Il y a vingt ans, IBM commercialisait le premier smartphone : Simon. On était évidemment loin des canons actuels, mais il disposait déjà d'un écran tactile, proposait plusieurs applications et... la batterie était véritablement son talon d'Achille.
Il y a maintenant plus de 40 ans, Martin Cooper passait le premier appel depuis un téléphone portable. Le mobile utilisé à l'époque pesait plus d'un kilo sur la balance et n'avait qu'une autonomie de trente minutes. Un peu plus de 20 ans plus tard, IBM dévoilait le premier smartphone, Simon, qui fêtait hier ses vingt ans.
Il mesurait 20,3 x 6,4 x 3,8 cm pour un peu plus de 500 grammes. Il était animé par une puce x86, disposait d'un écran tactile de 11,4 x 3,8 cm ainsi que d'un emplacement PCMCIA de Type II. 11 applications étaient de la partie dont un calendrier, un carnet d'adresses, un bloc-notes, un mail, un fax, un explorateur de fichiers, le jeu Scrabble, etc.
Nos confrères de la BBC ont pu s'entretenir avec Charlotte Connelly, conservatrice au musée des sciences à Londres. Elle précise qu'il « n'avait qu'une autonomie d'une heure sur batterie, qu'il coûtait 899 dollars et qu'il n'y avait pas d'internet via les réseaux mobiles à cette époque. Cela n'a donc pas été un gros succès ». Il est amusant de noter que vingt ans plus tard, les deux principaux points noirs cités précédemment soient plus ou moins restés, même si les smartphones d'aujourd'hui n'ont plus grand-chose à voir avec Simon.

Pour en savoir plus sur le Simon, sachez que Microsoft a mis en ligne son manuel d'utilisation. Les plus curieux pourront le voir de près dans le musée des sciences de Londres, et ce, dès le mois d'octobre où il prendra place dans une exposition permanente sur l'histoire de la communication et de l'information.