ASUS était donc l'un des premiers constructeurs à dévoiler sa gamme de produits à l'occasion de l'IFA de Berlin qui ouvrira ses portes d'ici quelques jours. La marque était attendue, notamment concernant l'arrivée de sa ZenWatch qui va tenter de séduire les consommateurs pour les fêtes de fin d'année. Mais ce sont d'abord les EeeBook qui ont créé la surprise.
Les conférences d'ASUS sont toujours des évènements attendues, la marque étant toujours assez prolifique en termes de produits, tout en réussissant à se démarquer de ses concurrents d'une manière ou d'une autre. Cette année, c'est la guerre des montres connectées qui fait rage, et le teasing autour de la ZenWatch et son prix à fait monter la pression ces dernières semaines.
Les Zenfone d'ASUS arrivent en Europe
Pour une fois, c'est Eric Chen qui est venu sur scène, et non le PDG Jerry Shen, afin de présenter l'évolution de la société sur ces 25 dernières années, et évoquer l'évolution d'une marque qui a commencé dans les cartes mères pour devenir un acteur de poids dans le monde de la mobilité. Il a ainsi insisté sur sa gamme Zenfone, dont 1 million d'exemplaires seraient livrés chaque mois dans le monde, et qui se veulent à la fois abordables et efficaces.
Une manière de se positionner entre ceux qui ne visent que le haut de gamme et ceux qui ne sont connus que pour leurs adaptations de modèles chinois. Après des débuts surtout sur les marchés émergents, ces modèles devraient désormais arriver en Europe.
EeeBook X205 : un 11.6" sous Windows à moins de 200 euros
Il a ensuite été question de la gamme EeeBook X205 qui se veut à mi-chemin entre des ultra-portables et des EeePC, avec une machine de moins de 1 kg qui embrasse la volonté de Microsoft de lutter contre les Chromebook via des machines à moins de 300 dollars. Ici, il sera même question de 199 euros seulement en tarif de base.
ASUS met en avant une bonne autonomie, 12 heures en navigation web et 14 jours en veille. Pour en arriver là, c'est bien entendu Windows 8.1 avec Bing qui est utilisé avec une puce Atom, 2 Go de mémoire, 32 ou 64 Go de stockage et 500 Go de stockage en ligne via ASUS WebStorage, le tout dans un format de 11,6 pouces. La définition de l'écran ou le type de dalle n'est par contre malheureusement pas encore précisé.
Ce tarif sera aussi celui de la nouvelle MEMO Pad 7 qui exploite un processeur 64 bits d'Intel : l'Atom Z3560. On y trouve aussi une dalle Full HD et deux capteurs photo de 2 et 5 MPixels. Son poids est annoncé à 269 grammes, pour 8,3 mm d'épaisseur. Des modèles 4G seront aussi proposés.
Il a ensuite été question de modèles plus haut de gamme comme l'UX305 qui exploitera un processeur Core M d'Intel (Broadwell), mais aussi un écran QHD (3200x1800 pixels) et 128 ou 256 Go de SSD, le tout avec du Wi-Fi 802.11ac, un poids de 1,2 kg (pour 13") et une finesse de 12,3 mm.
La ZenWatch désormais officielle : elle sera bien proposée à moins de 200 euros
C'est seulement ensuite que la ZenWatch a été évoquée. Celle-ci arbore, comme on avait pu le deviner, quelques rondeurs et un écran incurvé, sans être parfaitement arrondie comme la future Moto 360 de Motorola par exemple. Elle est composée d'un bracelet en cuir, comme la Withings Activité. Elle est compatible avec les appareils sous Android 4.3 (ou plus) et exploite une version spécifique de l'interface ZenUI de la marque qui vient en complément d'Android Wear.
ASUS promet de nombreuses fonctionnalités permettant de faire la différence dans la pratique face à la concurrence, qu'il s'agisse de piloter des appareils à distance, débloquer le smartphone, de gérer ses données de santé ou même tout simplement d'afficher l'heure, plusieurs apparences étant fournies de base pour s'adapter aux styles de chacun. Aucun mot par contre sur la question de l'autonomie, pourtant cruciale sur un tel produit.
Tarif de l'ensemble ? 199 euros. Aucune offre de bundle avec un smartphone n'a été évoquée pour le moment, mais cela devrait lui permettre de se démarquer des concurrents actuellement en vente, à moins que les autres constructeurs ne s'alignent rapidement. Pour rappel, en juin dernier, près de 65 % de nos lecteurs indiquaient ne pas être tentés par une montre connectée