Alors que Chrome a annoncé récemment que la prochaine mouture pour OS X serait en 64 bits uniquement, Opera fait de même. Comme pour le navigateur dont il reprend le moteur Blink, les utilisateurs de Mac n’auront pas le choix.
L’éditeur Opera a annoncé aujourd’hui des plans similaires à Google en ce qui concerne l'arrivée du 64 bits sur OS X. Le fait qu’Opera suive le mouvement n’est pas étonnant car le cycle de développement du navigateur est désormais basé sur celui de Chromium, et donc du moteur de rendu Blink. Rappelons que ce dernier est un « fork » de Webkit mais adapté aux besoins de Google.
On sait depuis peu qu’à compter de Chrome 38, soit la prochaine version du navigateur, les utilisateurs de Mac n’auront pas le choix : le 64 bits sera obligatoire. Ce qui laissera sur le carreau ceux qui pourraient encore avoir un modèle à base de processeur Intel de première génération. La situation est donc très différente de Windows où les moutures 32 et 64 bits seront proposées. Google a probablement jugé que l’état du parc informatique n’était pas comparable entre les deux plateformes.
Et voici qu’Opera décide d’emboiter le pas à Chrome. La version Developer 25, publiée aujourd’hui, n’est disponible qu’en 64 bits pour OS X. Sur son blog, Opera explique qu’il est désormais temps, l’entreprise rappelant qu’elle attendait que les bénéfices dépassent les inconvénients. Parmi les éléments qui ont joué en la faveur de cette bascule, Opera cite des API qui n’existent plus qu’en 64 bits sous Yosemite (la prochaine mouture d'OS X), des avantages en termes de vitesse et de sécurité ainsi la lecture des vidéos H.264 sans avoir à passer par des plugins. Certains esprits taquins rétorqueront qu’Opera attendait surtout que Google ait mâché le travail.
Notez bien qu’Opera 25 ne sera plus disponible que sous cette forme et que le même problème de compatibilité avec les anciens Mac se posera.
Opera 25 propose en outre quelques autres ajouts, notamment un lecteur PDF intégré et un nouvel installeur, comme nous l’indiquions récemment. Mais cette mouture, décidément riche de changements, présentera surtout une nouvelle page d’Accès rapide, plus condensée, et laisse un accès plus visible à la zone « Découvrir » (flux d’actualités) ainsi qu’aux… favoris. Car oui, Opera remet enfin en place les favoris, qui s’utilisent de manière traditionnelle. Il faudra simplement que ces ajouts se confirment car ils sont pour l’instant expérimentaux.
Les intéressés pourront récupérer Opera 25 en 64 bits pour OS X depuis ce lien. Notez que les autres plateformes sont également concernées.
Commentaires (40)
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Et pendant ce temps, chez Mozilla…
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Les favoris pourraient me faire (enfin) quitter ma 12.17. En espérant que la baguette magique revienne vite, et que l’on puisse mettre les favoris dans une barre latérale.
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Une gestionnaire et importateur de favoris ? non ! Alleluïa !!! à moins qu’il ne soit déjà trop tard
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Perso j’attends de pouvoir déplacer la barre d’onglets à gauche nativement pour pouvoir basculer sur cette version.
Ainsi que le bloqueur de contenu qui était intégré.
Et la gestion fine des autorisations javascript, là c’est ou tout ou rien…
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A noter que pour Linux aussi, le 64bits est obligatoire. Ce qui est d’ailleurs beaucoup plus étrange que sous Mac, étant donné l’hétérogénéité du parc.
Pour ma part, j’attend avec impatience de pouvoir mettre la barre d’onglets en bas. Plus aucun navigateur ne l’autorise nativement.
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Si on pouvait importer ces favoris d’autres navigateurs directement dans le speed dial ou le stash, j’en aurais personnellement rien à faire du retour des bookmarks.
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Pendant ce temps là, sur le Mac App Store, Opera est disponible en version 12.15
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Le regroupement d’onglets est la fonction qui me manque le plus dans les nouvelles versions d’opéra… il est impossible de gérer correctement plus d’une vingtaine d’onglets…
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Et Dragonfly ?
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2014… Et on s’extasie encore qu’un navigateur web se propose de mémoriser vos URL préférées.
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Comme quoi, il en faut peu pour s’émerveiller.
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Bien, encore deux ou trois ans de travail et ils auront enfin réimplanté les fonctions les plus basiques d’Opera 12. Sauf s’ils décident en cours de route de tout recommencer à zéro en se basant sur Gecko ou Trident…
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