Alors que Netflix n'a pas encore lancé ses services en France, un internaute a trouvé une petite astuce pour découvrir ce qui semble être les futurs tarifs de l'Américain. Durant le même temps, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) a annoncé hier qu'elle venait de signer un accord deux mois avant le lancement des hostilités.
1 € de plus pour de la HD et deux écrans simultanément
C'est officiel, Netflix posera ses valises en France en septembre prochain, en même temps que la Belgique, la Suisse, le Luxembourg, l'Allemagne et l'Autriche. Quels seront les films et les séries disponibles ? Nul ne le sait. Quels seront les tarifs ? Officiellement, rien n'a été annoncé. Mais Valentin Brosseau a trouvé une petite astuce (ci-dessus) pour découvrir en avant-première ce qui semble être les montants prévus par le service de SVOD.
Les prix décrits sur cette page sont ainsi les suivants :
- Visionnez sur 1 écran à la fois en définition standard : 7,99 euros par mois
- Visionnez sur 2 écrans à la fois en HD : 8,99 euros par mois
- Visionnez sur 4 écrans à la fois en HD : 11,99 euros par mois
Bien entendu, ces tarifs sont susceptibles d'évoluer d'ici septembre. Néanmoins, il s'agit là exactement de ceux appliqués par Netflix outre-Atlantique (en dollars). Seuls les anciens abonnés peuvent encore profiter de deux écrans en simultané et en HD pour 7,99 dollars par mois. Il ne serait donc pas étonnant que ces tarifs soient ceux qui seront effectivement disponibles dans deux mois en France.
La SACEM se veut prévenante
En outre, une information cette fois plus officielle : la SACEM vient d'annoncer qu'elle a déjà négocié un accord avec l'Américain. Une nouvelle assez étonnante, alors que nous sommes habitués ces dernières années à voir de telles négociations aboutir bien longtemps après le lancement de ce type de service en ligne.
« Cet accord porte sur la rémunération des membres de la Sacem dont le répertoire sera présent dans les œuvres audiovisuelles diffusées par Netflix » indique la société des auteurs. Cette dernière affiche d'ailleurs toute sa satisfaction à avoir signé un tel accord aussi tôt. Cela « démontre la préoccupation constante de la Sacem d'agir pour protéger et défendre les intérêts de ses sociétaires et sa capacité à anticiper l'arrivée sur le marché de nouveaux acteurs numériques ».
Les auteurs de musique, de sketches, de doublage et sous-titrage, les compositeurs, les réalisateurs et les éditeurs représentés par la SACEM seront donc couverts « juridiquement avant tout lancement du service en France avec l'assurance d'une rémunération pour l'ensemble des ayants droit concernés ».
Bryony Gagan, Vice-président, Business & Legal Affairs chez Netflix, estime pour sa part que sa société « est un acteur de la création qui respecte et admire les créateurs. C'est pourquoi nous sommes heureux d'avoir signé cet accord avec la Sacem avant notre lancement en France. »
Les détails financiers de l'accord n'ont bien entendu pas été divulgués.