Suite à l'arrivée du nouveau chipset X99 et des processeurs Haswell-E sur le marché, Futuremark vient de publier une mise à jour pour ses outils de mesure de performances. Dans le même temps, la société continue de dénoncer la triche de certains fabricants, et a pénalisé l'Ascend P7 de Huawei.
De manière régulière, Futuremark met à jour son outil SystemInfo qui permet de récupérer des informations sur les composants de la machine et qui permet à ses benchmarks de fonctionner correctement. Avec la mouture 4.30 qui vient d'être publiée, le but est de supporter officiellement la nouvelle plateforme d'Intel basée sur le chipset X99 (voir notre analyse). En effet, sans cette mise à jour, ses outils plantent, ce qui peut être problématique.
Notez que cela ne change rien au score et que ce module séparé peut être téléchargé de manière indépendante de façon assez rapide, puisqu'il pèse moins de 3 Mo.
Il y a quelques jours, la société avait déjà fait parler d'elle, mais pour un motif plus grave. En effet, il semblerait que certains constructeurs continuaient de tricher afin d'obtenir de meilleurs scores, ceux-ci servant souvent de sujet principal d'analyse et de comparaison parmi la multitude d'appareils mobiles sur le marché. Certaines marques se sont déjà fait prendre la main dans le sac, comme Samsung ou bien d'autres. Futuremark avait ainsi déjà exclu plusieurs modèles de ses résultats.
Aujourd'hui, c'est au tour de l'Ascend P7 de Huawei d'être visé et dénoncé dans une annonce publique. On y apprend que suite à un article d'Anandtech, la société a pu constater une augmentation du score de près de 30 % qui ne se constate pas lorsque l'application est renommée. Une pratique interdite par les règles de 3DMark imposées aux constructeurs. En effet, détecter un logiciel spécifique par son nom est une manière de ne pas refléter l'usage rencontré dans d'autres applications largement utilisées au quotidien, tout en maximisant ses chances d'être en tête des comparatifs et de faire le buzz en amont de l'arrivée du produit sur le marché.
Espérons que cela serve de leçon à Huawei, mais aussi aux testeurs et autres éditeurs d'outils de mesure de performances qui doivent rester vigilants face à de telles pratiques.