Des applaudissements nourris. Voilà ce qu’on peut entendre entre les murs de la Hadopi, suite à la nomination de Fleur Pellerin comme ministre de la Culture, en lieu et place d’Aurélie Filippetti.
« C’est une vraie bonne nouvelle », nous commente Éric Walter, secrétaire général de la Hadopi, enchanté de « l’arrivée d’une personne connue pour sa capacité de travail, son professionnalisme et sa connaissance pour toutes les questions liées au numérique. »
Désormais, après deux années de relations houleuses avec Aurélie Filippetti, l’autorité « espère que cela va ouvrir une ère de coopération étroite et constructive entre l’institution et le ministère, quelles que soient les orientations du gouvernement et les décisions du parlement quant au devenir de l’institution. »
Rattraper le retard
Récemment au Sénat, la présidente de la Hadopi regrettait des relations « minimalistes » avec le ministère de la Culture, lequel avait notamment tardé à renouveller le collège de ses membres. « Nous avons longtemps déploré le peu de diligence de notre tutelle à renouveler, pour le compléter, notre collège. Mais un décret en date du 1er juillet vient de mettre un terme à notre attente. Nous espérons désormais que les discussions budgétaires en préparation du projet de loi de finances pour 2015 permettront de définir un budget suffisant pour accomplir nos missions ».
Eric Walter reste sur la même veine, assénant en creux des critiques contre l’ex ministre de la Culture : « beaucoup de retard a été pris, je suis très optimiste quant à la capacité de la nouvelle ministre à le rattraper. »