Microsoft a dévoilé hier son Nokia X2, une mise à jour bienvenue de son premier modèle bâti sur AOSP. Mais alors que les utilisateurs des Nokia X, X+ et XL pouvaient espérer récupérer une mise à jour logicielle avec les nouveautés présentées, il n’en sera finalement rien.
Le Nokia X2 est une version remaniée et plus puissante du premier Nokia X. Il dispose d'un écran plus grand (4,3 pouces), d'un processeur plus puissant, du doublement de la quantité de mémoire vive, d'une caméra frontale ou encore d'une batterie plus importante. Avec son tarif public conseillé de 129 euros, il a de quoi séduire. On s’attendait également à ce qu’une importante mise à jour pour soit diffusée pour ses prédécesseurs, afin de répercuter les multiples fonctionnalités et améliorations annoncées pour l'occasion.
Pourtant, dans un billet publié hier soir, Microsoft a fait déchanter les possesseurs de ces premières moutures. L’information y apparait même dans une taille de police plus importante : « À cause des mises à jour matérielles nécessaires, la plateforme logicielle 2.0 ne sera pas disponible sur les Nokia X, Nokia X+ et Nokia XL ». En clair, ceux qui ont craqué il y a quelques mois pour l'un des modèles de Nokia exploitant AOSP n'auront pas droit à la plupart de ces nouveautés. La société essaye cependant de rassurer : « D’autres mises à jour viendront pour améliorer l’expérience sur ces appareils dans les mois qui viennent ». Elle ne dit pas lesquelles mais on imagine que peu concerneront les apports spécifiques de la mise à jour 2.0.
La firme avait insisté sur la cadence supérieure du processeur et la quantité doublée de mémoire vive pour expliquer que l’expérience utilisateur serait bien meilleure sur le Nokia X2. Il est possible en effet que les nouveautés réclament vraiment ce gain de puissance pour fonctionner correctement. Malheureusement, cette annonce rappelle par trop la situation des smartphones Windows Phone 7 qui n’avaient pas été mis à jour vers la version 8 à cause justement de trop grandes différences matérielles.
Pour une partie des clients, le fait que l’explication puisse tenir ne compte pas : ils utilisent un appareil qui, quatre mois après son lancement, est déjà condamné à ne plus recevoir de mises à jour majeures.