Depuis la bascule d’Opera vers le moteur de rendu Blink de Google, aucune mouture pour Linux n’avait été diffusée. C’est désormais chose faite, même s’il ne s’agit encore que d’une préversion essentiellement destinée aux développeurs.
Un renouveau chaotique presque achevé
En avril de l’année dernière, Google annonçait la fin de l’utilisation de WebKit et le passage à un fork de ce dernier, baptisé Blink. Dans la foulée, Opera avait annoncé que lui aussi allait utiliser Blink. Un peu plus tard, il lançait la nouvelle mouture 15 qui faisait littéralement table rase du passé : non seulement le moteur était différent mais de nombreuses fonctionnalités avaient été laissées en chemin. Seules des versions pour Windows et OS X étaient par ailleurs proposées.
Depuis plus d’un an, Opera ne proposait donc plus de versions Linux pour la nouvelle branche de développement. Mais la situation a largement évolué et les employés se sont attelés notamment à remettre en place de nombreux éléments, notamment la synchronisation via Opera Link. Aujourd’hui, Opera propose également pour la première fois une préversion de son navigateur pour Linux, bouclant presque enfin la boucle.
Toutes les fonctionnalités sont là
Cette version Developer correspond au canal équivalent chez Mozilla, Google et maintenant Microsoft. Il ne s’agit pas vraiment d’une bêta destinée à une utilisation plus massive, mais d’un aperçu de ce qui vient. Comme l’éditeur l’explique sur son blog officiel, toutes les principales fonctionnalités sont présentes : Découvrir, Speed Dial, Opera Turbo et ainsi de suite. Notez que ce dernier est connu chez nous comme le mode « Tout terrain » et il permet, pour rappel, de compresser fortement les échanges avec les serveurs, y compris les images, pour se contenter d’une très petite connexion.
Cependant, Opera avertit que les tests vont surtout se concentrer sur une plateforme en particulier : Ubuntu 64 bits avec les environnements Unity et Gnome Shell. Le fonctionnement sur les autres systèmes n’est pas garanti, mais nous avons pu nous en servir sans aucun problème sur une distribution Linux Mint 17 avec Cinnamon. Il s’agit par ailleurs de la branche de développement 24, à comparer à l’actuelle version stable, Opera 22.
Bien que de nombreux commentaires sur le blog d’Opera montrent un réel enthousiasme sur cette annonce, il faudra attendre au moins trois mois avant que la version finale ne soit disponible pour un plus grand nombre de distributions. Il sera alors possible de voir quel accueil est réellement réservé à cet acteur qui se manifeste tardivement sur Linux. Après tout, Chromium et Chrome sont déjà bien présents, et Firefox a lui-même beaucoup évolué depuis plusieurs versions.
Quoi qu’il en soit, ceux qui souhaitent tester cette Developer Preview pourront la récupérer depuis ce lien direct.
Commentaires (47)
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O(n)p(ai)era pas pour tester ça sous Linux… Firefox ou Chromium y a pas photo
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5 bonnes raisons de choisir Opera plutot que Chrome:
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Chrome sous GNU/Linux, le comble ! " />
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J’utilisais Opera quand c’était encore leur moteur de rendu qui avait l’avantage de consommer peu de mémoire malgré la grande quantité d’onglets ouverts.
Leur passage à Webkit m’a rendu inutilisable ma précédente session avec un plantage de l’application à cause de la ram! " />
Je verrais bien ce que donne Blink quand le statut de développement s’approchera un peu plus de stable!
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Gestionnaire de favoris/bookmarks inclut ou il n’ya toujours que leur saloperie de calepin ? " />
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votre lien redirige vers un fichier .deb… on est pas tous sous debian ;)
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Du coup il profite aussi de Flash intégré dans une sandbox ?
En tout cas sans barre des favoris sur la gauche ca reste niet …
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youpi " />
euh …
nan en fait " />
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Ah je suis triste, vraiment. La bonne époque d’Opera est loin derrière.
Pas de rpm (dans un an peut-être…), mon pc sous Fedora est coincé avec Firefox depuis trop longtemps.
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Soyons fous : j’installe, enfin je télécharge pour le moment et je dois pas être le seul vue le taux de DL. " />
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Première impression à la navigation : plutôt réactif.
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A prendre, simplement parce que c’est pas google :)
Et tout aussi pratique
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Et toutes les fonctionnalités sont là
J’ai presque cru que les power features d’Opera 12.xx signaient leur retour… " /> (j’ai dit presque)
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Impossible de repositionner la barre d’onglets apparemment (j’aime l’avoir à gauche).
Plus de barre de progression complète en bas de page.
L’accès aux réglages est masqué, j’ai pas trouvé le bouton dans le menu, obligé de passer par ctrl-F12.
Le raccourci souris “clic gauche/droit” pour faire précédente n’existe plus.
Pas de réglage fin des autorisations javascript apparemment.
Pas de blocage de contenu.
Plus de baguette magique.
Dragonfly semble toujours là.
Bon, cette version émasculée d’Opera sous Linux est la bienvenue… Je pense que je vais la garder en doublon de la 12.x en roue de secours des sites qui ne passent plus pour le jour utopique où Opera redeviendra lui-même ou bien qu’il y aura un fils spirituel.
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Je n’ai jamais compris le business plan d’opera, si à l’époque ils avaient suivi le même type de modèle que redhat, aujourd’hui ce serait les rois du pétrole.
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