Christian Estrosi tente de faire retirer un clip de rap de YouTube

Estro ZZ Top
Droit 2 min
Christian Estrosi tente de faire retirer un clip de rap de YouTube
Crédits : Ryhor Bruyeu/iStock Editorial/Thinkstock

Visé par une chanson peu élogieuse à son égard, Christian Estrosi a fait part en fin de semaine dernière de son intention de déposer une plainte pour injures. Le médiatique maire UMP de Nice a également demandé à YouTube de retirer le clip de rap litigieux, en vain pour le moment. 

 

Mauvaise semaine pour le député-maire de Nice, Christian Estrosi. Après avoir vu son arrêté « anti-drapeaux » suspendu par la justice administrative, ce ténor de l’UMP a dû aller porter plainte contre une chanson qu’il trouvait injurieuse à son égard. Nice Matin rapporte en effet que le rappeur Infinit’ a mis en ligne mardi dernier une vidéo intitulée « Christian Estrosi », laquelle n’a guère été appréciée par le principal intéressé...

 

« J'ai aucun diplôme, comme Christian Estrosi, [...], mais je vais devenir maire comme Christian Estrosi » débute le titre, qui a pour image de fond un photomontage sur lequel figure le maire de Nice lorsqu’il était jeune, un drapeau algérien cousu à son maillot. Le ton est donc rapidement donné : provocation. « Rolex, 15 000 pétasses, moi c’est Christian ! (...) Sapes de proxénète, pétasse, donne-moi l'enveloppe » continue par exemple la chanson d’Infinit’.

Une plainte pour injure, plus une tentative de retrait auprès de YouTube

Mais outre cette plainte pour injures (un délit passible d’une amende maximum de 12 000 euros), il s’avère que Christian Estrosi a également sollicité YouTube, tout simplement afin que la célèbre plateforme de vidéos procède au retrait de la chanson litigieuse. Sans succès pour l’instant, puisque la vidéo est toujours en ligne.

 

Ceci ne semble d’ailleurs guère surprenant, puisqu'en règle générale, YouTube supprime les vidéos « manifestement illicite » qu’on lui signale. Sauf que cela concerne des cas de figure bien délimités : atteinte aux droits d’auteurs, violence, pornographie, incitation à la haine, etc. Or pour les vidéos dont l’illicéité prête davantage à discussion, et en particulier s’agissant des délits de presse (diffamation, injures...), l’hébergeur peut avoir davantage tendance à attendre une décision de justice avant de couper les vannes vers un contenu litigieux.

 

Pire : il semble que le bruit provoqué par cette affaire profite finalement à la chanson d’Infinit’, qui affiche plus de 43 000 « vues » à l’heure où nous écrivons ces lignes. On imagine de surcroît que sa suppression de YouTube ne ralentirait guère sa diffusion sur la Toile, via d'autres plateformes ou canaux. 

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