aurait répondue à Valérie Trierweiler : « Mais c’est cher, prends plutôt des imitations. »
« Sylvie, c’est impossible. Nous sommes à l’Élysée, nous ne pouvons offrir de la contrefaçon ! » rétorque l'auteure du livre qui dans son bouquin évoque un « manque de bon sens. »
Avant l'Elysée, les murs du ministère de la Culture
L’épisode aurait pu s’arrêter là. Mais un petit rappel cependant. Sylvie Hubac n’est pas seulement conseillère éphémère en maroquinerie. Elle fut aussi l’auteure d'un rapport pour le Centre National du Cinéma (CNC) sur la VOD, et surtout ancienne présidente du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique. Le fameux CSPLA qui, rempli à quasi-totalité d’ayants droit, est là pour porter la saine parole au ministère de la Culture.
C’est elle qui avait organisé les travaux autour de l’extension de la redevance pour copie privée au cloud. Elle avait aussi hérité d’une mission commandée par Frédéric Mitterrand pour faire un peu de ménage juridique dans les banques d’images en ligne et dans les moteurs de recherches. Là, seront imaginées d'autres pistes ambitieuses : contraindre les Google & co à réclamer une autorisation préalable avant référencement, ou les impliquer « dans la lutte contre la contrefaçon ». Des sujets très casse-têtes, mais quand l’affaire est dans le sac...