Activision vient de confirmer à l'instant à nos confrères de MCV ne pas être à l'origine du compte @sierra_games. Si l'éditeur ne dément pas formellement que la plateforme Kickstarter pourrait être utilisée, il invite les joueurs à attendre la Gamescom pour en apprendre d'avantage sur ses projets.
Depuis quelques jours, un site publié par Activision promet aux joueurs un retour prochain du label Sierra, rendu célèbre par des titres comme Pharaon ou Police Quest dans les années 90-2000. Ce retour se précise, et il se fera sans Kickstarter
Discrètement, Activision a remis en route ces derniers jours le site web de Sierra, un label très connu dans les années 90 et le début des années 2000. C'est notamment à cet éditeur, racheté par Vivendi en 2000, que l'on doit des séries comme Police Quest, Leisure Suit Larry, Gabriel Knight, ou des jeux tels que Pharaon et Empire Earth. Sierra fut également l'éditeur d'un certain Half-Life, sorti en 1998.
Ce nouveau site ne donne que peu d'éléments au sujet du retour du label. Une vidéo de quelques secondes montre un personnage courant vers un sommet enneigé. Le bas de page indique quant à lui que de plus amples informations seront dévoilées lors de la Gamescom.
Thank you for following! We'll see you on Kickstarter.
— Sierra Games (@sierra_games) 11 Août 2014
Hier, sur Twitter, le compte @sierra_games, qui s'est finalement avéré être un fake, a fait savoir que la suite des évènements se passera sur Kickstarter. Un choix qui serait plus que surprenant pour un label appartenant à l'éditeur réalisant plus d'un milliard de dollars de bénéfices par an, disposant de plus de quatre milliards de dollars de cash en réserves et de la plus grosse capitalisation boursière de toute l'industrie vidéoludique.
Activision est très loin de manquer de moyens, et est capable de dépenser sans sourciller plus de 500 millions de dollars dans le développement et la promotion d'un seul jeu. Il est donc très difficile d'imaginer que l'éditeur ait besoin de passer par Kickstarter pour financer le développement du moindre titre. Le but pourrait alors tout simplement de chercher à sonder l'intérêt des joueurs sur le retour de telle ou telle franchise ou bien sur le lancement d'un jeu destiné à une niche.
Si cela devait se confirmer plus tard, Activision aura vraisemblablement bien du mal à faire passer la pilule au vu des premières réactions du public, globalement négatives. Il faudra quoi qu'il arrive patienter encore quelques dizaines d'heures avant de pouvoir faire la lumière sur les projets de Sierra.