Electronic Arts semble avoir réussi son coup avec le lancement du bouquet EA Access, tant celui-ci fait parler de lui. L'éditeur est plutôt satisfait des premiers résultats et compte étoffer son offre dans les prochains mois, n'hésitant pas à la comparer avec... Netflix.
Depuis son lancement, le bouquet EA Access a fait couler beaucoup d'encre, notamment en raison de son absence sur PlayStation 4, que Sony explique par le manque d'intérêt de l'offre. Rappelons que celle-ci permet sur Xbox One pour 3,99 euros par mois ou 24,99 euros par an de bénéficier d'un accès illimité à un catalogue de jeux, composé pour le moment de 4 titres, et de réductions sur l'ensemble des jeux d'Electronic Arts.
Andrew Wilson, le PDG d'Electronic Arts, s'est assez longuement exprimé à ce sujet et précise que pour l'instant les résultats sont plutôt positifs. Mieux encore, cela ne devrait pas vampiriser les ventes de jeux à plein tarif. « Est-ce que cela veut dire que les gens vont arrêter d'acheter des jeux à 60 dollars ? Non, mais il y a une grande partie de la population pour qui EA Access représente le bon contexte, la bonne façon de leur amener nos jeux », affirme-t-il à nos confrères de GamesIndustry.
Concernant le fait que seulement quatre jeux sont proposés, le responsable affirme qu'il faut juste laisser au temps faire son œuvre. « Nous pensions que quatre jeux était le minimum pour ce prix, mais nous voulons créer un endroit où l'on pourra jouer à plein de jeux pour ce même prix. Avec le temps, l'intérêt sera de plus en plus grand, un peu comme pour Netflix. Quand je m'y suis abonné, il n'y avait pas encore House of Cards ou Orange is the New Black. Maintenant, c'est le cas ».
Pour que le service reste attrayant, il faudra donc que l'éditeur le fournisse régulièrement avec du contenu frais, ce qui ne sera pas chose simple. Une solution de facilité pourrait consister à piocher dans le fond de catalogue pour donner une impression de quantité, mais EA ne devra pas non plus oublier de proposer des titres plus récents en guise de produits d'appel. Car si Battlefield 4 et FIFA 14 remplissent aujourd'hui très bien ce rôle, l'an prochain, ils n'auront plus le même attrait, et il sera alors temps de voir quelle stratégie mettra en place l'éditeur.