Chaque année, autour du mois d'octobre, Electronic Arts place un FPS pour contrer la nouvelle itération de la série Call of Duty. En 2014, l'éditeur occupera le terrain avec Battlefield : Hardline, tout comme cela avait été fait en 2013 avec Battlefield 4. La société assure toutefois que Battlefield n'est pas devenu une franchise annuelle, comme celle de son concurrent Activision.
Chaque année, la même histoire se répète : vers les mois d'octobre/novembre Activision lance sa nouvelle version de Call of Duty, et Electronic Arts donne la réplique une semaine plus tôt ou plus tard avec une autre franchise. Cela pouvait être Medal of Honor ou Battlefield, mais pour 2013 et 2014, c'est cette dernière qui a été envoyée au charbon. Faut-il en déduire pour autant que la saga phare d'EA sera déclinée tous les ans ?
Selon Patrick Söderlund, le vice-président exécutif d'EA Studios, la réponse est non. Interrogé par nos confrères de Polygon sur la question, il explique que le fait de lancer deux itérations de Battlefield coup sur coup ne reflète pas nécessairement la volonté de passer sur un rythme annuel. « Je comprends que certaines personnes peuvent le voir ainsi, mais ce n'est pas ce qui est en train de se passer », explique le responsable.
En pratique, l'année prochaine, Star Wars Battlefront, déjà annoncé pour 2015, pourrait occuper le terrain face à Call of Duty, avant de revoir peut-être un nouvel épisode de Battlefield l'année suivante. Concernant Hardline, l'idée d'une variante de la franchise mettant en scène la police existerait chez DICE depuis les années 2000 et celle-ci voit le jour parce que le calendrier de l'éditeur le permet.
EA promet également, que la sortie de Hardline en octobre ne remet pas en cause les travaux en cours sur Battlefield 4 afin de rendre le jeu à la hauteur des attentes des joueurs. « Nous avons encore des choses à faire pour rendre Battlefield 4 meilleur. Mais tout ce que nous avons corrigé dedans le sera également dans Hardline », assure-t-il. En même temps, il s'agit peut-être de la moindre des choses.
