Le PDG d'Electronic Arts assure que son entreprise se soucie des joueurs

EA Sports : it's in the g... DLC
Le PDG d'Electronic Arts assure que son entreprise se soucie des joueurs

Andrew Wilson occupe le poste de PDG d'Electronic Arts depuis maintenant environ neuf mois, l'occasion pour lui de faire un premier bilan de son œuvre à la tête de l'entreprise. Selon le patron, EA se préoccupe désormais davantage des joueurs. Une affirmation dans laquelle il y a tout de même une part de vérité, même si certains gros couacs le font oublier.

Logo EA E3

 

En mars 2013 et alors que le lancement de SimCity se révélait être un désastre à tous les niveaux, John Riccitiello démissionnait de ses postes de PDG et de membre du conseil d'administration d'Electronic Arts. Aucune raison officielle n'avait été invoquée, mais l'ancien dirigeant déclarait se considérer comme responsable des mauvais résultats financiers de son entreprise.

 

En septembre, l'éditeur annonce qu'Andrew Wilson, auparavant responsable du label EA Sports et de la plateforme Origin, devient PDG. Neuf mois après sa nomination, le dirigeant s'est confié à nos confrères de Bloomberg pour faire un premier bilan de son règne chez Electronic Arts. À ses yeux, l'entreprise a pris un virage net en direction des joueurs, et il veut le faire savoir au plus grand nombre. « En toute honnêteté, quand je suis entré dans ce rôle, nous avions la sensation que nous ne faisions peut être pas tout ce que nous pouvions pour les joueurs. Et mon premier objectif était de réellement réinstaurer une mentalité mettant le joueur au-dessus du reste », explique-t-il à nos confrères.

Ces neuf derniers mois, EA a fait de gros efforts

Force est de constater que sur certains points, l'éditeur a fait de sérieux efforts pour satisfaire les joueurs, notamment concernant sa plateforme dématérialisée : Origin. Souvent critiquée pour son manque de fonctionnalités, elle se bonifie avec le temps.

 

Ainsi ces neuf derniers mois d'intéressantes nouveautés y ont fait leur apparition. Quelques jours avant sa prise de poste en tant que PDG, Andrew Wilson a ainsi lancé une garantie « Satisfait où remboursé » sur les jeux EA achetés sur Origin.  Le client dispose de sept jours après la date d'achat d'un jeu pour en demander un remboursement, ou de 24 heures après le premier lancement du jeu, le premier des deux termes échus étant pris en compte. Une avancée intéressante pour les consommateurs, Ubisoft et Valve ne proposant pas de tels services sur leurs plateformes.

 

Les efforts d'Electronic Arts ne se sont pas arrêtés là, et l'éditeur propose désormais de télécharger certains des jeux de son catalogue gratuitement. Plusieurs titres ont eu le droit à ce traitement, dont Battlefield 3, Plants Vs Zombies, et Peggle. Enfin, EA propose depuis peu un programme baptisé Origin Game Time permettant aux joueurs d'essayer un titre en particulier l'espace de quelques jours.

 

Sur le principe, cela ressemble aux week-ends gratuits proposés par Steam sur certains jeux, mais dans une version moins contraignante. Le joueur dispose de tout le temps dont il a besoin pour télécharger le jeu, et un compte à rebours de 48 heures démarre lors de son premier lancement, y compris si celui-ci intervient plusieurs semaines après la fin de la promotion.

Tout n'est pas encore parfait

Si certaines initiatives prises par Electronic Arts vont très clairement dans le sens de l'intérêt des joueurs, d'autres ne le sont pas vraiment. Ainsi Battlefield 4 a été lancé sous le règne d'Andrew Wilson et force est de constater que le titre est loin de répondre aux attentes de la plupart des joueurs. De nombreux bugs ont émaillé le lancement, si bien que cela en a même retardé l'arrivée des DLC. La première chose à faire pour satisfaire les joueurs reste tout de même des jeux de qualité et correctement finis, et sur ce point EA a encore des progrès à faire.

 

E3 2014 EA UFC

 

Mais c'est probablement au niveau de sa politique commerciale, notamment concernant les DLC que l'éditeur doit se remettre en question, tant certains de ses choix sont impopulaires. Dernier exemple en date avec EA Sports UFC, un jeu de combat lancé il y a quelques jours sur consoles. L'éditeur a fait savoir lors de l'E3 qu'il serait possible d'y incarner Bruce Lee, en omettant de préciser sous quelles conditions. 

 

Ce cher Bruce est disponible non pas sous la forme d'un seul DLC, mais de quatre différents, vendus 1,99 dollar chacun. En effet, quatre versions du personnage sont disponibles, en fonction de sa catégorie (poids léger, poids plume etc.). En clair, si vous souhaitez profiter pleinement de votre personnage, il vous faudra l'acheter quatre fois. Une innovation dont nous nous serions bien passés. 

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