Hadopi et le jeu vidéo : R.A.S. côté CNIL

La mule et sa SELL

Dans le rapport parlementaire sur les autorités administratives indépendantes, la Hadopi annonce qu’elle va démultiplier l’envoi de ses avertissements, notamment grâce à l'arrivée d'un nouvel acteur : le jeu vidéo. Problème, la CNIL n'a toujours pas été saisie.

Manette Nintendo NES USB

 

Comme nous l'avons pointé hier, de 1,5 million d’avertissements adressés en deux ans, la Haute autorité veut envoyer 1,1 million pour la seule année 2013. Cette automatisation en flèche fait suite à la mise en œuvre du nouveau système d’information de la Hadopi. Pour justifier ce coup de pied sur l’accélérateur, la Rue du Texel anticipe l’arrivée d’un nouvel acteur : l’univers du jeu vidéo.

 

Contacté hier, le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL) s’est refusé à commenter quoi que ce soit sur la mise en œuvre du dispositif. On en est donc réduit à l’expectative : la réponse graduée est-elle encore jugée trop coûteuse pour ces ayants droit ? Peu efficace ? Pourraient s’ajouter des divisions internes entre les éditeurs de jeux vidéo sur l’opportunité du dispositif.


En attendant, nous nous sommes une nouvelle fois rapproché de la CNIL, qui nous l’assure : la Commission nationale de l’informatique et des libertés n’a toujours pas été saisie par le SELL. Cette demande est inévitable lorsqu’il s’agit de flasher automatiquement des adresses IP sur les réseaux, des données considérées comme personnelles.  

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