Des pistes d'explication pour le positionnement raté des satellites Galileo

Houston, we've had a problem
Logiciel 2 min
Des pistes d'explication pour le positionnement raté des satellites Galileo
Crédits : European Space Agency Image ESA J. Huart

Une enquête est toujours en cours pour expliquer le positionnement raté de deux satellites de la constellation Galileo, le GPS européen. Selon la presse russe, le problème viendrait d’une erreur commise dans le logiciel gérant l'assignation de vol. Plus près de nous, des voix se font entendre pour regretter le choix pour un lanceur russe.

Selon la presse russe, citant une source au sein de l’agence spatiale Roscomos, la mise en orbite ratée des deux satellites de la constellation Galileo aurait pour origine une erreur dans le logiciel suivi par le dernier étage Fregat de la fusée russe Soyouz. « En conséquence, l'étage supérieur a reçu une assignation de vol incorrecte, suivant en pleine conformité ce logiciel embarqué, il s’est alors délesté de ces unités à la mauvaise destination » a rapporté l'agence russe d'information Ria Novosti. Celle-ci souligne que cet étage supérieur et ce logiciel ont été conçus notamment avec le concours d'une entité publique russe, l’Academician Pilyugin Center.

Les regrets du coordinateur interministériel du programme Galileo

Interrogé par Usine Nouvelle, voilà quelques jours, Jean-Yves Le Gall, président du Cnes et coordinateur interministériel du programme Galileo, a expliqué pour sa part que probablement, « le dysfonctionnement se situe au niveau du quatrième étage du Soyouz, l’étage supérieur Fregat, qui place les satellites sur leur orbite définitive après deux impulsions consécutives. Pour une raison encore inconnue, la deuxième impulsion n’a pas été donnée dans la bonne direction ». Mais il confirme aussi une mauvaise nouvelle : finalement, les deux satellites ne sont pas récupérables pour épauler la constellation Galileo, ce programme européen destiné à concurrencer le GPS américain. Ces deux engins ne serviront finalement qu’à effectuer des tests.

 

Aux journées de l'université d'été du Medef, le même coordinateur du programme a regretté le choix fait au profit de Soyouz : « On a décidé de lancer Galileo avec le lanceur russe Soyouz dont on vante la fiabilité légendaire, mais là, on est tombé sur une difficulté. On aurait mieux fait de le lancer avec Ariane et d'ailleurs je pense que pour les prochains c'est ce qu'on fera. »

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